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SUR LES ONDES

La Bibliothèque de l’Institut de France abrite 12 carnets de poche manuscrits de Léonard de Vinci. Mireille Pastoureau, Directeur de Bibliothèque réservée aux académiciens, retrace l’histoire mouvementée de ces documents exceptionnels. Emission proposée par : Marianne Durand-Lacaze

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Douze carnets manuscrits de Léonard de Vinci furent, à partir de 1637, conservés à la Bibliothèque Ambroisienne. Napoléon Bonaparte les fit expédier en France pour les offrir à la Bibliothèque de l’Institut de France, tout juste créée, afin d’y être étudiés par les savants. Moins connus que les peintures de Léonard de Vinci, ces manuscrits nous montrent son immense curiosité pour les sciences, les arts, le latin, le dessin. Les experts supposent aujourd’hui que les carnets devaient servir à la réalisation d’une encyclopédie. A propos de la Bibliothèque de l’Institut de France Dès la création de l’Institut national, en 1795, il fut prévu de le doter d’une bibliothèque de travail, qui devait constituer un « abrégé du monde savant » et « raccorder toutes les branches de l’instruction ». Après l’annulation, en avril 1797, de l’arrêté de juin 1796 qui lui rattachait la bibliothèque de l’Arsenal, l’Institut reçut à la place, comme noyau d’origine, la bibliothèque de la Commune de Paris, riche de 24 000 volumes et de 2 000 manuscrits. L’Institut s’efforça, avec un inégal succès, de reconstituer les bibliothèques des anciennes académies royales, démantelées en 1793. En 1796, il fut autorisé à prélever des livres de son choix dans les dépôts littéraires de Versailles et de Paris où étaient rassemblés les livres confisqués. Il entra ainsi en possession de livres et de manuscrits de provenances variées. Peu après, l’Institut garda la propriété de volumes provenant de l’ancienne Académie royale d’architecture qui avaient été donnés à l’École d’architecture, logée en 1801 dans le collège des Quatre-Nations devenu « Palais des Beaux-Arts », futur Palais de l’Institut. Ces ouvrages en effet ne suivirent pas les écoles d’art lorsqu’elles quittèrent l’Institut pour l’École des beaux-arts en 1840.

Les carnets de Léonard de Vinci

Trésors de la Bibliothèque de l’Institut

La Bibliothèque de l’Institut de France abrite 12 carnets de poche manuscrits de Léonard de Vinci. Mireille Pastoureau, Directeur de Bibliothèque réservée aux académiciens, retrace l’histoire mouvementée de ces documents exceptionnels.


Emission proposée par : Marianne Durand-Lacaze

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Référence : a23016
Adresse directe du fichier MP3 : http://www.canalacademie.com/emissions/a23016.mp3
Adresse de cet article : http://www.canalacademie.com/ida537-Les-carnets-de-Leonard-de-Vinci.html
Date de mise en ligne : 1er janvier 2005



Douze carnets manuscrits de Léonard de Vinci furent, à partir de 1637, conservés à la Bibliothèque Ambroisienne. Napoléon Bonaparte les fit expédier en France pour les offrir à la Bibliothèque de l’Institut de France, tout juste créée, afin d’y être étudiés par les savants. Moins connus que les peintures de Léonard de Vinci, ces manuscrits nous montrent son immense curiosité pour les sciences, les arts, le latin, le dessin. Les experts supposent aujourd’hui que les carnets devaient servir à la réalisation d’une encyclopédie.

A propos de la Bibliothèque de l’Institut de France Dès la création de l’Institut national, en 1795, il fut prévu de le doter d’une bibliothèque de travail, qui devait constituer un « abrégé du monde savant » et « raccorder toutes les branches de l’instruction ». Après l’annulation, en avril 1797, de l’arrêté de juin 1796 qui lui rattachait la bibliothèque de l’Arsenal, l’Institut reçut à la place, comme noyau d’origine, la bibliothèque de la Commune de Paris, riche de 24 000 volumes et de 2 000 manuscrits.

L’Institut s’efforça, avec un inégal succès, de reconstituer les bibliothèques des anciennes académies royales, démantelées en 1793. En 1796, il fut autorisé à prélever des livres de son choix dans les dépôts littéraires de Versailles et de Paris où étaient rassemblés les livres confisqués. Il entra ainsi en possession de livres et de manuscrits de provenances variées.

Peu après, l’Institut garda la propriété de volumes provenant de l’ancienne Académie royale d’architecture qui avaient été donnés à l’École d’architecture, logée en 1801 dans le collège des Quatre-Nations devenu « Palais des Beaux-Arts », futur Palais de l’Institut. Ces ouvrages en effet ne suivirent pas les écoles d’art lorsqu’elles quittèrent l’Institut pour l’École des beaux-arts en 1840.

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