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LoyrettE.bmp Lu dans Le Télégramme du 7 septembre 2008, sous la plume de Thierry Dussard, ce portrait du prédisent -directeur du Musée du Louvre :

Le président du Musée du Louvre a un œil d’expert et d’esthète, mais aussi un regard de chef d’entreprise sur le plus grand musée du monde, dont le nom et les collections s’exportent en suscitant critiques et controverses.


Extrait :
Devenu président-directeur du Louvre, en 2001, Henri Loyrette se sent investi d’une mission de développeur, et non de simple conservateur. Cela consiste d’abord à diversifier ses sources de revenus et ne plus dépendre des seules subventions de l’État, au-delà de la billetterie et même du mécénat.
Une multinationale
La résidence royale transformée en Grande Galerie est devenue subrepticement une petite multinationale.
(…) le Louvre reste un organisme vivant, dont le fond s’enrichit au rythme des donations et des achats. Henri Loyrette tient particulièrement à continuer à faire son marché, ce qui exige de nouvelles ressources. « L’Espagne n’est pas le point fort de nos collections, reconnaît-il, et nous avons aussi un déficit dans le monde slave et anglo-saxon ». Des lacunes que les expositions temporaires viennent combler, comme la grande rétrospective sur Pierre Le Grand et la Russie prévue en 2012. Et après avoir accueilli l’épouse du président syrien au Louvre, prémice d’un nouveau projet à Damas, Loyrette a posé la première pierre du département des Arts de l’islam le 16 juillet, en présence du prince saoudien Alwaleed Ben Talal, le neveu du roi Fahd, qui apporte 17 millions d’euros sur un total de 56 millions. « La culture favorise les relations entre États qui sont parfois brouillées par la politique, et permet d’échapper à un point de vue francocentrique », conclut ce marcheur infatigable.

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