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TOUR DE FRANCE – CYCLISME – PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL

Samedi 24 juillet, l’étape du jour mènera les coureurs cyclistes et les (télé)spectateurs dans un contre-la montre individuel de Bordeaux à Pauillac. L’occasion de (re)découvrir les principaux trésors du patrimoine qui jalonnent ce parcours de 52 km

A ne pas manquer sur le parcours :

Bordeaux, Bruges, Labarde, Cantenac, Margaux, Tayac, Arcins, Cussac-Fort Médoc, Saint-Julien-Beychevelle, Pauillac

Pour découvrir les détails du parcours, suivez le guide


En Gironde

Bordeaux

Monument aux Girondins. C’est en 1881, à l’approche du centenaire de la Révolution, que la ville de Bordeaux émit le vœu d’ériger ce monument aux Girondins et à la République, à la mémoire des députés Girondins victimes de la Terreur, apportant ainsi les preuves de sa fidélité à la IIIe République et à ses anciens. Mais le monument ne fut construit qu’entre 1894 et 1902 sur la place des Quinconces, cette immense place au cœur de Bordeaux, où trônait jadis le château Trompette

Le monument a été conçu par l’architecte Victor Rich, le sculpteur bordelais Achille Dumilâtre ainsi que Félix Charpentier et Gustave Debrie. Ils ont élevé une colonne, placée au centre de deux demi-bassins, surmontée à 43 mètres du sol, par le Génie de la Liberté brisant ses fers. D’autres statues complètent l’ensemble : le Coq Gaulois, la Tribune, l’Éloquence et l’Histoire, tournées vers le fleuve, constituent la dédicace de ce monument aux députés Girondins ; de l’autre côté, regardant vers la ville, trois statues de femmes représentent la ville de Bordeaux, la Garonne ainsi que la Dordogne. Enlevés durant la Seconde Guerre mondiale pour récupérer le métal, tous ces éléments ne retrouveront leur place initiale qu’en 1983.

Dans le bassin tourné vers le Grand Théâtre, c’est « le Triomphe de la République » qui a été choisi comme thème, avec des statues représentant le travail et la sécurité, symbolisés par le Forgeron et le Lion. Dans le second bassin, orienté vers le jardin public, c’est le Triomphe de la Concorde qui protège la Fraternité et l’Abondance, source de la prospérité du Commerce et de l’ Industrie, symbolisés par les trois enfants à gauche, tandis que les Arts sont représentés par les trois autres enfants à droite. Dans ce bassin, les chevaux de Gustave Debrie amènent le Bonheur – exprimé par un dauphin – au chérubin.

Le Grand Théâtre La place de la Comédie se trouve sur l’emplacement du forum gallo-romain où étaient situés les Piliers de Tutelle (Tutela, déesse protectrice de la ville), rasés sur ordre de Louis XIV, après les troubles de la Fronde puis une sanglante révolte antifiscale, pour faciliter le tir des canons du château Trompette sur la cité rebelle.

Classé monument historique, le Grand Théâtre a été édifié par l’architecte Victor Louis entre 1773 et 1780. Exemple parfait d’un théâtre à l’italienne. Dernière restauration en 1991. Depuis il a retrouvé sa décoration intérieure d’origine (marbre, o] et bleu). Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus beaux théâtres français.

Le péristyle de sa façade, inspiré de l’Antiquité, est supporté par 12 colonnes corinthiennes. La balustrade est ornée de douze statues de pierre représentant les 9 muses et 3 déesses : (Junon, Vénus, Minerve). Certaines scènes du film Beaumarchais l’insolent y ont été tournées.

Allées de Tourny Cette esplanade fut aménagée entre 1743 et 1757 par l’intendant Tourny. Large de 65 mètres et longue de 265 mètres, elle est bordée du côté pair d’immeubles à façades Louis XV. Ces derniers ne comportaient à l’origine qu’un rez-de-chaussée et un étage. La plupart d’entre eux furent rehaussés après la destruction du château Trompette à l’emplacement de l’actuelle place des Quinconces car ils ne gênaient plus les tirs de canon. Les immeubles situés du côté impair ont été construits au XIXe siècle. Le carrousel est présent sur la place tout au long de l’année..
le Pont de Pierre Il relie la rive gauche au quartier de la Bastide. Premier pont sur la Garonne, il fut construit sur ordre de Napoléon Ier entre 1810 et 1822. Les premières assises de la maçonnerie des piles ont été mises en place grâce à des caissons compartimentés de 23 m de longueur, de 7,40 m de largeur et de 6 m de hauteur. Durant douze ans les bâtisseurs durent faire face à de nombreux problèmes en raison du courant très fort à cet endroit-là. C’est grâce à une cloche à plongée empruntée aux Britanniques que les piliers du pont purent être stabilisés. Il compte dix-sept arches (nombre de lettres dans le nom de Napoléon Bonaparte). Sur les côtés, chaque pile de briques est rehaussée d’un médaillon blanc en l’honneur de l’empereur. Il porte aussi les petites armoiries de la ville (les trois croissants entrelacés). Ce pont fut le seul jusqu’à la construction du pont Saint-Jean en 1965.


Cours de l’Intendance Il relie la place de la Comédie à la place Gambetta. Avec le cours Georges-Clemenceau et les allées de Tourny, il forme un triangle dont le centre est la place des Grands Hommes, triangle appelé par les Bordelais le « triangle d’or » puisque les magasins les plus prestigieux de la ville y sont regroupés. Le tracé du cours de l’Intendance correspond à celui des fossés nord de la première enceinte fortifiée de la ville, au IVe siècle.
Passage Sarget (à gauche), proche du Cours de l’Intendance
Au XIe siècle, les Bordelais comblent ces fossés et créent une rue à laquelle ils donnent le nom de « fossés de Campaure ». Par la suite, cette rue changea encore plusieurs fois de nom : « fossés de l’Intendance » en 1707, « fossés Marat » sous la Révolution.
La Cathédrale Saint-André de Bordeaux etla Tour Pey-Berland.
La Tour Pey-Berland du nom de l’archevêque de la ville en 1430 (mort en 1458) qui créa la première université de Bordeaux vers 1440. La tour Pey-Berland, isolée du reste de l’édifice, a été construite entre 1440 et 1450. Elle est quadrangulaire avec des contreforts, une galerie extérieure et une flèche octogonale avec au sommet, une statue de Notre-Dame d’Aquitaine réalisée en 1862 et restaurée dernièrement.

Consacrée par le pape Urbain II en 1096, la cathédrale est bâtie sur un plan en croix latine à nef unique de 124 mètres de long, 18 m de largeur au transept, 23 m de haut dans la nef et 29 m dans le chœur. Alors qu’elle avait été conçue pour avoir quatre clochers, deux seulement ont leur flèche (côté rue Vital-Carles) car on se rend vite compte que la cathédrale est trop lourde pour le sol marécageux et s’enfonce. La construction des deux autres clochers est alors abandonnée. Du premier édifice roman du XIe siècle il ne reste que les murs intérieurs de la nef.

La porte Royale (première moitié du XIIIe siècle) est un bel exemple gothique (embasements ornés de statues des apôtres ; tympan avec le Jugement Dernier). Le tympan du portail Nord (XIVe siècle) est orné de trois registres de bas-reliefs représentant la Cène, l’Ascension et le Triomphe du Rédempteur. Le chevet et le transept remontent aux XIVe et XVe siècles.

Parmi les évènements liés à cet édifice il y a le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Louis VII, futur roi de France, en 1137. La cathédrale est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998.

Abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux. Sur l’emplacement d’une abbaye fondée au VIIe siècle, détruite par les Sarrasins, reconstruite par les carolingiens puis détruite par les Vikings en 845 et en 864. De l’ancienne abbatiale des bénédictins édifiée entre le XIIe et le XIIIe siècle ne subsistent que les murs de la nef et quelques vestiges du mobilier. En effet l’église a été presque entièrement reconstruite par Paul Abadie au XIXe siècle, qui rajouta un clocher symétrique à l’original à gauche de la façade.

Sur la façade de de style roman saintongeais, les portails sculptés représentent l’avarice et la luxure. À l’intérieur se trouve un orgue réalisé en 1774 par Dom Bedos de Celles. L’ancien couvent bénédictin abrite aujourd’hui l’École des beaux-arts de Bordeaux.

Basilique Saint-Michel de Bordeaux Église de style gothique flamboyant construite entre la fin du XIVe et le XVIe siècle. La chaire est de Feyneau et représente saint Michel terrassant le dragon. Les vitraux furent détruits lors des bombardements en 1940. Le clocher isolé de 114 mètres de haut, construit au XVe siècle est le plus haut du Sud-Ouest. En 1881 fut découvert un cimetière gallo-romain et des catacombes sous la tour. Classé monument historique.

Église Notre-Dame de BordeauxL’église Notre-Dame (Saint-Dominique avant le Concordat), a été construite par Pierre Duplessy-Michel (1684-1707). Elle est inspirée de l’église du Gesù à Rome. Sa façade est baroque, de style jésuite. Elle est classée monument historique. Elle possède une acoustique remarquable d’où le nombre élevé de concerts organisés dans cet endroit. On peut y voir six tableaux du peintre André Jean, en religion dit : le Frère André, datés de 1712, 1714, 1718, 1731, 1732 et 1735. On trouve des bas-reliefs, un maître-autel en marbre blanc dû à Peru (1759) et des grilles en fer forgé autour du chœur dues à Moreau (1780).

Son cloître est la Cour Mably. Construit en 1684 sur les plans de l’architecte Michel Duplessy, ce bâtiment est le second couvent des Jacobins. Le premier est détruit en 1678. De 1797 à 1885 il est occupé par la Manutention militaire. À partir de 1886 il est rénové et transformé en Bibliothèque municipale. Il abrita également le Musée des Antiquités à partir 1887. La présence en ces lieux de la Chambre Régionale de la Cour des Comptes est très récente, 1994.

Place du Parlement Née sous le nom de place du Marché Royal, elle est rebaptisée place de la Liberté à la Révolution. Ordonnancée de style Louis XV.

Les immeubles qui la bordent, datent de la première moitié du XVIIIesiècle. Les façades sont très richement décorées. Elles sont ordonnées en travées construites sur trois niveaux avec hiérarchie des baies, séparées horizontalement par un jeu de bandeaux ponctués de mascarons et d’agrafes. Elles sont surmontées de balustrades. La fontaine centrale date du Second Empire. Le sol, refait en 1980, se compose de grandes dalles de calcaire doré.


Palais Rohan Ancien palais archiépiscopal, construit entre 1771 et 1784. C’est l’archevêque Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohanqui lui donne son nom puisque le palais fut construit à sa demande. Rohan commence par faire démolir les vieux bâtiments proches de la cathédrale puis les vieil archevêché. Il obtient du roi Louis XV, en 1771, l’autorisation de construire un palais digne de lui en vendant 30 hectares de terrains marécageux situés à côté. Joseph Étienne est le premier architecte, il sera remplacé en 1776 par Richard Bonfin. Le sieur Poirier est le conducteur de travaux. En 1780, le palais est quasiment fini mais Monseigneur de Rohan est nommé archevêque de Cambrai. Il terminera sa carrière comme aumônier de l’impératrice Joséphine. Il devint l’hôtel de ville de Bordeaux en 1835 après avoir été résidence impériale de Napoléon Ier.

Amphithéâtre dit Palais Gallien. L’Amphithéâtre dit Palais Gallien doit son nom à l’empereur Gallien, qui régna de 253 à 268. Cet édifice est cependant sans doute antérieur. La ville gallo-romaine de Burdigala, capitale de la province d’Aquitaine, a connu sa première période de prospérité au milieu du IIe siècle de notre ère. L’amphithéâtre, construit en bordure de la ville, pouvait accueillir sur ses gradins en bois 15 000 personnes. il a été brûlé en 276 lors des invasions barbares. Il a également souffert de destructions majeures lors de la Révolution. L’édifice est classé monument historique. Il ne reste que quelques travées et arcades, enserrées dans le tissu urbain. Une partie du monument est visible depuis les rues du Docteur Albert-Barraud, Émile-Fourcand ou du Palais-Gallien.

Rue Sainte-Catherine Principale rue commerçante de Bordeaux, c’est la plus longue rue piétonne d’Europe. Jusqu’en 1772, près de la place de la Comédie, se trouvait la Porte Médoc. Depuis la Galerie Bordelaiseréalisée en 1833 par Durand on aperçoit la Porte Dijeaux.

Porte Dijeaux Entrée monumentale de la ville au XVIIIe siècle, bâtie par Voisin entre 1748-1753 sur les plans de l’architecte André Portier. Le décor est de Clair Claude Francin. La porte Dijeaux est en pierre de Frontenac, pierre dure et dense, habituellement utilisée pour les fondations d’un bâtiment (pour les parties supérieures on utilise habituellement la pierre de Bourg). On peut remarquer dans cette pierre poreuse, des sédiments de coquilles. Son nom est en rapport avec le temple de Jupiter qui se dressait à cet emplacement à l’époque gallo-romaine. Le nom vient de la déformation du gascon « De Jòu » (de Jupiter) qui est la langue traditionnelle de Bordeaux.


Place de la Victoire À l’autre extrémité de la rue Sainte-Catherine se trouve la Porte de la Victoire. Quand Tourny a supprimé les portes médiévales, il souhaitait remplacer les quatre tours rébarbatives flanquant l’ancienne porte gothique, la porte Saint Julien datant de 1302 (qui avait pris son nom d’un hôpital voisin créé en 1231 pour soigner lépreux et pestiférés) qui s’ouvrait, au sud de la rue Sainte-Catherine, sur l’actuelle Place de la Victoire, là où jadis se réunissaient les deux routes du Languedoc et d’Espagne par un véritable arc de triomphe, à l’image de la grandeur de la capitale de la Guyenne. Le 8 juin 1748 fut entreprise sa construction par Portier. Elle a pris le nom de porte d’Aquitaine le 18 novembre 1753 afin d’honorer le second fils de la Dauphine, le duc d’Aquitaine Xavier de France qui venait de naître.

La porte d’Aquitaine est ornée, d’un côté, des armes royales dans une coquille bivalve et de dieux marins enlaçant l’écusson ; de l’autre, les armes de la ville émergeant d’une coupe sur laquelle retombent fruits et fleurs. Elle est faite en belle pierre de Saint-Macaire (pierre qui devient dure et rosée), percée d’une arcade de plus de onze mètres de haut et de cinq mètres de large, ornée de bossages en saillie. Après la Seconde Guerre mondiale), elle a pris le nom de Porte de la Victoire. Le 19 juin 2005, Hugues Martin inaugure, sur la place de la Victoire, l’Obélisque, un monument dédié à la gloire du vin.


La Porte Cailhau faisait partie des remparts de la ville. Au Xe siècle, la place du Palais bordait le Palais de l’Ombrière, résidence des ducs de Guyenne. Le futur roi de France, Louis VII, y séjourna à l’occasion de son passage à Bordeaux pour son mariage avec Aliénor d’Aquitaine. Au XIIIe siècle, le palais fut remplacé par un autre. À partir de 1462, le Parlement de Bordeaux y siégea. Ravagé par plusieurs incendies (1597, 1704), il fut démoli en 1800, permettant ainsi l’ouverture de l’actuelle rue du Palais de l’Ombrière. Au fond de la place du Palais se dresse la Porte Cailhau. Son nom évoque peut-être les cailloux, appelés « calhaus » en gascon, qui étaient accumulés à ses pieds par la Garonne et qui servaient à lester les navires. Plus probablement, elle évoque la grande famille bourgeoise bordelaise médiévale des Cailhau qui donna plusieurs maires à la ville XIIIe siècle – XIVe siècle).

Élevée dans un style gothique Renaissance (mâchicoulis, toitures aiguës de 35 mètres de haut, lucarnes, lanternes) au XVe siècle, en souvenir de la victoire remportée en 1495 par Charles VIII à la Fornoue, elle faisait office d’arc de triomphe et de porte défensive (présence d’une niche à l’effigie du roi). Classée monument historique. Elle fut restaurée au XIXesiècle (1822) et ses bas-reliefs abîmés sont conservés au Musée d’Aquitaine.

La Grosse cloche de Bordeaux C’est un des rares monuments civils (avec la porte Cailhau) que la ville conserve du Moyen Âge. Elle vient d’être restaurée. C’est le beffroi de l’ancien hôtel de ville; elle figure d’ailleurs sur les armoiries de la ville. Elle a été édifiée au XVe siècle sur les restes de l’ancienne Porte Saint-Éloy du XIIIe siècle (adossée à l’église Saint-Éloi du XIIe siècle). Elle est composée de deux tours circulaires de 40 mètres de haut reliées par un bâtiment central. À l’origine il y avait six tours crénelées. La cloche est coulée en 1775 par Turmel et elle pèse 7 800 kg. L’horloge est réalisée en 1759 sur les plans du mathématicien Larroque.

Porte de Bourgogne Appelée aussi Porte des salinières, elle est située face au Pont de Pierre et s’ouvre sur le Cours Victor Hugo. Tourny souhaitait qu’elle constitue un accompagnement pour la Place Royale (Place de la Bourse) et la consacra au Prince Monseigneur le Duc de Bourgogne le 24 janvier 1757. Sa conception se rapproche de celle des Arcs de Triomphe, tel que celui de Titus à Rome. Elle a été un temps l’Arc Napoléon.

La place de la Bourse Réalisée sous l’intendance de Boucher par l’architecte du roi, Jacques Ange Gabriel, entre 1730 et 1775, la place de la Bourse est la première brèche dans les remparts du Moyen Âge et est destinée à servir de somptueux écrin à la statue équestre, détruite à la Révolution, du roi de France Louis XV. Elle est inaugurée en 1749, symbole de la prospérité de la ville. Successivement appelée place Royale, place de la Liberté pendant la Révolution, place impériale sous Napoléon Ier, puis à nouveau place Royale à la Restauration. En 1848, à la chute de Louis-Philippe Ier, elle devient place de la Bourse.

Cette place est une des œuvres les plus représentatives de l’art architectural classique français du XVIIIesiècle. Au nord se tenait le Palais de la Bourse (actuelle Chambre de Commerce et de l’Industrie de Bordeaux) et au sud l’Hôtel des Fermes (actuelle Direction Interrégionale des Douanes et Droits Indirects qui abrite en son sein le Musée national des Douanes). Ce dernier est réalisé par Jacques Ange Gabriel entre 1735 et 1738 et les sculptures représentent Minerve protégeant les arts et Mercure favorisant le commerce de la ville.

Les frontons des autres bâtiments et les mascarons sont sculptés par Verbeckt, Vernet et Prome. Les frontons représentent : la grandeur des princes, Neptune ouvrant le commerce, la jonction Garonne-Dordogne, le Temps découvrant la Vérité.

Depuis fin juillet 2006 Bordeaux est dotée du plus grand miroir d’eau du monde, d’une surface de 3 450 m2. Le système imaginé par le fontainier parisien Jean-Max Llorca, permet de faire apparaître l’un après l’autre un effet miroir (avec 2 centimètres d’eau stagnant sur une dalle de granit) et un effet brouillard pouvant atteindre jusqu’à 2 mètres de hauteur.

Église Saint-Pierre La place Saint-Pierre n’existait pas du temps des gallo-romains. C’était autrefois l’entrée du port intérieur de la ville. L’église Saint-Pierre est construite sur le mur nord de l’ancien chenal de passage. Elle a été construite au XVe siècle et fut remaniée en grande partie au XIXe siècle mais le portail de style gothique flamboyant, la porte sud et le chœur sont d’origine.

Le petit hôtel Labottière est un hôtel particulier situé à deux pas du Jardin Public. Il constitue un remarquable exemple d’architecture néoclassique du XVIIIe siècle. Classé monument historique, il a été édifié entre 1783 et 1788 par l’architecte Etienne Laclotte pour Étienne Labottière. L’hôtel a fait l’objet d’une rénovation dans le goût de l’époque.

L’Hotel de Saige Construit par Victor Louis entre 1775 et 1777 en s’inspirant du palais Mancini (Rome). Situé au no 25 du cours du Chapeau Rouge (au niveau de l’intersection avec la rue Louis).

La basilique Saint-Seurin est la plus ancienne église de Bordeaux, dédiée à saint Seurin qui fut évêque de la ville. Sa construction remonte au début du VIe siècle, mais elle ne sera basilique qu’en 1873. L’édifice est classé monument historique et inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’église abrite un porche du XIesiècle orné de chapiteaux, un chevet et un transept du XIIe siècle, une nef du XIIIe siècle ainsi que des chapelles des XIe et XVe siècles. On y trouve aussi une crypte du XIe siècle hébergeant le tombeau de saint Fort ainsi que des sarcophages mérovingiens. Le site englobe également une vaste nécropole chrétienne dont les sépultures s’échelonnent du IVe siècle au XVIIIe siècle. La basilique Saint-Seurin était sur le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle qui s’y arrêtaient au Moyen Âge pour vénérer le bâton de saint Martial, voir l’olifant de Roland, et les reliques de saint Seurin et de saint Fort.

L’église Saint-Bruno Le Cardinal François de Sourdis avait, à partir de 1611, facilité la création d’un couvent de Chartreux (ordre déjà venu à Bordeaux en 1381 (sur des marais situés aux portes de la ville, quartier qui prendra le nom des Chartrons), après avoir été chassé par la guerre de Cent Ans du Périgord où il était installé), grâce au don d’un religieux, Blaise de Gascq.

Ouvert dès 1611, le monastère reçut une chapelle devenue église dédiée à saint Bruno (fondateur de l’Ordre), consacrée le 29 mars 1620 par le cardinal de Sourdis. La façade est inspirée du style italien et tend vers le baroque, tout comme le chœur. Dans une nef unique de quarante-six mètres de long, sont réunies de fort belles œuvres d’art dont plusieurs furent commandées par le Cardinal de Sourdis aux Bernin père et fils. Le retable du chœur est décoré de marbres enlevés aux Turcs qui les destinaient à La Mecque. Le retable du maître-autel est décoré d’une « Assomption » due à Philippe de Champaigne (1673). Des deux côtés de l’autel, statues de marbre de Gian Lorenzo Bernini, dit « Le Bernin ». Diverses toiles des XVIIIe et XIXesiècles, un beau portrait de saint Bruno (XVIIe siècle), boiseries du XVIIe siècle. La nef voûtée en berceau de 46 m de long est ornée de fresques en trompe-l’œil (XVIIe siècle) dues au peintre italien Gian Antonio Berinzago décrivent un décor architectural antique comprenant des décorations d’un palais coiffée de bustes. À gauche du chœur, dans une salle voûtée, se trouve le tombeau des Sourdis (1691).

Palais de justice de Bordeaux Le palais de Justice a été construit entre 1839 et 1846 sur l’emplacement de l’ancien fort du Hâ d’après des dessins réalisés en 1836 par l’architecte Joseph-Adolphe Thiac, qui avait présenté une dizaine de projets, entre 1831 et 1864, tous rejetés. Sa construction a coûté le double de la somme prévue (deux millions de francs). Sur sa longue façade principale (inspirée du temple d’Aphaïa), un péristyle monumental (inspiré du Parthénon) à douze colonnes doriques, surmonté de trois frontons triangulaires, s’ouvre, en retrait de deux larges avant-corps, sur un escalier très large. Sur la toiture plate des avant-corps, quatre personnages sont sculptés par le bordelais Dominique Fortuné Maggesi :Montesquieu et Michel de L’Hospital à droite, Malesherbes et D’Aguesseau à gauche.

De style néoclassique marqué par l’influence gréco-romaine, l’ensemble est conçu pour manifester la solennité et rigueur de la justice. La Cour d’assises était au centre, les salles d’audiences de la Cour royale et du Tribunal civil réparties à droite et à gauche d’une vaste salle des Pas-perdus rectangulaire et la prison du Hâ, conçue sur le modèle du système cellulaire de Pennsylvanie, à l’arrière de l’édifice.

Façade de la synagogue de BordeauxLa Grande synagogue de Bordeaux La synagogue de Bordeaux (rue du grand rabbin Joseph Cohen) compte parmi les plus grandes synagogues d’Europe.

Œuvre de l’architecte Charles Durand, ce grand édifice d’inspiration gothique et orientale, terminé en 1882, est le siège de la communauté métropole du judaïsme sépharade venue d’Espagne. Il fut transformé en lieu de détention de fin 1943 jusqu’à la Libération (mobilier détruit ou pillé en novembre 1943, mais architecture intacte) . La couverture de l’édifice est une structure métallique porteuse en tôle rivetée réalisée par les ateliers de Gustave Eiffel ; elle permet de dégager un espace intérieur de grande ampleur. L’ossature métallique est dissimulée sous un stucage peint. Elle abrite une monumentale menorah (chandelier à sept branches) de plus de dix mètres de hauteur.

Bordeaux sur wikipédiaSite de la Ville

Bruges




L’Eglise St-Pierre
Edifiée au XIème siècle, cette église de style roman est l’une des plus anciennes du Médoc.

Le Parc Treulon
Etendu sur plus de 4 hectares, le Parc Treulon abrite en son sein un château du XVème siècle ainsi que de nombreux arbres centenaires.

Le Domaine du Grand Darnal
La maison noble et ses chais ont été bâtis au XIXème siècle sur un vaste domaine qui comportait jadis un vignoble de grande renommée.


La Réserve Naturelle
Sur plus de 270 hectares, elle est un lieu unique d’observation et d’apprentissage de la biodiversité.

Site de la Commune



Labarde

Château Giscours Les origines du domaine remonteraient au xive siècle, mais la reconnaissance du vignoble par acte de vente date de 1552. À la Révolution française, la propriété, un bien de la famille de Saint-Simon, est confisquée et devient bien national. C’est en 1847 que Jean-Pierre Pescatore, grand banquier parisien, modifie profondément le domaine en reconstruisant le château actuel. L’attribution du classement de 1855 assied la notoriété de Giscours. De nombreux propriétaires se succèdent au xxe siècle, jusqu’au rachat de Giscours par Nicolas Tari en 1952, qui modernise l’exploitation et lui donne de l’ampleur. Son fils Pierre lui succède en 1970 et poursuit l’effort de modernisation.

Château Dauzac Au xiiie siècle, le château Dauzac dépend de l’abbaye Sainte-Croix de Bordeaux. En 1740, le domaine est apporté en dot par Mlle Drouillard lorsqu’elle se marie avec le comte Lynch, descendant d’une ancienne famille irlandaise. Son fils Jean-Baptiste Lynch fut maire de Bordeaux de 1809 à 1815. En 1863, Nathaniel Johnston rachète Dauzac. C’est dans son domaine qu’est inventée la bouillie bordelaise. Après être passé entre les mains de plusieurs propriétaires au cours du xxe siècle, le château Dauzac passe, avec le concours d’André Lurton et de sa fille Christine, sous le contrôle de la Mutuelle d’assurances des instituteurs de France en 19881. Christine Lurton dirige le domaine depuis 1992.

Château Siran C’est au XIX siècle, le 14 janvier 1859 précisément, que le château devient propriété de la famille Miailhe. Leur ancêtre, Léo Barbier, achète le domaine pour 100 000 francs au Comte et à la Comtesse de Toulouse-Lautrec, les grands-parents du célèbre peintre Henri de Toulouse-Lautrec. C’est 4 ans après le fameux classement des crus classés de 1855 que ce château entrera dans une famille de professionnels du vin. Le terroir de la propriété situé sur le plateau de Labarde, dans l’appellation Margaux, est littéralement entouré de Crus Classés en 1855. Il est probable que si les vins de Siran avaient été présentés à la fameuse exposition de 1855, ils auraient certainement fait leur entrée dans le précieux classement. Ainsi, dès le milieu du 19eme siècle, les descendants se succèderont dans le respect de la tradition familiale. En 2007, la 5ème génération représentée par Edouard Miailhe, assure la direction de la propriété à la suite de ses parents William-Alain et Brigitte Miailhe. Le Château Siran devient l’un des rares grands crus du médoc à appartenir à la même famille depuis plus de 150 ans

Labarde sur wikipedia

Cantenac

Château Palmer Au xviiie siècle le château était déjà une propriété viticole reconnue pour ses vins, qui étaient dégustés à la cour de Versailles. Cette propriété appartenait à Madame de Gasq et se nommait alors Domaine de Gasq. Il sera revendu en 1814 au Général Charles Palmer, qui lui donnera son nom actuel. En 1843, le Général Palmer est contraint de revendre la propriété à la caisse hypothécaire et 10 ans plus tard, les Frères Pereire, font l’acquisition du domaine et y font construire un château en 1856. Cette somptueuse demeure est l’oeuvre de Charles Burguet, un célèbre architecte ayant réalisé de nombreux bâtiments à Bordeaux Suite à la Grande Guerre, la crise des années 30, les frères Pereires se sépare à leur tour du Château. C’est en 1938 que quatre familles du négoce bordelais s’unissent pour reprendre la propriété: Fernand Ginestet, les Frères Miailhe, les Mähler Besse et les Sichel.

Château Brane-Cantenac Fondé au XVIIIème siècle par la famille de Gorce qui lui donna son nom, ce grand domaine viticole produit bien avant le classement de 1855 l’un des vins les plus réputés du Médoc. Sa cotation le place en tête des seconds crus. Rien d’étonnant à ce que le dynamique Baron de Brane, surnommé le  ‘Napoléon des Vignes,’ s’en porte acquéreur en 1833 après avoir vendu Brane-Mouton (aujourd’hui Mouton-Rothschild)! Pionnier de la viticulture, il connaît la réputation et le grand potentiel de ce terroir d’exception, situé en grande partie sur la fameuse croupe de Brane. En 1838, désireux de laisser une empreinte indélébile, il choisit de le rebaptiser ‘Brane-Cantenac’.

Vendu en 1866 à la famille Roy, également propriétaire du Château d’Issan, Brane continua à prospérer. Avant la guerre de 1914, son prix atteint celui des premiers crus. Le château gardera longtemps son titre ‘non-officiel’ de ‘Premier des Seconds’. La Société des Grands Crus de France (consortium de négociants et de viticulteurs), propriétaire de plusieurs domaines prestigieux tels que Châteaux Margaux, Giscours, Lagrange, etc. rachète Brane en 1920. En 1925, Léonce Récapet et son gendre François Lurton, reprennent la totalité de Brane-Cantenac et la majorité de Château Margaux. Lucien Lurton (fils de François) hérite de Brane-Cantenac en 1956.

Château d’Issan (voir le site de la propriété)

Château Kirwan La fondation du domaine date du xviie siècle par la famille de la Salle. En 1710 Renand de la Salle vend le domaine à Sir Collingwood. Une de ses filles épouse quelques années plus tard un irlandais installé dans la région, Mark Kirwan, qui devient propriétaire du domaine et le développe dans la deuxième moitié du xviiie siècle. Mark Kirwan réunit les domaines de Lassalle et de Ganet pour former le périmètre, 35 ha inchangé depuis 1810, de l’actuel domaine. À sa mort en 1815, l’exploitation reste dans la famille, jusqu’en 1858 date du rachat du vignoble par Camille Godard. En 1882, Godard lègue le domaine à la ville de Bordeaux qui s’en défait en 1904, le vendant au négociant en vin Schÿler. Dès lors le domaine reste dans la famille Schÿler qui après des années difficiles entre 1918 et 1945, le restructure et lui donne de l’ampleur au début des années 1950. Depuis 1995, c’est Nathalie Schÿler qui gère le domaine

Château Pouget Il y a plus de trois siècles, en 1650, le domaine Pouget appartenait au chanoine de Saint-Émilion, Etienne Monteil. Il cèda le domaine à son frère Martin Monteil dont la petite fille Thérèse Dorlhiac fit de François Antoine Pouget son légataire universel. Bourgeois de Bordeaux et conseiller du Roy, ce dernier donna ainsi son nom au domaine. Il eut une fille, Claire, qui épousa Pierre François de Chavaille, et durant plus d’un siècle, le domaine resta dans la famille Pouget de Chavaille. La Révolution persécuta la famille de Chavaille et mit les biens sous séquestre décidant la main-levée après adjonction d’une partie des vignes du château au Domaine national. Depuis 1906, la famille Guillemet en est propriétaire et consacre ses efforts à la mise en valeur de ce grand cru classé. Pierre Guillemet puis son fils Lucien s’attachent tout particulièrement à faire de Pouget unMargaux très typé.

Château Prieuré-Lichine

Château Rauzan-Gassies Le nom du domaine provient d’une part de la maison noble des Gassies dont Gaillard de Tarbes était le seigneur en 1530 et d’autre part de Rauzan, conseiller au parlement de Bordeaux vers 1650. La fondation du château Rauzan-Gassies par Pierre Desmezures de Rauzan, négociant et fermier de la famille Latour, comme domaine viticole date du xviie siècle. Le rachat des terres alentours lui permit de créer deux vignobles: Rauzan Gassies et Pichon-Longueville, deux futurs grands crus classés. À cette époque le château Rauzan-Gassies et le château Rauzan-Ségla constituaient une seule et même propriété avant leur division pour des raisons successorales à la fin du xviiie siècle. La réputation des vins de Rauzan-Gassies se fit alors par la vente des barriques à bord de bateaux affrétés jusqu’à Londres. Depuis 1946, le château Rauzan-Gassies appartient à la famille Quié qui gère le domaine avec à sa tête Jean-Michel Quié et sa fille Anne-Françoise Quié, œenologue1. La famille Quié possède également lechâteau Croizet-Bages et le château Bel-Orme.

Château Boyd-Cantenac Le domaine fut acheté sur les terres de Cantenac en 1754 par Boyd, négociant irlandais émigré en France. Il passa en 1806 à John Lewis Brown, allié aux Boyd, propriétaire du château Cantenac-Brown. Il appartint ensuite à la famille Ginestet et, en 1932, fut acheté par la famille Guillemet.

Château Cantenac-Brown Jacques Boyd (écuyer du Roi) acheta en 1754 quelques terres sur la paroisse de Cantenac, créant ainsi un domaine viticole qui donnera naissance à deux propriétés : Boyd-Cantenac et Cantenac Brown. Au début du xixe siècle, le peintre écossais John Lewis Brown achète le vignoble. Il y fait construire un château de style Renaissance anglaise (Tudor). Il le vend en 1843 à un banquier du nom de Gromard. Ce dernier est à la tête du domaine en 1855, date à laquelle la propriété est classée 3e grand cru sous le nom de Boyd. En 1860, le vignoble fut vendu à Armand Lalande qui lui donne le nom définitif de Cantenac Brown et qui le modernise. Madame Edouard Lawton (née Lalande) transmet la propriété en 1935 à son fils Jean, qui la céda en 1968 à la famille du Vivier. En 1987 la propriété fut vendu à la Compagnie du Midi, qui entreprend de rénover les chais. Il est repris par AXA Millésimes en 1989. Ce château change une nouvelle fois de main en 2005, et appartient aujourd’hui à la famille Simon Halabi.

Cantenac sur wikipedia

Margaux


L’église de Margaux

Château MargauxChâteau Margaux Les premières traces du château remontent au xiiie siècle avec la mention d’une forteresse connue sous le nom de « Château de La Mothe Margaux ». C’est le marquis Douat de La Colonilla qui fit raser l’antique château fort et combler les canaux et les douves.

Le château actuel est de style palladien et a été bâti entre 1810 et 1816. C’est l’édifice d’architecture néoclassique le plus important du bordelais. Il a été conçu par l’architecte Louis Combe sur quatre niveaux agrémentés de larges baies. La façade principale est constituée d’un péristyle colossal de quatre colonnes ioniques, surmontés d’un fronton triangulaire. Les chais, d’une longueur de 100 mètres et d’une largeur de vingt trois mètres, possèdent une belle charpente de chêne soutenue par des colonnes doriques. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1946.

Margaux sur wikipedia

Tayac

Le trésor de Tayac : En 1893, est découvert sur le territoire de la commune un important trésor d’époque gauloise. Il est constitué d’un torque, de petits lingots, de fil d’or et de divers statères et représente environ 4 kg d’or. En grande partie dispersé et fondu, ce qu’il en reste est exposé au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale de France.

Tayac sur wikipedia

Arcins

Cette église remplace l’ancienne église templière ou hospitalière démolie en 1820.

le Chateau d Arcins

le Chateau Arnauld

le Chateau Barreyres

Arcins sur Patrimoine du Médoc

Cussac – Fort-Médoc

Fort MédocLe Fort Médoc. Membre du Réseau des sites majeurs de Vauban. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO avec le Fort Paté et la Citadelle de Blaye en 2008.

Outre ses fortifications, il contient deux casernes qui pouvaient héberger 300 hommes.

La construction du Fort Médoc commença en 1690 et dura 32 ans. Dès 1691, la garnison en pris possession.Elle fut dirigée par Vauban. Son occupation militaire s’arrêta en 1916. Construit dans l’alignement de la citadelle de Blaye (sur la rive droite) et du Fort Paté (sur l’île homonyme, au milieu de la Gironde), cet ensemble constituait la deuxième ligne de défense de l’estuaire de la Gironde pour protéger l’accès à Bordeaux. Le fort est en cours de restauration par l’association des Amis du fort Médoc.

Il est partiellement inscrit monument historique en 1956 et partiellement classé en 1968

l’église Saint Symphorien Jusqu’au XVIIIème siècle, Cussac possédait deux paroisses et donc deux églises. Au nord, la paroisse de Sainte Gemme et à l’autre extrémité, toute proche de la paroisse de Lamarque, s’élevait l’église Saint Symphorien, autour de laquelle se trouvaient le cimetière et une grande partie de la population. De cette période, un sarcophage avec niche pour la tête et un bénitier se trouvent dans l’église actuelle

le Château Beaumont

le Château Lachesnaye

le Château Lamothe Bergeron

le Château Lanessan

le Musée du Cheval

Cussac – Fort-Médoc sur wikipedia / patrimoine du Médoc

Saint-Julien-Beychevelle

l’église date de 1848.

le Château Beychevelle

le Château Branaire Ducru

le Château Ducru-Beaucaillou

le Château du Glana

le Château Lagrange

le Château Langoa

le Château Saint-Pierre

le Château Teynac

le Château Talbot

le port de Beychevelle

le cimetière

Saint Julien – Beychevelle sur Patrimoine du médoc

Pauillac

En 1777, Gilbert du Motier, marquis de La Fayette appareilla de Pauillac sur les bords de la Gironde afin de joindre d’abord l’Espagne, puis les Amériques, pour secourir le peuple américain durant la guerre d’indépendance américaine. Une stèle en bronze représentant son vaisseau La Victoire est d’ailleurs érigée au bord du port de la ville, sur l’Esplanade de La fayette. Sur la stèle peut être lu :

D’ici, le 25 mars 1777, s’est embarqué Marie Joseph Paul Yves Gilbert Motier
Marquis de LAFAYETTE, avec l’espoir de rallier les Amériques
A bord de la « VICTOIRE »

Château Lafite RothschildLe château Lafite Le château Lafite tire son nom de la famille de La Fite, alliée jadis à la Maison de Foix par le mariage de Joseph de Foix, baron de Mardogne, chevalier de l’Ordre du Roi, qui avait épousé Françoise de La Fite, fille de Thibaud. Pierre de La Fite, Intendant des Ordres du Roi, Trésorier-Général des Parties-Casuelles, propriétaire du domaine vinicole de Pauillac, était seigneur de Goussencourt. Requis en 1734, il produisit les preuves de sa noblesse par douze générations, et fut déchargé par arrêt du Conseil d’État en date du 12 février 1740.

Jean-Jacques de La Fite, dernier représentant mâle de cette maison naquit à Pau le 5 novembre 1690 et décéda le 20 octobre 1740 à Paris. Marguerite de La Fite, appartenant à cette famille, avait épousé Jean de Gachassin, fils cadet d’Adrien-Arnaud de Gachassin, capitaine des Milices d’Albret, devenu en 1555, seigneur de l’Abbaye d’Orthez, érigée en sa faveur en Terre Noble par lettres-patentes d’Antoine et de Jeanne, roi et reine de Navarre.

À partir du xviie siècle, la propriété du château Lafite tomba entre les mains de la famille de Ségur, avec le manoir des Lafite datant du xvie siècle et qui existe toujours. C’est à partir de 1680 que l’on a une première trace de l’existence d’un vignoble important qui fut planté par Jacques de Ségur. Au xviiie siècle, le marquis Nicolas-Alexandre de Ségur perfectionna la technique de vinification.

Le 8 août 1868, le Baron James de Rothschild acquiert le Château Lafite mis en vente publique dans le cadre de la succession de Ignace-Joseph Vanlerberghe.

De 1946 à 1974, Élie de Rothschild prend les rênes du Château Lafite Rothschild. En 1975, le Baron Éric de Rothschild, neveu du Baron Élie, le remplace. De nos jours la gestion technique du vignoble est assurée par Charles Chevallier.

Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis novembre 1989.

Le château Mouton-Rothschild et son musée qui expose des objets liés au vin et provenant des toutes les civilisations.

Le château Pichon Longueville Comtesse de Lalande qui réunit l’une des plus remarquables collections privées de verrerie d’art au monde (pièces anciennes et contemporaines signées des créateurs les plus célèbres…)

Le Château Lynch-Bages et le village de Bages, avec sa fontaine. En 1691, John Lynch, membre de l’Ordre des Oies sauvages (The wild geese) et originaire de Galway, quitte l’Irlande pour le Médoc. La désignation Les Oies Sauvages fut attribuée aux irlandais qui servirent plusieurs armées de pays d’Europe pendant le xviie siècle et plus particulièrement le xviiie siècle. En Irlande, les guerres de Guillaume III d’Angleterre prirent fin, en octobre 1691, avec la défaite d’Aughrim. Grâce aux termes du traité de Limerick, les officiers jacobites ne souhaitant pas servir sous les ordres Guillaume, furent libres d’aller en France.

Arrivé en France, John Lynch se tourna vers le commerce. Son fils Thomas hérite en 1749 d’un domaine viticole venant de sa femme Élisabeth. Le château Lynch est né. Pendant trois-quarts de siècle, le domaine fut la propriété de la famille Lynch. Au xviiie siècle, le comte Jean-Baptiste Lynch (né en 1749 au château Dauzac), maire de Bordeaux, royaliste et plus tard bonapartiste, hérite du domaine en 1779 lors de son mariage et en confie la gestion à son frère le chevalier Michel Lynch, maire de Pauillac pendant la Révolution française. À la mort de Jean-Baptiste, le domaine Lynch est partagé en deux : le château Lynch-Bages et le château Lynch-Moussas. le château Lynch-Bages deviendra par héritage de la famille Cayrou un domaine appartenant au Général Félix de Vial jusq’en 1934.

Depuis 1934, il est la propriété de la famille Cazes. Il est actuellement géré par Jean-Michel Cazes.

Le château Pontet-Canet La demeure et les bâtiments viticoles ont été construits au xviiie siècle et au xixe siècle

L’Église Saint-Martin de Pauillac, place maréchal Foch, a été construite par l’architecte bordelais Armand Corcelles (architecte du temple des chartrons à Bordeaux). Sa façade occidentale est surmontée d’un immense fronton.

Le petit musée des automates : musée d’art mécanique où les animaux s’imaginent à la place des humains…

La Grotte d’Artigues, véritable réplique de la Grotte de Lourdes, elle reste incontournable

Pauillac sur wikipedia

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Lire aussi :

Tour de France 2010 Classement général

L’histoire du Tour

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