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L’hebdomadaire Pèlerin, dans son numéro de Pâques fait le point sur le saint suaire de Turin. Les scientifiques continuent de s’opposer sur son authenticité…

Sciences Les mystères du saint suaire

Du 10 avril au 23 mai, sur décision de Benoît XVI, le saint suaire sera exposé à la vue des pèlerins dans la capitale du Piémont (Italie). Signe adressé à l’humanité ou habile dessin réalisé de main d’homme ? Scientifiques, historiens et théologiens livrent leur lecture d’une étoffe qui recèle encore bien des énigmes.

Le professeur Giulio Fanti, de l’université de Padoue (Italie), montre des traces de sang sur une image du visage du saint suaire générée par ordinateur.

 

 

 

 

Largement étudié, le linceul n’a toujours pas livré toutes les clés de son énigme.

Le saint suaire ? « Une provocation à l’intelligence. » La formule est de Jean-Paul II. Le défunt pape la prononce le 24 mai 1998, dans une cathédrale de Turin (Italie) comble pour l’ostension de ce drap de lin blanc (4,36 x 1,10 m) présentant le dessin d’un crucifié qui, selon la tradition, a enveloppé le corps de Jésus au tombeau. Depuis des générations, deux questions taraudent les spécialistes : sa datation – Ier siècle de notre ère ou Moyen Âge ? – et son procédé de fabrication. En 1988, la technique dite du « carbone 14 », plébiscitée par les archéologues pour sa fiabilité, avait semblé répondre à la première interrogation : le drap aurait été fabriqué entre 1260 et 1390. Période qui correspond à sa première apparition attestée dans une église de Lirey, près de Troyes (Aube), en 1357.

Au Moyen Âge, un linceul parmi beaucoup d’autres
« En cette époque troublée par les guerres et les épidémies, une quarantaine de linceuls du Christ circulait en Europe occidentale, rappelle le P. Jean-Michel Maldamé, théologien dominicain et membre de l’Académie pontificale des sciences. Pour attirer les pèlerins, lesvilles se disputaient jalousement l’authenticité de ces “reliques” de la Passion. » Aussi les évêques de Troyes furent-ils les premiers à interdire l’ostension de ce « linge habilement peint » à des fins mercantiles, comme en témoigne une lettre adressée en 1389 au pape Clément VII. Ce n’est que bien plus tard, au XVIe siècle, que le linceul gagne Turin après un séjour à Chambéry (Savoie). Un périple salvateur qui lui vaut, contrairement aux autres suaires présumés, d’échapper aux destructions des révolutionnaires de 1789.

Questions autour de la datation au carbone 14
Affaire classée ? Pas pour tout le monde. En 2005, la publication d’un article du chimiste américain Ray Rogers, membre d’un projet de recherche sur le linceul de Turin, conteste la datation de 1988 et conclut à un linge âgé de deux millénaires. La polémique rebondit aussitôt. Un chimiste du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), Claude Gavach, qui a consacré plusieurs années de recherche au saint suaire, appuie la thèse de l’Américain. Sceptique dans un premier temps, il a peu à peu acquis la conviction que la fabrication du linceul remonte au temps de Jésus. « Les données de Ray Rogers sont sans appel : les fils ayant servi, en 1988, à l’analyse au carbone 14 ne sont pas des originaux et proviennent d’une restauration ultérieure. » Lire la suite sur le site pelerin.info

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Pâques au saint Sépulcre – De Jérusalem en France

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3 Commentaires
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ced
ced
3 avril 2010 15 h 54 min

Ce suaire est le vrai linceuil du Christ.
Les scientifiques se disputent.
Dieu se laisse chercher !

Pollux
Pollux
2 avril 2010 23 h 25 min

@foucher
Il suffisait d’y penser !
Savez-vous que sous ce qui est considéré comme des traces de sang, on n’observe pas d’image ? Étrange non ?

foucher
foucher
2 avril 2010 18 h 54 min

Qui va enfin parler d’anamorphose? simple,si la piece de lin etait appliquée sur un visage,donc du sommet du nez jusqu’au cheveux,le linge s’appuierait sur une forme en relief,qui une fois remise a plat serait,par anamorphose,l’image déformée du relief,,,simple, merci