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TOUR DE FRANCE – CYCLISME – PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL

Lundi 19 juillet, l’étape du jour mènera les coureurs et (télé)spectateurs de Pamiers à Bagnères de Luchon.L’occasion de (re)découvrir les principaux trésors du patrimoine qui jalonnent ce parcours de 187,5 km

A ne pas manquer sur le parcours :

Pamiers, Le Mas d’Azil, Saint-Girons, Audressein, Bagnères de Luchon

Pour découvrir les détails du parcours, suivez le guide

En Ariège

Pamiers

L’architecture, de style toulousain, fait la part belle à la brique rouge, en incluant parfois la moraine, matériau charrié par l’Ariège. La plupart des bâtiments historiques datent des XVIIe et XVIIIe siècles.

Cathédrale Saint-Antonin (à gauche) Elle fut reconstruite au xviie siècle. Portail et sculptures du xiie siècle. Le buffet de l’orgue date du xviiie siècle. Originellement dédiée à saint Jean Baptiste et saint Jean l’évangéliste, l’église fut appelée Sainte-Marie du Mercadal (c’est-à-dire « du marché ») en 1384, avant d’être élevée au rang de cathédrale en 1499. L’édifice est aujourd’hui dédié à saint Antonin. L’édifice fut classé monument historique le 9 août 1906.

Église Notre-Dame-du-Camp (à droite) L’église Notre-Dame-du-Camp12 tient son nom (« Notre Dame des Champs ») de sa situation géographique, hors les murs de la ville. Si la construction de l’église date du XIIe siècle, un agrandissement important incluant la construction de la puissante façade en brique, fut effectué au XIVe siècle. Cette façade est la seule partie qui subsistera après la destruction de l’église par les Huguenots en 1577. L’église que nous connaissons aujourd’hui date donc du XVIIe siècle. Le portail, classé, fut reconstruit à l’identique en 1870. Plusieurs toiles, des XVIIe et XVIIIe siècles, sont classées. L’Église abrite un orgue construit en 1860 par Emile Poirier et Nicolas Lieberknecht13, classé monument historique pour sa partie instrumentale. Il a été restauré en 2004. On y trouve également un carillon de vingt-et-une cloches.

Le Carmel Le Carmel fut fondé en 1648 par les sœurs de l’ordre de Sainte Thérèse d’Avila qui, anciennement établies à Auch, vinrent s’installer à Pamiers en 1648, et les bâtiments claustraux datent de la fin de ce siècle. Le couvent restant propriété des religieuses, il est rare de pouvoir y admirer les magnifiques charpentes et les belles boiseries datant du xviiie siècle, dont le bois nécessaire à la construction fut acheminé par flottaison grâce au marquis de Gudanes dont la fille était religieuse dans le couvent de Pamiers de 1707 à 1784. La construction de la chapelle débuta en 1704 et s’étala sur plus d’un siècle faute de moyens. Elle est admirablement bien entretenue par les sœurs carmélites. L’aménagement y est original, reprenant l’idée d’une ascension mystique, de l’entrée vers l’autel, situé en haut d’un escalier de marbre, à hauteur des cellules.

À l’extérieur, s’élève une tour carrée appelée « tour de l’évêque », construite en 1285 sur les ordres du comte de Foix Roger-Bernard III, après qu’il se fut établi dans la ville par la force. Il s’agissait pour lui de marquer son pouvoir à la suite du paréage entre le Roi Philippe IV de France et Bernard Saisset (alors évêque de Pamiers). Comme sentence, Guy III de Lévis, Seigneur de Mirepoix, attribue cette tour à l’évêque, d’où son nom, décision confirmée par le Pape Boniface VIII le 17 février 1299. À la fin du xviie siècle, la tour est cédée au Carmel. De cette tour, on ne peut plus admirer les trois fenêtres romanes qui furent obstruées par une construction en 1967, ni les murs anciens qui disparurent sous le crépi. Les bâtiments du Carmel furent utilisés comme prison sous l’Inquisition et pendant la Révolution Après 360 ans d’occupation (mis à part lors de la Révolution et de 1901 à 1917), les dernières carmélites vont quitter Pamiers pour Luçon en automne 200814. Il ne restera dès lors plus aucun des nombreux ordres religieux que comptait la ville.

Tour des Cordeliers Son érection date de 1512. Elle reproduit à l’identique celle des Cordeliers de Toulouse, clocher octogonal à deux étages. Il existait bien une église avant le xive siècle, mais elle fut détruite par les Réformés au printemps 1562. Malgré une reconstruction modeste, elle n’échappa pas à la Révolution. La tour seule, gardée comme tour de guet, témoigne de cet ancien édifice.

Hôtel de ville Les immeubles dans lesquels, le Grand séminaire de l’Evêché était établi, autrefois, ont été confisqués à cause de la révolution et donc ces immeubles devinrent propriété de l’état jusqu’en 1811.Un décret à voulu transformer ces immeubles en des bâtiments administratifs pour divers services. En 1822, la communauté de Pamiers à cédé à l’Evêché, ses anciens immeubles. En 1843, les bâtiments du grand séminaire étaient tellement délabrés que le ministre des cultes à donné l’ordre de reconstruire le bâtiment et de l’agrandir. Cette opération fit l’objet de transaction de maisons et de parcelles de terrains assez compliqués. Par la suite la Cathédrale a profité également de cette opération d’urbanisme.

En 1907, peu après la séparation de l’église de l’état, l’immeuble qui servait de palais épiscopal à l’Evêque, et qui était affecté au service des cultes fut vendu au département de l’Ariège (l’administration des domaines). En 1913, la ville de Pamiers devient propriétaire de l’ancien séminaire. Puis en 1920, la banque de France fut propriétaire, de ces immeubles rachetés 7 fois plus chers que quand la ville acquiert l’ancien séminaire. L’acte de vente fut signé par Docteur Rambaud, Maire de Pamiers à cette époque.

En 1975, Pamiers racheta à la banque de France l’immeuble à environ 1,25 Millions de Francs, la banque de France voulait vendre l’hôtel car il ne s’adaptait plus au besoin de la cité. Pamiers transforma cet hôtel à un hôtel fonctionnel. Le nouvel hôtel de ville, fut inauguré en 1980, à la place de Mercadal, l’hôtel de ville d’avant était situé à la place Eugène Soula.

Abbaye de Cailloup L’Abbaye de Cailloup15 (dite aussi « Mas-Vieux ») est une chapelle romane construite dans la première moitié du xiie siècle siècle. Maintenant restauré, le bâtiment a été classé monument historique en 1992.

Palais de justice Commencé en 1665, le Tribunal de Première Instance devint rapidement exigu. On le reconstruisit alors, et il fut terminé en 1777.

Lycée du Castella Aujourd’hui Lycée, il s’agit à l’origine d’un ancien séminaire datant du xviiie siècle, construit sous les ordres de François de Caulet, alors évêque de la ville. En 1998, on ajoute un troisième étage à l’édifice.

La Tour de la Monnaie Il s’agit de la tour de garde d’un atelier monétaire créé en 1419 par Jean Ier. Cet atelier cessa son activité en 1422, conformément à la décision de Charles VII. Il la reprit au siècle suivant, grâce à la translation de l’atelier monétaire de Toulouse vers Pamiers. Mais en 1596, l’Hôtel des Monnaies de Toulouse rouvre.

 

Tour de Nerviau Il s’agit du seul témoignage de l’enceinte fortifiée qui séparait les quartiers du Couserans et du Mercadal. Le dernier remaniement de ce bâtiment date du xve siècle .

Les canaux Les canaux ceinturant la vieille ville sont inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1999. Dès le xie siècle, ils faisaient tourner les nombreux moulins. Patrimoine environnemental [modifier] La ville, irriguée par des canaux, abrite une population de canards relativement importante. Pamiers possède également un parc fort bien entretenu, avec des arbres multi-centenaires.

Pamiers sur wikipedia / Ville de Pamiers

Bezac

Église de Bézac dédiée à st Pierre aux Liens (un pan de mur romain ?): 1ère moitié du 12ème ; 13ème ; 17 et 19èmes siècles

Bézac sur Histariège

Escosse

Église de la Nativité de la Sainte Vierge : restauration en 1822 (l’église paroissiale d’origine dédiée à Saint Asnier étant à l’extérieur du village et ruinée), puis en 1892. Tableau de Saint Arnier du peintre Gabriel Cahuc, né à Pamiers au 19ème.

Escosse sur Histariège

Pailhès

– Chapelle romane Saint Blaise dans le cimetière (Démolition du clocheton en octobre 2004) ; Peintures murales (datées du 15-17èmes siècles) en cours de disparition …

– Chapelle du château de Pailhès : cloche classée. M.H. : 21 :01/1997 (propriété de la commune)

– Château de Pailhès (et sa citerne) : 13éme (mention en 1256); architecture militaire médiévale (ruines de l’enceinte quadrangulaire flanquée de tours rondes ; tour donjon…) ; Habitation remaniée au 17éme. Chapelle (bénie en 1780). Privé. M.H. : 06/02/1997. Connu pour avoir abrité le Lit dit d’Henri IV (fin du 16éme) qui aurait servi à Henri III, roi de Navarre et comte de Foix en 1579, futur Henri IV (se trouve, actuellement à St Lizier, et devrait être entreposé au château de Foix). Une peinture murale de la fin du 16ème siècle est à signaler…

Pailhès sur Histariège

Artigat

Église d’Artigat du 19éme (clocher à double arcature) Le lieu choisi pour l’emplacement de cette église fut l’objet de controverses. L’ancienne qui menaçait ruine était située au « monticule des Terriers »; la nouvelle sur la Promenade des Platanes…

Artigat sur Histariège

Campagne sur Arize

Cadran solaire sur le presbytère

Calvaire du fond du pont : détruit par la tempête de 1999

Ancienne église St Martin, avec cimetière, sur le chemin de Daumazan

Campagne sur Arize sur Histariège

Sabarat

Dolmen Peyrè et oppidum du Peyré

L’église sainte Marie de Sabarat ruinée durant les guerres de religion est reconstruite sous le vocable de sainte Anne au 17éme (date sur le portail : 1688 ; le clocher est estimé du 13éme. M.H. : 28/02/1944

Temple

Observatoire d’astronomie: voir  www.observatoire-sabarat.com

Sabarat sur Histariège

Le Mas d’Azil

ÉgliseÉglise paroissiale dédiée à saint Ferréol et à saint Etienne (18éme): servait autant aux bénédictins (jusqu’en 1774) qu’à la paroisse. M.H. : 17/04/1950 (tour octogonale à bulbe)

Église ND de la Raynaude et son chemin de croix: une église, d’abord dédiée à saint Lizier (« Saint Lizier d’Estilled » dans le cartulaire du Mas d’Azil, 1100) se trouvait non loin du lieu: endommagée durant les guerres de religion ; restaurée et consacrée en 1777. Elle fut démolie en 1860 ; une nouvelle église fut construite (première pierre posée le 2 octobre 1863) à Portetény (dédiée à l’Immaculée Conception) sans le concours de l’État. L’histoire retient l’anecdote suivante: En 1892, l’édifice n’est pas fini par manque de finances. Rockefeller passant dans le secteur laisse au curé bâtisseur, Rousse, l’argent nécessaire à sa finition… Elle sera bénie par Mgr Rougerie le 4 mai 1895. A côté de l’édifice religieux, un orphelinat et une école (pour éviter que les enfants n’aillent chez les protestants!) y avaient été construits par le curé.

La plupart des tableaux qui ornaient les chapelles du chemin de croix ayant été détériorés ou volés, l’évêché fit don, dans les années cinquante, de motifs décoratifs en métal repoussé récupérés lors de la destruction du monastère du Carol (commune de Boulou). Restauration du chemin de croix extérieur en 2005. (NB: le dernier curé en titre était l’abbé Auguste Mouchard, décédé en 2006)

Temple du Mas d’Azil: L’actuel serait le 5ème qu’ait connu le Mas d’Azil. Le premier se trouvait dans l’église qui avait été récupérée (l’abbaye bénédictine avait été détruite par les protestants); le second (le plus grand du Sud-Ouest), construit en 1610, a été démoli après la révocation de l’Edit de Nantes; Le troisième avait été clandestin (dans un immeuble), appelé « Maison d’Oraison »; le quatrième n’a été que provisoire, dans l’hôpital de l’ancienne abbaye bénédictine; enfin, l’actuel datant de 1821 (inauguration). A noter: la chaire serait l’ancienne de la Maison d’Oraison; On remarquera les bancs, offerts par les familles, qui ont été allongés en fonction de l’agrandissement de ces mêmes familles… L’orgue a été offert par une paroisse hollandaise

Non loin du temple, se trouve la chapelle protestante: plus petite, elle sert aux offices durant la période hivernale (construite en 1901)

Tracé de route romaine

Maisons à colombages

Esplanade du « Champ de Bellone » (SI)

Ruines de châteaux à Plagne et Castel-Mirou

La fontaine des moines (à la ferme Peyboué) : vestige des bénédictins.

Lac de Filheit : 63 ha

Fontaine dans la ville qui date de l’époque de Louis XVI.

Musée de la préhistoire : avec « Le faon aux oiseaux » et « le Protome de Cheval » ;

Le temple de Rieubach (construite en 1848)

Dolmen du « Cap del Pouech » : formé de 5 pierres (dont 4 verticales). Fouillé par l’abbé Pouech, des ossements humains y ont été trouvés.

Dolmen de Seignas dit « Pierre St Martin » au lieu-dit La Lauzette (néolithique), privé. M.H. : 1889

Dolmen de Bidot (au lieu « La Caire »), néolithique, privé. M.H. : 1889

« La forêt aux dinosaures » (espace muséographique) : ouverture le samedi 13 août 2005 ; www.ariege-dinosaures.com

Grotte ornée (paléolithique supérieur). M.H. : 09/08/1942 ; 26/10/1942 Appelée « caverne de Roland », d’après la chronique de Squerrer «  La route de la grotte » date de la fin du XIXéme siècle et remplace celle de 1859, que la crue de 1875 avait emportée. Auparavant les piétons seuls traversaient le tunnel Porche amont de la grotte : 65 m de haut et 50 de large ;  410 m de long, traversée par l’Arize et la route nationale qui longe la rivière ; 4 étages de galeries visitables ; gravures ; peintures (non visibles); Salle du Temple (refuge des protestants lors du siège de 1625); salle Édouard Piette (découvreur du crâne azilien et à qui l’on doit l’appellation de civilisation azilienne) Les vers marquant l’entrée de la grotte du Mas d’Azil sont du poète Fernand Icres (1856-1888):

« En vain le souvenir meurt dans le cœur des hommes ;

Sur le roc, par ces vers, je veux éterniser

Malgré le temps qui fuit et le peu que nous sommes,

Le parfum d’une fleur et l’émoi d’un baiser »

Projet d’usine d’aviation dans la grotte du Mas d’Azil :

Avec la seconde guerre mondiale, la Société des Constructions Aéronautiques du Midi (pour le compte de Dewoitine) pense utiliser des grottes pour des usines souterraines à l’abri d’éventuels bombardements (mai 1940). Deux projets sont retenus: Bédeilhac et Le Mas d’Azil. Le représentant des Monuments Historiques semble prêt à accepter moyennant quelques restrictions (pas d’utilisation de la rive gauche, et fermeture des galeries, et, donc, fermeture des entrées et sorties de la route). Les circonstances historiques (fin des hostilités en juin 1940) interrompent le projet.

Mais, fin 1943, les autorités allemandes demandent au préfet un inventaire de toutes les grottes de l’Ariège. La route de la grotte du Mas d’Azil est pressentie pour être fermée de part et d’autre afin d’installer une usine souterraine pour les besoins de l’Armée allemande. Décembre 1943 : Les autorités allemandes demandent au préfet de l’Ariège l’interruption de la circulation par la grotte du Mas d’Azil et de prévoir des déviations: Deux  sont prévues pour la circulation des automobiles et des poids lourds; mais le Ministère de la Production Industrielle et des Communications, s’il est d’accord pour ces déviations, demandent aux autorités allemandes de les financer… Et cela traînera… pour ne pas être utilisé, au contraire de la grotte de Bédeilhac qui posait moins de problèmes et fut utilisée pour les besoins de l’aéronautique allemande…

Le Mas d’Azil sur Histariège / Site de la commune / Le Mas d’Azil sur wikipedia

Clermont

Porte fortifiée du 15éme

Vestiges du château de la Grausse

Château d’Amboix (près de Clermont) : Réformés, les d’Amboix ont toujours servi dans les armées huguenotes

Église dédiée à la Conversion de Saint Paul: Reconstruite et restaurée au 19éme. Voûte à la Philibert Delorme de 1860 ; Clocher édifié en 1871(vierge du 13éme) ; Clé de voûte avec une croix de Malte

Clermont sur Histariège

L'église par Eugène Trutat en 1884Lescure

(Ci-contre) L’église par Eugène Trutat en 1884

Ancien château des Tersac devenu depuis la Révolution habitation.

Église dédiée à la Nativité de la Sainte Vierge en partie romane, remaniée

Ruines de l’ancien clocher de l’église du hameau de Popusca

Monument aux Morts

Sur le « château de Lescure »: voir http://denismirouseblog.canalblog.com/archives/2009/03/08/12876200.html

Lescure sur Histariège / lescure sur wikipedia

Saint-Girons

Église Saint Girons A l’origine, la ville, petit faubourg d’Austria ou Saint Lizier, se nommait Bourg la ville ; elle était bâtie sur l’ancien oppidum Sancti Geronti, du nom d’un guerrier vandale baptisé par saint Sever qui, tué sur les rives de l’Adour, fut vénéré par la population.

Autour de l’oratoire élevé sur sa tombe se développa la ville. Il ne reste rien de la première église romane et peu de chose de celle du XIV° siècle, si ce n’est l’énorme clocher carré formant porche et passage public. Ce clocher, placé du côté opposé à l’abside, devait servir de narthex ; il est carré, bâti de pierres calcaires soutenu de deux contreforts d’angle et s’élève sans ouverture jusqu’à un étage très haut à deux fenêtres par face, se poursuit par un étage octogone en retrait et se termine par une haute flèche à huit pans. Les ouvertures en plein cintre sont garnies d’un boudin tombant sur des chapiteaux simples à tailloir octogonal supportés par des colonnettes.

L’église a été reconstruite en 1857 en reproduisant les formes ogivales. Le chœur, assez élégant, imite le type architectural du XIII° siècle que contredit cependant la hauteur des plinthes si contraire à l’harmonie des édifices du premier art gothique du Midi.

Les trente deux stalles du chœur en bois sculpté, excellent travail du XVIII° siècle, la chaire à prêcher de même époque et deux toiles-peintes : “Présentation au temple” d’Alonso CANO (1667) et “Annonciation” par Louis BOULLOGNE (1730) sont les pièces les plus remarquables de cet édifice.

Église Saint-Valier (à droite) Plus rien dans une église monumentale comme Saint-Valier ne rappelle une fondation romane. Et pourtant, l’église est une création monastique du XIIe siècle! Mais il n’en subsiste que le beau portail roman, placé à l’intérieur du poche actuel.

L’église est dédicacée à Valier qui aurait été le premier évêque du Couserans. Caché derrière une tenture, sous le retable du choeur, un sarcophage en grès du XIIe siècle passe pour être le sien. Le décor baroque de cette église mérite le détour! Dans la chapelle la plus proche du choeur, le retable est consacré à la Vierge comme le montre la très belle sculpture en pied du panneau central. Marie tient dans sa main droite deux colombes, allusion certainement à la scène de présentation de l’Enfant au temple. Pour le maître-autel, la toile centrale a pour sujet l’Assomption de la Vierge, portée par des anges aux cieux. Mais la toile en question est peut-être plus récente que le décor baroqe qui l’encadre. Comment notamment ne pas remarquer l’imposant baldaquin qui le chapeaute? Ses fleurs sont dorées sur fond rouge, ce qui apporte de la chaleur à la dorure.

Ancien château (parc du tribunal) : 16éme, 17éme (façades : M.H.= 06/06/1988) ;

Le monument Oscar et Jean Auriac : Inauguré le 25 juin 1950.  Dans le parc «  du tribunal de Saint Girons » ; Dû au talent du sculpteur Sarrabezoles et de Patrice Bonnet, 1er grand prix de Rome et membre de l’Institut

Monument à la gloire de Maurice Keller

Chapelle de l’Hôpital, bd Peyrevidal : 19éme : décorations du peintre Pédoya

Église de Lédar

Pont sur le Salat : « c’est en 1820 que Mr Goury, jeune ingénieur du service des Ponts et Chaussées, avait établi le plan du futur pont à construire sur le Salat, appelé aujourd’hui Pont Neuf, projet qui avait obtenu l’aval du Conseil Général le 24 octobre de la même année » (d’après le « Petit Journal de l’Ariégeois » de 1930)

Monument à la gloire d’Aristide Bergès en pierre rouge

Monument aux Morts de l’architecte Patrice Bonnet (1879-1964), saint gironnais, 1er prix de Rome en 1906, conservateur du château de Versailles. Le monument aux morts est inauguré le 30/11/1924: représentation d’une Couserannaise, Félicité-Marie Soucasse, pleurant ses enfants partis à la guerre (Monument Historique depuis le 6 août 2007)

Le palais des vicomtes, avec une tour à chaque angle

Actuelle mairie bâtie sur l’emplacement du couvent des Frères Capucins qui datait de 1614 (la mairie de Saint-Girons a été incendiée en 1803 et 1959)

Saint Girons sur wikipedia / Saint-Girons sur Histariège / Site de la commune

Moulis

Musée de la vie souterraine René Jeannel.

Transformation de celui-ci en centre expérimental européen pour l’étude de la biodiversité.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Moulis_(Ariège) / Moulis sur Histariège

Audressein

Église Saint-Martin avec son cimetière, église primitive, que commence à concurrencer en 1315 ND de Tramezaygues. Le porche et ses fresques du 15ème s.

Église Notre-Dame-de-Tramesaygues classée au patrimoine de l’UNESCO dans le cadre des chemins de Compostelle ;  14éme/16éme/17éme (sur un emplacement d’un édifice plus ancien de la fin 11ème) : campanile porche, SI et peintures murales du 15éme (MH) ; cloche de 1558 (œuvre détruite, refondue en 1946 et refaite à l’identique) ; Pilier comportant la date de 1557; fonts baptismaux du 17éme ; Christ en croix typique du Couserans; les peintures fresques des arcades du porche sont des  ex-voto du 15éme. NB ; De nouvelles fresques (à la nef) sont découvertes entre 1988 et 1989…

Château de Coumes : démoli à la fin du XIXéme, reconstruit au 20éme à l’emplacement de l’ancien château des Solan-Sabouliès par la famille Begouên, célèbre pour ses recherches préhistoriques. Il abritait la collection des objets, meubles et habits de la vallée de Bethmale, récoltés par le comte (voir les BSA) qui fut un temps transférée à Augirein, et que l’on peut voir maintenant au palais des évêques à St Lizier. Une autre partie se trouve à Paris, au musée des Arts et Traditions Populaires.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Audressein / Audressein sur Histariège

Aucazein

Vestiges du château féodal (propriété privée)

Deux moulins

Oratoire

Église Saint-Aubin

Pont métallique construit en 1905 sur la Bouigane

Aucazein sur wikipedia

Saint-Lary

Eglise : Autel, retable du 17éme ; tribune en gradin  Tabernacle du maître-autel

Château  (privé)

Forêt domaniale

Vallée de Bouigane

Pic de Calabasse

Saint-Lary sur Histariège

En Haute-Garonne

Cazaunous

Sur le territoire de la commune de Cazaunous se trouve une chapelle dédiée à Sainte Anne.

Le lieu appartint, un temps, aux Prémontrés qui y établirent un prieuré au xive siècle, sur des terrains cédés par le seigneur de Malvezie. Ils y restèrent jusqu’à la Révolution (il n’y avait plus alors qu’un seul moine).

La chapelle tomba en ruines après la Révolution. Elle sera reconstruite en 1870. De l’ancien édifice il ne reste qu’un chrisme, en réemploi dans le mur extérieur d’une sacristie. On y vient en pèlerinage le 26 juillet, date de la fête de Sainte Anne.

Cazaunous sur wikipedia

Dans les Hautes-Pyrénées

Mauléon-Barousse

Château de Mauléon remanié au XIIIexive siècle, avec sa tour pentagonale du xie siècle

Eglise du xviiie siècle, et chapelle gothique (en ruine)

Gouffre de la Saoule, situé au bord de l’Ourse à la sortie du village sur la route de Ferrère : belle cascade sous une voûte (entaille dans le roc)

Lac collinaire dans le village de Mauléon, et terrains de tennis

Maison des Sources, gérée par le Syndicat des eaux : abrite un musée de l’eau avec une exposition permanente et des bornes interactives. Comprend aussi un espace de loisirs dans un parc de 11 hectares pouvant accueillir des manifestations culturelles l’été (théâtre de plein air)

Mauléon-Barousse sur wikipedia

Saint-Paul d’Oueil

L’église Saint-Gordien datant du xiiie siècle

Ci-contre à gauche :  château des xvie et xviiie siècles fait l’objet d’une inscription à l’inventaire supplémentaire desmonuments historiques depuis 1947.

Une ancienne école communale.

Le site inscrit de la vallée d’Oueil.

Saint-Paul-d’Oueil sur wikipedia

Trébons-de-Luchon

Eglise St Julien – XIème siècle On y trouve l’influence des maçons lombards, avec une abside en demi-cercle en cul-de-four, dégagée en 1988 par démolition de lasacristie qui a été reconstruite à l’arrière de l’édifice. L’église possède deux cloches datant du XIXème siècle. Un mécanisme récent (1991) leur permet de sonner l’heure et l’angélus. La toiture a été refaite en 1988 (le clocher en 1992) et un chemin d’accès a été aménagé en 1997. Une troisième cloche a été installée le 24 décembre 2005.

site de la commune

Bagnères de Luchon

Vue de Luchon en 1908, photographie d’Eugène Trutat

Les alignements ont été classés monument historique par liste en 18895 de même qu’un cromlech.

La chapelle Saint-Étienne de Barcugnas dont la porte romane du xiie siècle est inscrite aux monuments historiques par arrêté du 7 octobre 1931.

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption est un édifice néoroman construit de 1847 à 1857 sur l’emplacement de l’ancienne église romane. Les peintures murales sont deRomain Cazes.

Les thermes construits de 1854 à 1858 dont les peintures murales du grand hall ont été inscrites par arrêté du 6 octobre 1977.

Trois villas du xixe siècle ont été totalement ou partiellement inscrites. La villa Edouard de style néo-gothique, construite en 1864, la villa Pyrène11, et la villa Santa Maria. La villa Santa Maria (ou Narischkine) construite vers 1840, aux façades néo-palladiennes côté rue a abrité la princesse Narischkine et Alexandre Dumas fils.

Les toitures et façades des trois chalets Spont, construits entre 1848 et 1855, sont inscrites.

Le casino construit entre 1878 et 1880 en brique-pierre dans un style historiciste classique, puis agrandi en 1929 avec ajout du décor Art Déco de la façade antérieure. Le parc est dessiné autour d’une pièce d’eau serpentine avec grotte artificielle. Le parc du casino, ses deux pavillons d’entrée et le pavillon normand ont été inscrits par arrêté du 10 mai 1999.

Le Château Lafont qui date du xviiie siècle est inscrit par arrêté du 2 mars 1927 et son escalier est classé (8 juin 1931).

Ci-contreà gauche : Statue de la vallée du Lys, à côté des thermes de Luchon, par Jean-Marie MengueIl en est de même pour la résidence Charles Tron qui date de 1854.

À proximité : des balades dans le massif des Pyrénées (notamment l’Hospice de FranceArboretum de Jouéou, la tour à signaux de Castelvielh, la vallée du Lys

Bagnères de Luchon sur wikipedia / Ville de Luchon / Office de tourisme

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Lire aussi :

Tour de France 2010 Classement général

L’histoire du Tour

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