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TOUR DE FRANCE – PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL

Dimanche 11 juillet, l’étape du jour mènera les coureurs et téléspectateurs des Rousses à Morzine-Avoriaz. L’occasion de (re)découvrir les principaux trésors du patrimoine qui jalonnent ce parcours de 189 km :


Station des Rousses

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Lélex (Ain)

Église du xixe siècle, restaurée en 1997

Chézery-Forens (Ain)

Une borne frontière est classée Monument historique.

Ruines d’une abbaye cistercienne.

Église de l’Assomption de la Vierge, construite en 1645. On admirera surtout la fresque.

Château de Forens, fin XVIIe s.

Moulin de Forens, fin XVIIe s.

Moulin de Magras.

Le pont de Chézery sur la Valserine date de 1853.

wikipédia

Confort (Ain)

Parc naturel du Haut-Jura.

Hospice fondé à la mémoire de Rosalie Rendu est née à Confort en 1786.

Chalet de Varambon

Pont du moulin des pierres

wikipedia

Lancrans (Ain)

Site classé des pertes de la Valserine.

Ruines du château du xiie siècle, détruit par un éboulement en 1758.

wikipedia

Vulbens (Ain)

Le seul château actuellement visible date du XVe siècle et se trouve à Faramaz, hameau de Vulbens.

La ferme du château de Faramaz, datant du 17ème siècle.

Église dont le chœur actuel date du XIIIe s et deux nefs latérales ajoutées en 1820 et en 1830.

Une fruitière datant de 1876, située en face de la mairie, n’est plus en activité..

Vieille maison (ancienne poste).

wikipedia

Gaillard (Haute-Savoie)

Le pont de l’escalade C’est du château des Terreaux que partirent, rassemblés, les Savoyards pour attaquer Genève. Préservé au fil des ans, entretenu et réhabilité par la Commune de Gaillard, le pont garde toute la richesse de son passé.

L’église Avant 1876, les Gaillardins n’avaient pas d’église et devaient aller à Thônex pour assister à la messe.

A la suite de l’usurpation de l’église de Thônex par Genève, Gaillard n’avait plus de lieu de culte et a demandé sur son territoire un nouvel édifice.

Le 20 mai 1876, le gouvernement français a érigé la paroisse de Gaillard, en présence de Monsieur Claude Marie Magnin, évêque d’Annecy.

La pierre de l’octroi. C’est une large pierre sculptée représentant l’écu de Savoie surmonté de la couronne ducale et portant le millésime 1677.

Cette pierre était encastrée dans le mur du petit bâtiment de l’octroi.

Le Chateau de Gaillard. Cette tour représente la dernière trace des propriétés de la famille de la Naz, dont toutes les maisons furent ruinées au XVI° siècle.

Cette tour fut reconstruite au-dessus d’importantes salles souterraines et voûtées du XIV° siècle, sorte de casemates ayant appartenu à la Tour de la Naz originale.

Le château est, quant à lui, situé sur l’emplacement de la tour originale. Datant du début du XIXème siècle et installé sur des caves voûtées moyenâgeuses, le château a été occupé par Jean Naly durant son mandat de Maire, de 1888 à 1893. Il fut ensuite la résidence d’Antoinette Delorme, religieuse à Vallard, qui le vendra en 1923 à Louis-Alphonse, Prince de Bourbon. Le bâtiment sera ensuite occupé par les troupes ennemies pendant la Seconde Guerre mondiale, avant de connaître un court destin gastronomique. Une tour d’allure médiévale accompagne la maison mais a tout au plus un siècle d’existence. En 1993, le Conseil municipal décide d’acquérir le château qui devient la mairie-annexe.

Ville de Gaillard


Bonne (Haute-Savoie)

Église médiévale Saint-Nicolas de Haute-Bonne, datant du XIII° siècle.

Oratoire du Pralère (point culminant de la commune, à 1.303 m) ( à gauche)

wikipedia

Viuz-en-Sallaz (Haute-Savoie)

Viuz a conservé quelques témoignages du passé, tels que des mesures à grains, une ancienne prison, des maisons traditionnelles, une église néo-classique du XIXe siècle ou encore des « mazots ».

L’écomusée Paysalp regroupe quatre sites, dont deux à Viuz-en-Sallaz :
Le Musée Paysan où sont exposés des objets d’époque et des reconstitutions d’univers de vie haut savoyard.
Paysalp.

Le village compte aussi quelques traces de la piété locale, tels des oratoires ou des chapelles.
En général, les oratoires datent du xixe siècle, ils ont été érigés par des familles et sont souvent dédiés à la Vierge Marie. Ils portent les noms ou initiales des fondateurs, la date d’érection et une invocation.
Chapelle des Palluds : A la suite d’un éboulement, appelé « Le Déluge », survenu le 29 juillet 1713, trois villages (Fontaine, Grisard et Etrable) furent engloutis. Laurent Gavard-Pallud, originaire du village des Palluds, fît construire une chapelle sous le vocable de la Sainte-Vierge, et ce en remerciement pour avoir été épagné. Elle fut bénie le 24 août 1717, restaurée en 1865 et récemment dans les années 1980. La petite cloche est celle qui annonçait les assemblées populaires du bourg, à l’époque révolutionnaire.
Chapelle de Sevraz : Elle est dédiée à Saint-Jacques et à Saint-Christophe, due à la générosité d’un émigré, Jacques Gavard-Perret. Il légua une somme pour sa construction. Son neveu et exécuteur testamentaire, Pierre Magnon, la fît construire. A l’entrée de la chapelle, au-dessus de la porte, une inscription rappelle son érection. Les tableaux du Chemin de Croix sont de 1850. Elle a été restaurée dans lesannées 1980.

Maison forte de Thiez9est une ruine située à environ 500 mètres au sud-ouest du village de Ville-en-Sallaz, au bord du ruisseau du Thy. Édifiée au xiie siècle par la famille de Faucigny, elle devint ensuite la propriété des évêques de Genève. La maison forte est citée implicitement au mois d’octobre 1257, lors d’un séjour de l’évêque Aymon de Grandson, dans un échange intervenu entre l’abbaye de Saint-Maurice d’Agaune et Pierre II de Savoie. Elle est mentionnée le 17 juillet 1276 dans l’abergement concédé par l’évêque Robert de genève in domo nostra de Tez3. Au mois d’août 1291, le dauphin de Viennois Humbert I de la Tour du Pin, investit la Terre de Sallaz, enlève le château et y place une garnison. Excommunié, il doit rétrocéder le mandement et sa maison forte. Après la Réforme, elle servit de prison épiscopale, puis fut laissé à l’abandon.

Château de Marcossey

wikipedia

Le château de Beauregard, qui domine la ville.Saint-Jeoire (Haute-Savoie)

Château de Beauregard qui domine la route (à gauche)

Château des Colombières.

Château de Bene-Ruphy.

Église Saint-Georges reconstruite en style Néo-gothique lombard en 1855-1858 en conservant le clocher existant mais séparée de lui.

Chapelle du Turchon : en 1651, a lieu un important « déluge », ou glissement de terrain, qui s’arrête au lieu-dit le Turchon, sans avoir atteint le village ni fait de victime. En 1659, une chapelle, placée sous le vocable de Notre-Dame du Bon-Secours et de Saint-Joseph, est édifiée. Depuis 1765, une procession s’y rend chaque année.

Château de Chounaz

wikipedia

Mieussy (Haute-Savoie)

Vue du pont de Mieussy
Vue du pont de Mieussy (à droite)

L’Église de Mieussy est caractérisée par son clocher à bulbe. Son portail a été inscrit monument historique le 14 avril 1926. Sa cloche en bronze datée de 1559 est un objet classé depuis le 14 décembre 1906. Sur un côté elle est ornée d’un écu de Savoie surmonté de deux lauriers2.

La Chapelle-Saint Grat est une chapelle nichée sur un rocher, à 850m au sommet d’une falaise dans les bois, au-dessus de Matringes. Elle est dédiée à la Sainte Famille et à sainte Anne et à saint Grat, évêque d’Aoste au ve siècle, vénéré par les agriculteurs. Cette chapelle fut fondée et dotée le 24 avril 1697 par les frères Joseph et François Fertaz de Matringes. Elle fut rénovée vers 1791 sera partiellement détruite puis rénovée grâce à Joseph Gaudin et de son épouse Marie Humbert, en 1865 (inscription sur la croix devant la chapelle).

Château de Barbey.

L’ancien chemin de fer qui relie Annemasse à Sixt-Fer-à-Cheval, une ancienne gare, un beau viaduc transformé en passerelle. Ce chemin de fer a arrêté son fonctionnement depuis le début du xxe siècle.

Les gorges du Pont du Diable sont aussi à visiter, un pélérinage est organisé pendant l’Assemption

wikipedia

Praz de Lys – Sommand (Haute-Savoie)


Le vieux pont

Morzine (Haute-Savoie)


Les possédées de Morzine lors de la cérémonie de confirmation de 1864. Tableau de Laurent Baud, artiste-peintre et ancien maire de Morzine


Pendant environ 13 ans, de 1857 à 1870, plusieurs dizaines de femmes de Morzine furent prises de convulsions, d’hallucinations, de crises desomnambulisme. Elles se disaient possédées par des diables. Le docteur Augustin Constans, inspecteur général des asiles et un des médecins qui examinèrent les malades, qualifia ces faits d’ »épidémie d’hystéro-démonopathie ». La psychiatrie contemporaine pourrait qualifier ces crises « d’hystérie de conversion».

Cette affaire eut, à une époque où la psychiatrie était une spécialité balbutiante, une grande publicité. Des revues scientifiques se firent écho des faits 4, des sommités du monde médical vinrent examiner les Morzinoises. Magnétiseurs et spirites firent aussi le déplacement. 5 Le spirite Allan Kardec se rendit à Morzine avant d’être refoulé par les gendarmes.

Cette lettre du sous-préfet de Thonon adressée au préfet de la Haute-Savoie et datée du 4 mai 1864 est particulièrement éloquente. Elle fut rédigée après la cérémonie de confirmation opérée par l’évêque d’Annecy, un des pics de la crise. Le prélat fut agressé dans l’église bondée lors de la cérémonie de confirmation.

wikipedia


Tour de France 2010 Classement général

L’histoire du Tour

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