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Deux commissaires-priseurs de Grenoble, Maîtres Armand Torossian, fondateur et président d’interencheres.com, et son frère Gérard Torossian, lancent mercredi 16 avril un site Internet destiné à lutter contre le trafic des œuvres d’art, le troisième après ceux des armes et de la drogue : on estime à 10 000 le nombre d’oeuvres d’art volées chaque année, pour un montant compris entre 4 et 6 milliards d’euros…
source Capital.fr

 


le site www.published-and-stolen.com semble inactif à ce jour (05/01/2015)

Quelques chiffres :

Le trafic d’œuvres d’art est le 3ème trafic illicite après celui des armes et celui des stupéfiants (source Interpol)

Il est évalué à, environ, 4.000.000.000 € par an. (La compagnie d’assurance américaine Chubb
évoque un chiffre de 6.000.000.000 $, le « Art Loss Register » évoque une fourchette entre 3 et
5.000.000.000 €)

Selon les informations publiées par le site internet quid.fr :
– le nombre de vols d’objets culturels en France est d’environ 6 000 par an. Il est encore plus important en Italie
– les vols concernent les particuliers (55%), les galeries (12%), les musées (11%), les édifices religieux (10%)
– les artistes préférés des voleurs (nombre d’œuvres volées au 29/3/2005) sont Picasso (avec 611 oeuvres volées), Miro (371), Chagall (328), Dali (231), Renoir (227).

Les services existant, institutionnels ou privés, n’ont pas une efficacité suffisante :

Ce point est mis en avant, en particulier, par Joëlle Vandries dans son mémoire de maîtrise en Histoire de l’Art « De la diffusion des œuvres d’art à leur protection contre les trafics illicites » (juin 2005).

Ces services ne sont pas consultables aisément par tous : accès payant, enregistrement préalable, achat d’un cédérom …

Les objets sont souvent mal photographiés et mal décrits : du fait de leur extrême diversité, ils se prêtent mal à la catégorisation. La complexité de la norme internationale « Object ID » en est l’illustration.
Si on demande à deux experts de décrire le même objet, souvent la simple lecture des deux descriptifs ne permettra pas de conclure qu’il s’agit du même objet.

Le classement dans les bases de données ne facilite pas leur consultation et résulte soit de leur caractère trop simpliste soit, à l’opposé, d’une trop grande complexité.

Ainsi des œuvres volées peuvent être vendues et achetées plusieurs fois.

L’ignorance de la provenance est une aubaine pour les acteurs du marché illicite

Or, lorsque des œuvres ont une certaine importance, l’argumentation de vente passe par la consultation de leurs référencements dans les catalogues raisonnés, les catalogues d’exposition ou autres publications

Les personnes qui vendent des objets volés utilisent ces références.

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