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TOUR DE FRANCE – CYCLISME – PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL

Dimanche 18 juillet, l’étape du jour mènera les coureurs et (télé)spectateurs de Revel à Ax-3-Domaines.L’occasion de (re)découvrir les principaux trésors du patrimoine qui jalonnent ce parcours de 184,5 km

A ne pas manquer sur le parcours :

Revel, Castelnaudary, Mirepoix, Quillan, Ax-lesTherme

Pour découvrir les détails du parcours, suivez le guide

Revel

Castelnaudary (Aude)

Capitale Mondiale du Cassoulet

Le bassin du canal du Midi à CastelnaudaryLa collégiale Saint-Michel

Située aux confins du nouveau Royaume de France depuis le Traité de Paris (1229), l’église, dont la construction s’étale de 1240 à 1270, est conçue comme un temple forteresse de style roman. Elevée au rang de collégiale le 13 février 1318 lors de la création de l’évêché de Saint-Papoul par le Pape Jean XXII pour limiter les prétentions de l’évêque de Toulouse, l’église est partiellement détruite lors du passage du Prince Noir en 1355. Le bâtiment est fortement remanié aux XIVe, XVe, XVIIIe et XIXe siècles, pour apparaître aujourd’hui comme un grand édifice de style gothique doté de neuf chapelles latérales et d’une imposante flèche pyramidale dont le sommet culmine à 50 mètres. Grandes orgues de la fin du XVIIIe.

Le clocher de la collégiale est doté d’un carillon de 35 cloches, un des plus importants de France.

La chapelle Notre-Dame de la Pitié Bâti à l’extérieur des remparts, cette chapelle du XVI°sc est unique en France. Son décor du XVIII° raconte la passion du Christ sous la forme de 10 panneaux en bois sculptés absolument magnifique.

Le Présidial En 1553, Catherine de Médicis, Comtesse du Lauragais par sa mère Madeleine, fît du comté une sénéchaussée et l’ancien château à l’origine de la ville devint un Présidial. Il sert de prison après la Révolution française et jusqu’en 1926. Il abrite aujourd’hui un musée.

Le moulin de Cugarel (XVIIe siècle) Castelnaudary est connu pour ses moulins à vent. Encore au début du XIXe siècle, de vingt à trente moulins ornaient les abords du Grand Bassin. Le moulin du Cugarel constitue un des derniers vestiges de cette époque glorieuse et offre une vue imprenable sur la ville et la plaine du Lauragais

L’Apothicairerie (XVIIIe siècle) Construite en 1783, pour les besoins de l’Hôpital, l’officine abrite une remarquable collection de pots de pharmacie en faïence de Moustiers (XVIIIe siècle) et en porcelaine de style Empire du XIXe siècle. L’Apothicairerie ne se visite plus aujourd’hui.

le Canal du Midi

Joyau longtemps méconnu, le Canal du Midi (Canal Royal du Languedoc) construit entre 1666 et 1681, retrouve aujourd’hui animation et renommée depuis son classement en 1997 à l’inventaire du patrimoine de l’humanité, par l’Unesco. Pierre-Paul Riquet,concepteur du canal, et François Andréossy, géomètre expert, ont fait de Castelnaudary le cœur technologique de cet ouvrage, par la construction du Grand Bassin.

Castelnaudary sur wikipedia / Site de la commune

Villeneuve-la-Comptal (Aude)

Eglise St Pierre et Paul, modifiée à diverses époques. Gothique méridional remanié.

Ruines du château. L’atelier pastelier se trouvait dans les dépendances, terrasse, jardin et allée châtelaine.

Moulin à vent restauré (par les élèves du lycée Durand de Castelnaudary) et transformé en laboratoire.

En savoir plus

Mirepoix (Ariège)

Pays d’art et d’histoire



Ancienne Cathédrale Saint-Maurice (à Gauche) Elle sera restaurée en 1858 et 1859 par Mérimée et Eugène Viollet-le-Duc. Ce dernier trouve un édifice désaxé et dissymétrique, très hétérogène, et en piteux état… Il fait édifier des arcs-boutants en pierre, et la voûte est enfin construite. En 1860, sa nef, élargie de 3,30 m et la portant ainsi à 21,40 m, en fera la plus large nef unique dans le style architectural gothique languedocien. Cette restauration (en fait une reconstruction en grande partie) a eu et a toujours ses détracteurs. Viollet le Duc — appliquant ses principes — supprime, rajoute, agrandit, réinterprète… mais permet à cette cathédrale, jamais terminée et modifiée à des époques bien différentes, d’acquérir une certaine unité de style. Article détaillé : Cathédrale Saint-Maurice de Mirepoix.

Palais épiscopal (à droite) Le palais épiscopal, pour la partie située dans le prolongement de la nef de la cathédrale, date du XVe siècle. Il fut bâti, également, par Philippe de Lévis. Il abrite de nos jours le Musée Patrimoine et traditions. Le bâtiment perpendiculaire fut construit au XVIIIe siècle à la demande de l’évêque Jean Boyer.

Maison des Consuls (à droite) Elle date du XVe siècle : Le 5 janvier 1274, Guy III de Lévis donne aux habitants de la cité le droit d’élire des consuls. Après la crue dévastatrice de l’Hers en juin 1289, il leur fait concession, quelques jours plus tard, de cent sétérées de terre sur la rive gauche de la rivière pour y bâtir la ville nouvelle. En l’année 1500, les consuls se voient octroyer le droit de bâtir leur maison sur le solier de la maison de Justice. Le 14 août 1655, ils achètent une maison pour en faire l’Hôtel de Ville. Elle faisait office de tribunal, de salle de conseil et de prison. La poutre de façade, ou poitrail, est un cœur de chêne d’un seul tenant de près de 12 mètres de long et de plus de 60 cm d’épaisseur. 104 sculptures ornent les extrémités des sommiers (poutres perpendiculaires à la façade) et les piliers de soutènement.

La Porte d’Aval Elle date de 1372. La tour se trouvant à proximité, aujourd’hui propriété privée, est celle de Charles de Montfaucon, seigneur de Rogles (XVIe siècle). Elle servait de poste de guet.

Les couverts et maisons à colombages À l’ouest du Grand Couvert, un écusson porte la date de 1573. Une carte de l’Ariège, œuvre des frères Poulain, est peinte au plafond du Couvert (côté Est de la place).

Maisons d’illustres personnages On notera la maison du Maréchal Bertrand Clauzel et celle de l’astronome Jean-Joseph Vidal, né et mort à Mirepoix (30 mars 1747 – 2 janvier 1819), qui avait installé un observatoire dans sa maison natale pour ses études sur la planète Mercure, en particulier, et qui a laissé des mémoires scientifiques qui font encore autorité. De même, les Hôtels de Montfaucon, des Lévis sont à signaler.

L’église Notre-Dame-et-Saint-Michel Située dans le cimetière, elle présente quatre tableaux dont trois retracent la fondation et l’œuvre des Trinitaires, et un retable du XVIIe siècle. On peut voir dans le cimetière le mausolée du maréchal Clauzel ainsi que les tombeaux du colonel Petitpied, du gouverneur Émile Pinet-Laprade, et de Raymond et Marie-Louise Raymond Escholier.

Le pont D’une longueur de 206 mètres et comportant sept arches, il est l’œuvre de l’architecte Jean-Rodolphe Perronet (1708-1794), qui fonda avec Daniel-Charles Trudaine l’École nationale des ponts et chaussées, et dont les ouvrages les plus connus sont le pont de la Concorde à Paris (1787-1791) et le pont de Nantes. Sa construction est initiée en 1776. Le chêne vert, proche du pont, est un vénérable arbre de 800 ans.

La Fontaine des Cordeliers Dans la périphérie, la fontaine des Cordeliers date du XVIIe siècle. C’est en 1272 que les franciscains « Cordeliers » s’étaient installés à Mirepoix, à la demande de Guy Ier de Lévis (1216).

Le château de Terride L’ancien château de Mirepoix, dont la première mention remonte à 960, avait été pris (en même temps que la cité, le 22 septembre 1209, jour de la Saint-Maurice), par les croisés de Simon de Montfort. Celui-ci l’avait donné à Guy de Lévis (c’est le 1er décembre 1212 que ce dernier reçoit un domaine d’environ 200 km2, dont Mirepoix est le siège). Le château ne prit le nom de « Terride » qu’au XVIe siècle, en vertu d’une convention conclue entre Jean de Lévis et Catherine-Ursule de Lomagne, qui lui apporta en dot la baronnie de Terride en Gimois (Lot-et-Garonne, commune de La Bourgade, où se trouve le château de Terride).

Mirepoix sur wikipedia / Office de tourisme

La Bastide de Bousignac (Ariège)

L’église au clocher-mur, dédiée à saint André, inscrite par arrêté du 5 octobre 1964, remarquable avec son carillon aux huit cloches (installation en 1998); mais, vol de la cloche dite « du duc », offerte en 1899 par Antoine Lévis de Mirepoix, en juin 2010…

Chapelle ND : église primitive de La Bastide de Bousignac (en ruines), signalée au 13ème siècle

Monument aux morts

La Bastide de Bousignac sur Histariège

Léran (Ariège)

Le château de Léran : donjon 13éme, 15éme, restauré en 1875 et 1883 (société privée) ; Grand escalier Louis XIII ; cheminée provenant de Mirepoix (ancien évêché) ; Bibliothèque au 2éme étage avec boiseries et vitrines avec cheminée

– Église Fête Dieu (1869) : Le Christ en croix du retable (Selon J.P. Durand, le retable de Léran est de style bavarois, car la grand-mère du dernier duc Lévis-Mirepoix était allemande)

– Le pigeonnier de Les Granges : serait daté de 1726

– Monument aux morts : œuvre du sculpteur toulousain, Nicolas Grandmaison (en 1922). Monument Historique depuis le 6 août 2007

Cimetière : clocher de l’ancienne église et sépultures de la famille de Lévis (dont celle du duc Pierre Marie, académicien, mort en 1981)

Léran sur Histariège

Chalabre (Ariège)

Le Château de Chalabre (voir le site du château) est un château composé de trois parties (XIIIe, XVe et XVIIIe siècles).

Le calvaire de Chalabre est situé sur une colline au-dessus de Chalabre et est constitué d’une chapelle. On peut y observer un magnifique panorama sur les Pyrénées.

L’église Saint-Pierre date de 1552 et on y trouve une statue en bois de Saint Éloi datant du XIVe siècle. On peut également y voir un orgue datant de 1943, construit par Merklin & Kuhn et qui est un don de M. Canat, industriel Chalabrais.

La halle aux grains (à gauche)

Chalabre sur wikipedia

Esperaza (Aude)

Deux bâtiments de la commune sont classés à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques : le vieux pont sur l’Aude datant du XVIIème siècle et l’église Saint Michel, reconstruite après les guerres de religion et aujourd’hui magnifiquement restaurée.

Enfin, Espéraza attire tout au long de l’année de nombreux visiteurs se rendant au musée des dinosaures ainsi qu’à celui de la chapellerie, sans oublier le petit musée du miel qui leur fait face.

Site de la commune / Musée des dinosaures

Campagne sur Aude (Aude)

Lieu de fouilles paléontologiques, où a été découvert le dinosaure Ampelosaurus atacis.

Eglise du Xe siècle.

Le fort: le paté de maison central du village, où se situe l’église, correspond à l’ancien fort.

La gare de Campagne

Campagne sur Aude sur wikipedia / Site de la commune

Fa (Aude)

La tour constitue un vestige de l’ancien château dépendant des puissants archevêques de Narbonne. Cette fortification a assuré le contrôle de cet axe de circulation très fréquenté.

Office de tourisme

Quillan (Aude)

Le château de Quillan (à gauche), construit sur un ancien castrum wisigoth du VIIIème siècle, fut édifié au XIIe et XIIIe siècle par les archevêques de Narbonne pour protéger le prélèvement des impôts; il fut l’objet de conflits entre le Roi de France et l’Archevêché de Narbonne. Après le traité de paix de 1229 qui marque la fin de la croisade des Albigeois, Quillan fût classée Ville Royale et dotée d’un gouverneur. Près de deux siècles plus tard, le Roi de France en fit une bastide militaire stratégique pour résister au XVe siècle à l’invasion aragonaise.

Sentinelle veillant sur la frontière avec l’Espagne, le château abrite une garnison. Les vestiges actuels témoignent de cette spécificité : château carré aux murs crénelés, poivrières à chaque angle et donjon carré. Le château de Quillan demeure l’un des rares spécimens de l’architecture militaire du XIVe et XVe siècle.

Pont Vieux sur l’Aude à droite)

Quillan sur wikipedia / Office du tourisme

Belvianes et Cavirac (Aude)

Les gorges de la Pierre-Lys, son tunnel et le « Trou du curé ».

L’église du XIe siècle restaurée au XIXe siècle.

Belvianes et Cavirac sur wikipedia

Axat

Viaduc de 1900

Pont

Église construite en 1630, à l’initiative de Raymond de Dax, seigneur et baron d’Axat,

Axat sur wikipédia / Office de tourisme

Rouze

Château d’Usson

Mijanès

La forge à la catalane de Mijanès est située au lieu-dit « la Forge » près de la rivière, la Bruyante, et proche d’un terrain  » la Mouline  » où fonctionnait dès le Moyen Âge un moulin de fer (forges à bras, forges de village). Elle est mentionnée pour la première fois en 1714 quand le Marquis d’Usson est autorisé par le roi Louis XIV à construire une forge à la catalane.

L’église est dédiée à saint Jean-Baptiste. Elle date du XVIIe siècle et est de style Renaissance (façade ravalée en 1965).

Ascou

L’église paroissiale avec la statue la vierge et l’enfant. Cette sculpture est classée par arrêté depuis le 31/03/1956 et inscrite aux monuments historiques en 1992

Ax les thermes

La passerelle Camp de Gramou sur l'Oriège et  l'église
La passerelle Camp de Gramou sur l’Oriège et l’église

La Station de sports d’hiver Ax-3 Domaines est située sur la commune


Un établissement thermal (à droite)

Le Bassin des Ladres, au centre de la ville, est alimenté par des sources chaudes sortant de terre à 77 °C. La fontaine la plus connue est la fontaine des canons. Au Moyen Âge, ce bassin servait à guérir les lépreux comte de Foix sous le règne de Saint Louis. Chaque année à la St Jean, les Axéens, après s’être dessinés à l’aide de cendres, se baignent dans le Bassin des Ladres

Ax sur wikipédia

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Lire aussi :

Tour de France 2010 Classement général

L’histoire du Tour

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