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VENTES AUX ENCHERES

Le 8 juin 2011 à Drouot Richelieu (Paris), J.J. Mathias, Baron Ribeyre & Associés et Farrando Lemoine organisaient une vente d’art d’Asie, Beaussant-Lefèvre une vente de 172 photographies provenant de la collection Pierre-Marc Richard, Ader une vente classique, Damien Libert une vente classique et  Piasa une vente de Haute Époque

Ventes d’art d’Asie par J.J. Mathias, Baron Ribeyre & Associés et Farrando Lemoine

La plus haute enchère a été portée sur le lot n°15, une coupe en porcelaine blanche, d’époque Xuande (ci-contre à gauche), qui a été vendu 592 557 € frais compris. A décor bleu sous couverte, elle comportait un décor de deux tiges de chrysanthèmes en fleurs ou en boutons avec leur feuillage sur fond jaune, et sur la bordure d’une frise de vagues roulantes présentant neuf crêtes écumantes et tourmentées. Au revers de la bordure, en bleu, se trouvait la marque Da Ming Xuande nian zhi.

Belle enchère également pour le lot n°14, un important vase meiping en porcelaine blanche, d’époque Wanli (ci-contre, à droite), qui a trouvé preneur à 411 162 € frais compris. Il comportait un décor en bleu sous couverte, d’un dragon à quatre griffes s’enroulant autour de la panse entre deux frises de pétales de lotus stylisées et portait la marque Da Ming Wanli nian zhi au-dessus de la tête du dragon.

Vente classique par  la société de ventes volontaires Ader.

La plus haute enchère a été portée sur le lot n°2, une toile de Jan Sanders Van Hemessen (1504-1563), intitulée « Suzanne et les vieillards » (ci-contre à gauche), qui a été adjugé 495 680 € frais compris. Elle était signée et datée en bas à gauche IOES.DE.HE/MESSEN.INV/ENTOR.A°…54…  Les oeuvres les plus connues d’Hemessen étaient celles des années 1540-1560. Evoluant vers une certaine crispation des formes et un dur clair-obscur, elles étaient représentatives du maniérisme flamand et inspirées de l’Italie.

Vente classique par  la société de ventes volontaires Damien Libert

Un cabinet d’apparat rectangulaire en marqueterie de bois de couleurs, ivoire, ivoire teinté vert et écaille sur fond d’ébène (ci-contre à droite), lot n°163, a été adjugé 309 800 € frais compris. Il s’agissait d’un travail des ateliers parisiens du Louvre, dirigés par Pierre Gole, puis par André-Charles Boulle. Il était présenté sur un piétement en écaille et ébène à quatre
colonnes baguées à pans coupés et deux pilastres, en partie d’époque Louis XIV.

Le lot n°94 (ci-contre à gauche), une coupe libatoire chinoise en corne de rhinocéros, datéedu XVIIème siècle, a également été acquis à 309 800 € frais compris. Elle comportait un décor sculpté en relief d’une frise de masques de taotie sur fond de grecques avec des ailes de cigale, et un relief de dix qilong.

Enfin, le lot n°91, un vase à panse basse en porcelaine émaillée rouge, a trouvé preneur à 185 880 € frais compris. Il était décoré en émaux polychromes dans le style yangcai de fleurs et rinceaux feuillagés, le col était orné de deux anses en forme de ruyi. Au revers de la base, y figurait la marque apocryphe de Qianlong en rouge de fer en zuanshu.

Vente intitulée « Persistances Rétiniennes », qui regroupait un ensemble de 172 photographies provenant de la collection Pierre-Marc Richard, expert en photographie sur le marché de l’art depuis 1991, par  la société de ventes volontaires Beaussant-Lefèvre.

La plus haute enchère a été portée sur le lot n°69 (ci-contre à gauche), un daguerréotype pleine plaque par Charles Choiselat (1815-1858) et Stanislas Ratel (1824-1904), « Intérieur de l’Église Saint-Sulpice, 1844 », qui a été adjugé 235 448 € frais compris.

Belle enchère également pour le lot n°61 (ci-contre à droite), une « Vue intérieure de la gare de Tours, août 1849 », par Stanislas Ratel (1824-1904), qui a été acquis à 161 096 € frais compris. Ce daguerréotype demi plaque était titré et daté à l’encre au dos.

Nous retiendrons également une peinture à l’huile sur tirages photographiques de Gustave Le Gray (1820-1884), «Panorama de Baalbeck, Temple de Bacchus et les six colonnes », lot n°101 (ci-dessous), qui est parti à 100 375 € frais compris. Elle était signée et datée Gustave Le Gray.

Un tirage albuminé d’après négatif de Charles Marville (1813-1879), « Ciel de Paris, circa 1855 », lot n°143, a été préempté par le musée d’Orsay à 14 870 € frais compris. Il était numéroté 10 dans le négatif.

Préemption du musée de l’Armée pour le lot n°26, une vue stéréoscopique sur papier albuminé d’après négatif, représentant la « bataille de Mélignano (Italie), 10 juin 1859 », à 991 € frais compris. Connue pour être l’une des premières photographies de guerre qui osa montrer de vrais cadavres, elle était légendée au verso Cimetière de Melignano le lendemain de la bataille.

Vente de Haute Époque par  la société de ventes volontaires Piasa

La plus haute enchère a été portée sur le lot n°31 (ci-contre à gauche), une exceptionnelle suite de sept panneaux de plafond en peuplier peint, provenant de Lombardie et datée du milieu du XVème siècle, qui a été adjugé 99 675 € frais compris. Ils représentaient des personnages en buste, de forme carré et concave. Figurés de face, de trois-quarts ou de profil, certains bustes semblaient comme éclore d’un bouton floral et plusieurs tenaient un phylactère avec une inscription en lettres gothiques les identifiant : Gul locorto, La sebilia, Atalanta, Ipodomi.

Le lot n°79, un panneau en bois espagnol, sculpté en haut relief, polychromé et doré, daté du dernier tiers du XVIème siècle, a été vendu 60 020 € frais compris. Il représentait vraisemblablement un épisode de l’histoire d’Esther.

Nous retiendrons également le lot n°33 (ci-contre à droite), un livre d’heures, daté de la fin du XVe siècle, qui a pour sa trouvé preneur à 41 430 € frais compris. Il s’agissait d’un manuscrit de 144 feuillets, enluminé sur vélin, en latin et en français. La reliure, datée de la fin du XVIe siècle était en en maroquin havane-rouge à semis de fleurs de lys, frappée sur les plats du nom du  propriétaire DIANE LE PICART dans des cartouches.

Nous retiendrons également le lot n°19, une statue acéphale en pierre calcaire sculptée, datée vers 1 300/1 330, qui a été préempté par le musée de Cluny à 7 800 € frais compris. Le personnage était revêtu d’une longue robe descendant jusqu’aux pieds et d’un manteau de la même longueur attaché sur son épaule gauche par une rangée de larges boutons.
99 600 €

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