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TOUR DE FRANCE – CYCLISME – PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL

Vendredi 15 juillet, l’étape du jour mènera les coureurs et (télé)spectateurs de Pau à Lourdes. L’occasion de (re) découvrir les principaux trésors du patrimoine qui jalonnent cette belle étape de 152,5 km :

A ne pas manquer sur le parcours : Pau, lacq, Monein, Laruns, Eaux-Bonnes, Aucun, Arras-en-Lavedan, Lourdes

Pour découvrir les détails du parcours, suivez le guide

 

Pyrénées Atlantiques

Pau

Le Parlement de Navarre

Réalisée d’après les plans de l’architecte Émile Boeswillwald, la construction de l’église Saint-Martin, d’influence néogothique, débute dans les années 1860. Le carillon automatique de Saint-Martin égrène chaque dimanche les notes de la « Petite Musique de nuit » et de « Ah ! vous dirais-je, maman », signés Mozart.

L’église Saint-Jacques, également d’influence néogothique, étonne du fait de ses deux tours momentanément découronnées. Faisant suite à l’ancienne chapelle du couvent des Cordeliers, elle fut achevée en 1867.

Coiffée d’une monumentale statue de la Vierge à l’enfant, l’église Notre-Dame, d’inspiration art déco, s’élève, dans la première moitié du XXe siècle, en continuité avec l’ancienne église vouée au pèlerinage qui la préfigure.

L’église Saint-Joseph, œuvre de l’architecte Jacques Laffillée, est construite en 1935. De style néo-byzantin, elle est reconnaissable du fait de ses coupoles et de par son clocher en ciment armé haut de 50 mètres.

L’église Saint-Pierre a été édifiée en 1970 par l’architecte prix de Rome André Remondet. En grande partie recouverte d’ardoises, elle marie sa structure moderne avec les bâtiments de béton qui l’entourent.

  • Église Saint-Jacques

    Église Saint-Martin

    Église Notre-Dame

    Église Saint-Joseph

L’ancien couvent des Réparatrices, à la chapelle imposante, abrite aujourd’hui l’École Nationale de Musique et de Danse et allie ainsi architecture ancienne et architecture contemporaine.

La chapelle Saint-Louis-de-Gonzague, à l’architecture classique, accompagne l’implantation d’un collège de Jésuites. Commencée dans les années 1660, elle n’est achevée qu’en 1851.
Ancien lieu de culte des Ursulines de Pau, la Chapelle de Notre-Dame-du-bout-du-Pont construite en 1872 a été déplacée en 1932.

La chapelle du château de Pau, visible de l’entrée principale, est attenante au donjon de briques.

Répondant à la demande des résidents anglais, la Christ Church est bâtie sur la rue Serviez de 1837 à 1841. Depuis, elle est devenue un temple réformé.

De même, l’église anglicane Saint Andrew est édifiée en 1866. Son presbytère est connu pour être façonné selon le goût local, la façade étant parsemée de galets du gave.
Le cinéma Le Mélies a été aménagé dans une ancien lieu de culte d’un « quartier anglais ».

Pau compte encore une église russe orthodoxe, une mosquée, une synagogue et un certain nombre de plus petites églises telle que Saint-Jean-Baptiste…

Le château de Pau domine le gave. Ses deux tours les plus anciennes datent du XIIe siècle. Le donjon quadrangulaire en brique a été élevé par Sicard de Lordat au XIVe siècle. La forteresse ainsi constituée fut transformée en palais Renaissance par Marguerite d’Angoulème puis restaurée sous Louis-Philippe et Napoléon III. En résumé, le château fut donc forteresse des vicomtes du Béarn, château fort de Fébus, berceau du bon roi Henri IV (Nouste Enric) et résidence royale à la Renaissance.

D’abord tour de guet défensive voulue en contrebas du château par Gaston Fébus, puis un temps dite « tour du Moulin », le canal la longeant actionnant dès le XVe siècle la minoterie du château, la tour de la Monnaie (à droite)doit aujourd’hui son nom à Henri II d’Albret qui, en 1554, en fait un atelier monétaire. Aujourd’hui prétexte à l’établissement en son sein d’un ascenseur, on y battit monnaie jusqu’à la Révolution.

À proximité du château, le Parlement de Navarre, ainsi dénommé, voit ses origines dans le rattachement du Béarn à la couronne de France sous Louis XIII en 1620. Mais, il s’établit, en fait, dans un plus ancien palais de justice qui avait été construit dès 1585 notamment en lieu et place de la maison de l’évêque de Lescar. Incendié en 1716, il est rebâti mais très vite abandonné au profit du palais de justice actuel. Les Conseil Général s’y est installé et y tient toujours ses sessions.
Article détaillé : Parlement de Navarre.

Cependant, inauguré en 2000 à ses pieds, l’Hôtel du Département, édifice de verre sur lequel se reflètent certaines bâtisses du boulevard des Pyrénées, regroupe aujourd’hui la totalité des services administratifs qui lui sont liés.

Le palais de justice actuel, a été édifié sur le territoire de l’ancien couvent des Cordeliers. La place de la Libération participe aujourd’hui à la majesté de ce bâtiment dont la façade est classiquement ornée de colonnes elles-mêmes surplombées d’un fronton en marbre blanc. Sa construction a débuté en 1847.

Les services municipaux ne s’implantèrent dans les locaux actuels de l’hôtel de ville qu’en 1878. Le bâtiment, situé au nord de la place Royale, est en fait un ancien théâtre datant de 1862, le projet visant à y édifier l’église Saint-Louis lancé en 1685 et relancé en 1788 n’ayant jamais abouti. Ainsi, s’explique la statue de Thalie, muse de la Comédie au front étoilé, qui orne son fronton.

Ancien palace de la Belle Époque en directe concurrence avec l’hôtel Gassionl’hôtel de France, situé à l’est de la place Royale, abrite désormais les services de la communauté d’agglomération de Pau-Pyrénées et est le second centre décisionnel palois.

La gare, de style Eiffel, est inaugurée en 1871 en contrebas du centre-ville.

Le funiculaire, qui assure la liaison avec la ville-haute, centre historique, accueille depuis 1908 les voyageurs venus de la gare ou repartant vers elle.

Le Palais Beaumont, originellement dénommé Palais d’Hiver, voit le jour à la fin du XIXe siècle. Mélangeant les styles architecturaux, il est plusieurs fois remanié et doit être réhabilité en 1996 après un demi-siècle d’oubli. Il accueille un casino mais est surtout un centre de congrès, théâtre de diverses manifestations tels des séminaires, des salons…

C’est tout naturellement qu’est édifiée progressivement de 1825 à 1875 une caserne à Pau, ville préfectorale proche de la frontière. La caserne Bernadotte, où sont aujourd’hui situées les archives nationales de l’armée de Terre, a ainsi accueilli dès 1830, deux régiments. L’actuelle place Verdun devenue parking et anciennement dénommée place Napoléon, était, en fait, une zone d’exercices close.

Cette caserne doit son nom à Bernadotte, sous-officier français né à Pau, puis général de Napoléon qui devint roi de Suède sous le nom de Charles XIV.

 

La maison natale de Bernadotte(à gauche) abrite aujourd’hui un musée en particulier incontournable pour les touristes suédois.

Le lycée Louis-Barthou, à l’origine collège de jésuites, est construit à l’appel de Louis XIII probablement entre 1622 et 1645 en vue du rétablissement du catholicisme. Il compte d’illustres anciens élèves tels Lautréamont, Louis Barthou, Saint-John Perse, Pierre Bourdieu, Daniel Balavoine, Henri Emmanuelli….

Rénové en 2007, le Centre Bosquet, est un centre commercial à l’architecture contemporaine en plein centre-ville. Empruntant son nom au maréchal Bosquet à la statue toute proche, il a été construit sur l’emplacement de l’ancien hôpital de Pau.

Le Palais de Pyrénées, second centre commercial en plein cœur de la ville, a eu une tumultueuse histoire. Sous sa forme actuelle, il semble avoir retrouvé l’esprit de 1808, soit celui du « passage de Napoléon », passage commercial annonçant la « halle moderne » de 1838, détruite au début du XXe siècle. Le Palais des Pyrénées de 1930, ou Palais du Commerce et des Fêtes, fut, lui, un complexe art déco couvert comportant des commerces mais aussi des salles de spectacles, un casino ou encore un mini-golf… Le retour à l’esprit originel commence en 1951 avec la destruction de la couverture de l’allée centrale, les Palois retrouvant la vue sur les Pyrénées. Quatre immeubles sont alors construits par surélévation. C’est, cependant, en 2006 qu’il apparaît, fier de ses auvents de verre et d’acier, sous son apparence actuelle.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pau ; http://www.pau.fr/ppp/ ; http://www.pau-pyrenees.com/

 

Bougarber

A signaler :

Bougarber s’étend aujourd’hui au-delà des limites de la bastide, le long des voies perpendiculaires à la rue principale médiévale, la Carrère. La bâti s’est un peu densifié le long de cette voie. Les fossés ont été comblés. La porte nord du xive siècle, spécimen du système défensif des bastides béarnaises, reste visible. Cette porte11 est inscrite aux monuments historiques.

L’église Notre-Dame date partiellement du xviie siècle.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bougarber ; http://www.bougarber.fr/

Cescau

 L’église de la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste date de 1823 et de 1864.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cescau_(Pyr%C3%A9n%C3%A9es-Atlantiques)

Artix

L’église Saint-Pierre date de la fin du XIXe siècle. En 1880 Cette ancienne église fut démolie . La nouvelle fut inaugurée en 1899.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Artix_(Pyr%C3%A9n%C3%A9es-Atlantiques) ; http://www.mairie-artix.fr/pages/mairie_artix_2d_64170.html

 

Lacq

Le sous-sol de Lacq contient du soufre sous forme de sulfure d’hydrogène (H2S), gazeux, dont on peut extraire le soufre solide par oxydation afin de le transporter et de le traiter.

On y trouve aussi du gaz naturel. Ce gaz, découvert en décembre 1951, a été acheminé dans toute la France par gazoducs à partir des années 1965 et a contribué à son essor industriel. Le site gazier songe à sa reconversion depuis 1987. L’option retenue consiste à faire de la plate-forme industrielle un centre de formation et de service dans le domaine des technologies vertes. Le gaz brut est extrait d’une trentaine de puits à raison de 24 millions de m³ par jour. La production annuelle est de cinq milliards de m³ de gaz épuré.

Lacq hébergera également le premier projet français de démonstration de toute la chaîne d’oxycombustion, depuis la production d’oxygène à l’injection et stockage de CO2 dans un gisement on-shore de gaz naturel épuisé. Il a été annoncé par Total en 2005. Une chaudière existante sur le site de Lacq sera convertie à l’oxygène utilisant une technologie d’oxycombustion d’Air Liquide. Les fumées d’oxycombustion, dépourvues du ballast azote de l’air, sont composées majoritairement de CO2 et d’eau. Après condensation de l’eau, elles seront comprimées, séchées et transportées en tête du puits de Rousse, ou elles seront recomprimées avant d’être injectées. Une étude géo-scientifique a été entamée pour étudier l’intégrité du réservoir et obtenir un premier retour d’expérience.

Le développement industriel de Lacq a entraîné la création de « Mourenx-Ville-Nouvelle », cité uniquement résidentielle et exemple d’urbanisme moderne.

A signaler :

pont suspendu.

L’église Saint-Martin date de la fin du xixe siècle. Celle de Saint-Vincent-Diacre, au lieu-dit Audéjos, date quant à elle de 1905.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lacq ; http://www.cc-lacq.fr/

Mourenx

L’église Sainte-Madeleine date des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle recèle une croix de procession classée au titre d’objet aux monuments historiques.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mourenx ; http://mourenx.mairie.com/FR/Accueil-Mourenx-64.awp

Lahourcade

L’église

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lahourcade

Monein

L’église Saint-Girons date des xve et xvie siècles. Elle est la plus grande église gothique du Béarn. Elle abrite une charpente construite en cœur de chêne de cinquante mètres de long et de dix-huit mètres de hauteur, ayant la forme d’une double coque de navire renversé.

Les halles

Le monument aux morts est l’œuvre d’Ernest Gabard, sculpteur palois et soldat de la Grande Guerre.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Monein ;  http://www.monein.fr/

Lasseube

Lasseube possède une église (église Sainte-Catherine, renommée à une période église de l’Assomption) datant du XVIe siècle.

Ci-contre : Porche de l’église de l’Assomption

Sur le net ; Lasseube sur wikipedia / Le site de la commune

Sévignacq-Meyracq

A signaler :

Maisons des XVIe et XVIIe siècles.

Château de Sévignacq, ou château d’Étigny (ancienne abbaye laïque) datant du début du XVIIee siècle et remaniée au XIX

Église Saint-Pierre (Sévignacq) du XVIIe siècle.

Sur le net : Sévignacq-Meyracq sur wikipedia

Laruns

Les pèlerins sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui empruntaient la vallée d’Ossau (col des Moines) s’arrêtaient à Gabas (hameau de la commune) où un hospice et une chapelle avaient été créés par le vicomte Gaston IV le Croisé en 1102 et placés sous la dépendance de l’Hôpital Sainte Christine du Somport, situé en Aragon à l’emplacement de la station de sports d’hiver de Candanchú. Gabas possède toujours cette chapelle de montagne datant des XIIe et XIIIe siècles.
L’église de l’Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie date du début du XVIIe siècle. Elle a été reconstruite et agrandie au XIXe siècle.
L’église Saint-Pierre date de la fin du XIXe siècle et a été construite sur l’emplacement d’une ancienne église des XVe et XVIe siècles.

Sur le net : Laruns sur wikipedia

Eaux-Bonnes

Les villas et le casino

Le casino

Esplanade du casino

Villa Preller(20) à l’entrée de la promenade de l’impératrice

La Villa Meunier ou Villa du rocher (18) surplombe la rue de la cascade.

Composante indispensable des stations de villégiature du XIXe siècle, les villas permettent d’attirer une riche clientèle. On construit des chalets dans le goût anglo-normand en faveur à l’époque.
Le territoire de la commune, pénalisé par la rareté de son foncier, ne permettra pas le développement de cette forme d’habitat qui s’étendra dans des villes comme Bagnères-de-Luchon ou Cauterets.

On recense tout de même une dizaine de villas remarquables :

  • Villa Bellevue sur la promenade horizontale, connue pour être visible en tous points de la vallée d’Ossau. Ce fut l’une des multiples propriétés du guide Pierre Lanusse
  • Villa Cockade cottage construit en 1937 par l’écrivain anglais Dornford Yates sur la route d’Aas.
  • Villa Meunier (18) construite pour le médecin Valéry Meunier dans le style anglais, située à la sortie du village sur la route de Gourette.
  • Villa Preller (20) à l’entrée de la promenade de l’impératrice.
Le Casino Les travaux du casino débutent en 1873 sous la direction de l’architecte Geisse. Ses services n’étant pas appréciés par le conseil municipal (il avait entre autres pris l’initiative de faire construire un étage supplémentaire), il fut remplacé.

Les hôtels et maisons de rapport
L’hôtel des Princes ( A gauche) fait partie des nombreux bâtiments néo-classiques qui entourent le jardin public. Cet hôtel est le plus vaste édifice de la cité et correspond à la phase d’extension de la station thermale des Eaux-Bonnes sous l’impulsion de l’épouse de Napoléon III. Construit vers 1860 sur le jardin Darralde, il accueillit la cour lors du séjour de l’impératrice en 1861.

Pour répondre à la demande de distractions des visiteurs et attirer une clientèle aristocratique et internationale, l’hôtel s’était doté lors de sa construction d’un tennis, exceptionnellement gagné au pic et à la pioche sur le rocher et enclavé entre le bâtiment et la montagne.

Après plusieurs tentatives infructueuses de rénovation, l’hôtel est aujourd’hui propriété de la commune.

Un style architectural épuré

Ancien Hôtel Continental à droite) : les arcades triples, frontons et lignes simplifiées sont caractéristiques du style néo-classique employé dans la station.

L’organisation urbaine des Eaux-Bonnes est souvent qualifiée d’haussmannienne en raison de l’ampleur des bâtiments et de l’élévation de leurs façades. Cependant, l’implantation des bâtiments, autour d’un jardin central et à l’intérieur d’un réseau de promenades, fait largement référence aux cités-jardins britanniques.

L’architecture des édifices s’éloigne également du modèle parisien par la sobriété de la modénature et la finesse des proportions. Ici, pas de sculptures, de chapiteaux ou de cariatides omniprésents dans les immeubles parisiens du Second Empire. Cette sobriété reflète à la fois l’influence de l’architecture béarnaise, massive et peu ornementée, et la nécessité imposée par les matériaux locaux. La pierre et le marbre des Pyrénées, durs et difficiles à travailler, appellent des lignes simples, des encadrements lisses et un vocabulaire mesuré de bandeaux et de frontons.

Le style résultant est classique, avec des références antiquisantes subtiles. La rigueur du marbre et l’austérité de l’ardoise sont simplement atténuées par l’utilisation d’enduits colorés.

Contrastant avec ce style dominant, le casino déploie une architecture expressive d’arcades et de brique. Les villas utilisent librement les colombages et toitures débordantes caractéristiques des villes de villégiature.

l’église et l’établissement thermal vers 1900

Quatre églises très différentes composent le patrimoine religieux de la commune.

Assouste La petite église d’Assouste remonte au XIIe siècle. Sa voute est classée aux monuments historiques.
Aas L’église Saint-Laurent a été construite par le même architecte que celle des Eaux-Bonnes.
Eaux-Bonnes L’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste Notre-Dame-des-Infirmes fut construite de 1864 à 1875 par Gustave Lévy (architecte départemental) et Pierre Gabarret (architecte communal).

Sur le net : Eaux-Bonnes sur wikipedia

Gourette

L’église Notre-Dame-des-Neiges de Gourette date de la dernière partie du XXe siècle, elle fut consacrée en 1970 et remplaça la chapelle construite en 1937.

Hautes-Pyrénées

Arrens-Marsous

Église d’Arrens.

Église de Marsous.

Chapelle Notre-Dame de Poueylaün, dite « Chapelle dorée ».

Aucun

Église classée des XIIe et XVIIe siècles en son centre. Elle a été restaurée dernièrement. À noter une chapelle en pur style roman, un bénitier monolithique orné de gravures naïves des fonts baptismaux également gravés, un retable en bois doré sculpté, etc. Il faut voir aussi la vieille tour du XVe siècle classée.

Le Musée montagnard du Lavedan (à droite) regroupe autour d’un bar et d’un ensemble architectural du XVIe, une belle collection d’outils des artisans et des bergers des montagnes, vieilles pierres des moulins et d’une maison du XVIe, ainsi que la plus ancienne forge de cloutier « au marteau » existante en France et restée dans son « jus » depuis 1945, mort du dernier cloutier…

Sur le net : Aucun sur wikipedia

Arras-en-Lavedan

La commune vue depuis le col d'Arras.

église de montagne (inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques) avec une porte gothique de cagots emmurée, un clocher rectangulaire qu’abrite une toiture d’ardoises à trois pentes, un maître autel en bois doré du xviiie siècle, une peinture du xviie siècle du martyre de sainte Catherine et une «  Vierge assise à l’Enfant  » en bois polychrome du xive siècle.

À côté de l’église, seul vestige de l’Abbadie ou manoir des abbés lays d’Arras, se dresse une tour cylindrique aux murs épais dont le rez-de-chaussée est une salle en voûte.

Surplombant le village, les ruines d’une petite forteresse, le Castet-Naou en cours de restauration, rappellent qu’Arras-en-Lavedan fut anglais pendant quarante ans sous la domination du Prince Noir.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Arras-en-Lavedan ;

 Ayzac-Ost

Village natal du  journaliste et présentateur Jacques Chancel (de son vrai nom Joseph Crampe). Un amoureux du Tour de France.

Lourdes

Pèlerinage de Lourdes en été avec vue des sanctuaires à droite, du château fort en fond et du gave de Pau.

Centre de pèlerinage catholique depuis 1858, elle accueille chaque année 6 millions de pèlerins ou visiteurs venus du monde entier selon le secrétariat général des sanctuaires, dont environ 60 000 malades et invalides. C’est le troisième lieu de pèlerinage catholique en termes de fréquentation après le Vatican et la basilique Notre-Dame de Guadalupe de Mexico. On compte à Lourdes près de deux millions de pèlerins chaque année.

Image illustrative de l'article Château fort de LourdesLe vieux Lourdes et le château

Le château fort de Lourdes, tour à tour résidence principale du comte de Bigorre aux xisiècle et  xiie  siècle,  passant de mains en mains aux xiiie siècle et xive siècle siècles, prison royale aux xviie siècle et xviiie siècle puis Musée pyrénéen (arts et traditions populaires des Pyrénées) à partir de 1921.

Le vieux Lourdes se situe entre la Rue Saint-Pierre et le château. Les petites ruelles et placettes ont été rénovées ou sont en cours de rénovation. Les façades ont pour la plupart été joliment restaurées.

Vestige des fortifications, la tour de Garnavie (déformation de Gavarnie) se dresse sur une petite placette au sud est du château (photo à gauche). Il s’agit d’une tour quadrangulaire surmontée d’une bretèche.

Elle est généralement datée du xive siècle et constitue le dernier vestige visible de l’enceinte de la ville (inscription à l’inventaire des Monuments Historiques en 1946).

On pourra également voir les différents bâtiments qui constituaient le patrimoine de la famille de Bernadette Soubirous : sa maison (photo à droite) et le Moulin de Boly propriété des Soubirous jusqu’en 1854, transformés en musées.

Les sanctuaires

Le site des sanctuaires a pour centre névralgique la grotte de Massabielle et la basilique Notre-Dame-du-Rosaire, achevée en 1889, que surplombe la basilique de l’Immaculée-Conception. L’impressionnante basilique Saint-Pie X, inaugurée en 1958, œuvre toute en béton de l’architecte Pierre Vago, s’étend encore plus à l’écart sous terre. Le pèlerinage de Lourdes accueille chaque année plusieurs millions de pèlerins.

L’église de la Dormition-de-la-Vierge est une Église grecque-catholique ukrainienne qui dépend de l’Exarchat apostolique de France des Ukrainiens de la Sainte Croix.

La Ville haute

Les principaux monuments et bâtiments publics de l’époque moderne se situent le long de l’axe qui traverse la ville, du rond point nord à l’entrée de la ville vers Tarbes, au rond point sud à la sortie vers Argelès, (avenue Alexandre Marqui, avenue Maransin, rue Saint Pierre et place Peyramale, place du Marcadal, rue Laffite, Place du Champ Commun, avenue du Maréchal Foch, avenue Francis Lagardère) :

La vaste Place Peyramale surplombe le parking du même nom. On y trouve l’office du tourisme et un imposant monument aux morts.

La petite Place du Marcadal, à l’entrée de la rue de la Grotte et au cœur de la ville est toujours animée, elle est marquée par la présence d’une fontaine monumentale.

L’église paroissiale est celle du Sacré-Cœur. Construite à la fin du xixe siècle, elle a remplacé l’ancienne église Saint Pierre et a été consacrée en 1903.

Les halles et le marché couvert construits au centre de la vaste place du Champ Commun constituent l’autre centre d’animation de la ville haute.

Le cinéma Le Palais et le palais des congrès comprenant une salle d’exposition donnent directement sur ce jardin. Ils ont été aménagés dans ce qui fut le premier tribunal de Lourdes construit pour cet usage avant qu’il ne soit transféré au château de Soum, ce qui explique son architecture néoclassique mettant en valeur la pierre de taille de Lourdes. Un jardin ombragé doté d’un kiosque à musique fait la liaison avec les bâtiments municipaux qui lui font suite.

L’Hôtel de Ville (à gauche) aménagé dans une ancienne villa privée est l’élément le plus remarquable par son allure de petit château de fin du 19e siècle (voir photos supra, paragraphe administration). Le rattachement d’anciennes villas voisines en tant que bâtiments municipaux et leur traitement architectural dans le même style ont accru l’importance et l’harmonie de cet espace public.

Plus éloignée, la belle construction 1900 du château de Soum (àdroite), où se tenait le tribunal récemment fermé, complète l’ensemble en rappelant dans son style celui de l’hôtel de ville.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lourdes ; http://fr.lourdes-france.org/ (sanctuaire) ; http://www.lourdes-infotourisme.com/ ; http://www.lourdes.fr/ (ville)

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Le classement

 

 

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