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TOUR DE FRANCE – CYCLISME – PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL

Dimanche 17 juillet, l’étape du jour mènera les coureurs et (télé)spectateurs de Limoux à Montpellier. L’occasion de (re) découvrir les principaux trésors du patrimoine qui jalonnent ce parcours de 193 km :

A ne pas manquer sur le parcours : Limoux, Saint-Hilaire, Olonzac, Saint-Chinian, Cessenon-sur-Orb, Murviel-lès-Béziers, Pèzenas, Montagnac, Cournonterral, Pignan, Montpellier

Pour découvrir les détails du parcours, suivez le guide

Aude

Limoux

Située dans la vallée de l’Aude en plein cœur du Razès, la ville est connue pour la production d’un vin fabriqué selon la méthode champenoise depuis le xvie siècle, la blanquette de Limoux.

A signaler :

La ville présente un ensemble architectural assez bien conservé. On y retrouve de beaux hôtels particuliers XVe, des vieilles maisons dont certaines datent de la Renaissance et des vieilles ruelles. On peut aussi voir un arc du portail sur rue et des façades et arceaux de la cour au 57 rue de la Blanquerie, des éléments de maisons, escalier et intérieur au 2 rue Saint-Victor et une façade sur rue et rampe d’escalier au 7 rue de la Trinité. Une maison du XVIIIe à pans de bois rue Jean-Jaurès est caractéristique de la ville. L’hôtel de Brasse possède un escalier intérieur, un salon avec gypseries et des papiers peints datant de la fin du xviiie siècle.

L’Aude est traversé par trois ponts. Le Pont-Neuf est un pont fortifié placé sur l’Aude en 1327. C’est un pont à becs angulaires avec six arches. Le Pont-Vieux a été reconstruit au xixe siècle.

L’hôtel de ville est un bâtiment remarquable avec sa façade, ses balcons en fer forgé et sa rampe d’escalier. En centre-ville, la Place de la République est une place carrée couverte où se déroule le tour de fécos durant le Carnaval de Limoux. Elle date des XVe et XVIIIe siècles. Cette place est très pittoresque car elle est couverte avec des arcades sur trois côtés. Elle possède un vieux marché et des fontaines dont une contient les armes de Limoux.

Çà et là dans la ville se trouvent les reste des fortifications de la ville : Porte de la Trinité, porte de la Toulzane, tour Lapasset duxive siècle. Un autre endroit pittoresque est le Tivoli ou Promenade des Platanes qui est une large allée plantée de platanes. Enfin, la ville possède un monument commémoratif de la guerre de 1870-1871.

Quelques musées tentent de conserver l’art et la mémoire de la région. Ainsi, le musée Petiet fondé en 1880 regroupe des salons décorés dans le style de la Belle Époque, et des peintures de 1900. Il est dédié à une peintre limouxine : Marie-Louise Petiet. Le musée du piano est un musée unique en France et regroupe une collection de pianos du xixe siècle à nos jours. Enfin, le Jardin aux Plantes parfumées de la Bouichère est un musée vivant, regroupant des plantes oubliées du temps des Cathares et de l’Antiquité, probablement le seul endroit où l’on peut voir le pommier ‘Gosmaringer’, dont les fruits étaient servis à la table de Charlemagne. C’est un jardin privé de 2 ha avec une partie médiévale, une roseraie, exotique, à l’anglaise et un verger.

Limoux possède deux églises. L’église Saint-Martin du xiie siècle (photo à gauche), citée dans un document dès 112034), a été remaniée auxive siècle et au xve siècle. Elle est constituée d’une triple nef à 7 travées égales dont les 5 premières sont romanes, de chapiteaux romans sculptés et d’un clocher gothique sur bases anciennes. Elle a été restaurée au xixe siècle (flèche du clocher, arcs et voûtes de la nef, clochetons). Elle contient une statue reliquaire de Saint-Martin en argent et vermeil du xve siècle. L’église appartint à l’abbaye bénédictine de Saint-Hilaire (toute proche), puis passa après un long conflit aux dominicains deProuille. Elle faillit être élevée au rang de cathédrale en 1317. La flèche fut reconstruite en 1777 après sa destruction par la foudre.

La basilique Notre-Dame de Marceille, citée dès 1137, dont l’édifice actuel remonte au xive siècle, est de type gothique languedocien et est le centre d’un pèlerinage ancien et très populaire dans la région. Elle contient une Vierge noire du xie siècle. Elle était le siège d’un prieuré uni au collège de Narbonne, à Paris.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Limoux ; http://www.limoux.fr/fr/

Saint-Hilaire

Image illustrative de l'article Abbaye de Saint-HilaireL’abbaye bénédictine fortifiée de Saint Hilaire est constituée d’une église abbatiale, d’un cloître, de deux réfectoires, d’un logis abbatial, d’une salle capitulaire et de celliers. Aujourd’hui, les habitations du village occupent l’intérieur des fortifications de l’abbaye et le cloître est devenue une place publique.

Ancienne abbaye bénédictine fortifiée, fondée à la fin du viiie siècle et placée sous le vocable de saint Sernin. Au xe siècle suite à la volonté du comte de Carcassonne, l’abbaye change de nom et fut dédiée à saint Hilaire, premier évêque de Carcassonne auvie siècle. Le monastère connut une certaine prospérité jusqu’au xiiie siècle, mais dès la guerre de Cent Ans il subit des dévastations, les ravages de la peste noire et des périodes de famine. Placée sous la commende en 1540, l’abbaye ferma ses portes en 1748. En 1531, les moines de Saint-Hilaire découvrirent le premier vin effervescent au monde : la blanquette.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Saint-Hilaire ; http://abbayedesainthilaire.pagesperso-orange.fr/ ;

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Hilaire_(Aude)

Leuc

A signaler :

Château de Leuc, château du xive siècle en cours de rénovation.

Chapelle romane de Saint-Laurent entre Verzeille et Leuc.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Leuc

Trèbes

vieux-trebes-vue-du-lac

Charmant port de plaisance sur le Canal du Midi

Sur le net : http://www.ville-trebes.com/index.php

Puichéric

A signaler :

  • Église Notre-Dame, répertoriée à l’Inventaire des monuments historiques ( peintures du choeur classées)
  • Le château de Puichéric, (en très bon état mais appartenant à un particulier).
    Le premier château de Puichéric, date probablement du VIe ou VIIe siècle. Le rocher de Puichéric, affleurement d’excellente pierre à bâtir dut tout de suite attirer l’attention des conquérants wisigoths (412). Et le nom même de Puichéric Podium Theodoroci Terreci, le « Pech de Théodoric » (la montagne de Théodoric) le plus célèbre des princes goths avec Alaric II semble bien confirmer cette hypothèse. En 1355, les fortifications de Puichéric furent ruinées par les anglais du Prince Noir, et leur pierres servirent à remonter l’enceinte actuelle. Le château hébergera plus tard le « père du canal des deux mers » : Paul Riquet.

Hérault

Olonzac

La plupart des monuments symboliques de la commune sont situés dans le centre du village. Ainsi, à proximité de l’hôtel de ville (photo à gauche)  nous retrouvons comme nombre de villages du Languedoc, l’église du village qui abrite les offices dominicaux (photo à droite).

Qui plus est, à environ 50m au nord-est de l’église, on peut aisément contempler la façade de l’ancien « café Plana » dont l’intérieur est classé en tant que monument historique.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Olonzac ; http://www.mairie-olonzac.fr/site/index.php

Agel

Installé sur son rocher exposé au sud, dans un méandre de la Cesse, Agel se caractérise par ses ruelles étroites entourant un château médiéval.

De nombreux éléments attestent de la présence lointaine de l’homme sur ce territoire.  La source captée au pied du pech et qui alimente la fontaine, date des romains.

Le château  date  du XII siècle, son origine est assez mal connue. De part sa configuration il devait faire partie des châteaux forts qui prolongeaient la résistance des seigneurs vassaux du comte de Toulouse au moment de la croisade des albigeois.

Sur le net : http://www.agel.info/village.htm

Saint-Chinian

L’abbaye de Saint-Chinian, fondée en 826, est dédiée à Saint-Agnan,et donne le nom de « Saint-Chinian », au village.

En 2002, les bâtiments de l’ancienne abbaye sont inscrits à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Entre 2002 et 2005, ils sont restaurés avec soin.

L’église de l’Assomption-de-Notre-Dame est reconstruite au XVIIème siècle sur l’emplacement d’une ancienne église romane dont il reste un mur.

Sur le net : http://saint-pons-de-thomieres.pagesperso-orange.fr/abbaye-de-saint-chinian.html ; http://saintchinian.fr/

Cessenon-sur-Orb

Panorama du village depuis le « Trou du Corbeau » A signaler :

  • L’église Saint-Pierre de la Salle est une église paroissiale gothique méridionale du xiie siècle, qui fut probablement bâtie sur l’emplacement d’un mausolée gallo-romain du ie ou iie siècle.
  • La Tour carrée est le donjon d’une ancienne forteresse. Cette tour de plan quadrangulaire d’une hauteur de 15 mètres et de 6 mètres de côté a été construite avec des matériaux locaux.

Le fragment de bas-relief d’un sarcophage romain datant du premier  siècle représentant un banquet funéraire fut retrouvé dans le dallage de l’église du village. Il est aujourd’hui visible sur la façade du café « Le Helder » sur la place du marché. La scène reproduite sur cette pierre représente un banquet funéraire, 7 personnes autour de la 8e allongée (tridinium). La tête de l’enfant est bouclée (caractéristique de l’école des sculptures arlésiennes).

Le Pont de Cessenon est un pont suspendu métallique qui enjambe l’Orb à Cessenon en direction de Saint-Nazaire-de-Ladarez. Il fut consruit en 1931 (113 mètres de long pour une largeur de 6 mètres 80).

La Fontaine du Plô ou Font de la Gleizes est une fontaine. La source qui jaillit à la fontaine de l’église est déjà mentionnée en 1555. En 1693, on pave le dessus de la voûte de la fontaine, on installe un abreuvoir et quelques temps après des lavoirs. La restauration récente les supprimera.

Chapelle Sainte-Anne

Maison médiévale

Les autres particularités de cette commune sont ses fortifications, son clocher.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cessenon-sur-Orb ; http://www.cessenon.fr/

Murviel-lès-Béziers

 Murviel est un village construit sur le plan d’une circulade.

A signaler :

Château féodal, avec une grande terrasse dominant le vieux village. La mairie y est installée depuis 1861.

Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. L’église actuelle est constituée d’une nef unique à 3 travées, flanquée de chapelles latérales de plan carré. L’entrée actuelle s’effectue dans la première travée au sud, sous une tribune qui divise cette dernière. La tribune repose sur une voûte en anse de panier. Le choeur se compose d’une abside et de deux absidioles, à cinq pans et couvertes de croisées d’ogives rayonnantes. A l’extérieur, l’édifice est pourvu de contreforts. Le clocher, de plan rectangulaire, est accolé à l’église au nord-est.

Château de Coujan, situé à 4 kilomètres du village, avec son site gallo-romain. La découverte de tombes à incinération du 1er âge du fer démontre l’ancienneté du site.

Château de Mus, daté du xixe siècle. Plusieurs châteaux se succèdent sur le site. Le dernier château est construit au milieu du xixe siècle ; il possède une grande façade sur cour flanquée de tours avec fronton central de style néo-gothique, un grand escalier extérieur et une orangerie.

Château de Saint Martin des Champs (16e) Le château est aujourd’hui un hôtel-restaurant, la cave est toujours en activité.

Ferme les Carratiers (19e)  La cave et la maison de maître ont été construits dans la 2è moitié du 19è s. A voir : porte à imposte, décor de porte, encadrements en calcaire, génoise, porte de cave sur mur pignon.

Domaine Galtier (Mas Maury) (19è) Mas typiquement languedocien avec son four à pain et sa tour carrée servant de pigeonnier.

Les pigeonniers sont très nombreux à Murviel et constituent l’une des originalités de la commune. Ils se trouvent aussi bien en rase campagne que dans les Domaines. Ils sont relativement nombreux dans le village.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Murviel-l%C3%A8s-B%C3%A9ziers ; http://www.murviel-les-beziers.fr/

Pézenas

 Depuis le bas Moyen-Age, Pézenas était le siège de foires importantes, les Foires du Languedoc, qui attiraient des marchands de tout le bassin méditerranéen. En 1261, la ville devient une seigneurie royale1, ce qui donne une expansion nouvelle à ses trois foires annuelles, auxquelles le roi concède de nombreux avantages, confirmant la ville dans son rôle de grand marché lainier. Les États de Languedoc s’y sont tenus (XVIIe siècle) avec l’arrivée de Anne de Montmorency.

A signaler :

La ville ancienne, secteur sauvegardé depuis 1947, comporte de nombreux hôtels particuliers des XVIe,  XVIIe et  XVIII siècles, dont la Maison Consulaire (photo à droite), ancien siège du pouvoir municipal où se sont tenus des États de Languedoc, la boutique du barbier Gély, l’hôtel de Lacoste, l’hôtel de Landes de Saint-Palais, l’hôtel Carion de Nizas, l’hôtel d’Alfonce, l’hôtel Malibran…

Collégiale Saint-Jean, (XVIIIe siècle), œuvre de Jean-Baptiste Franque. Elle contient des orgues de L’Épine, transformées en 1852 par Aristide Cavaillé-Coll, restaurées par Daniel Birouste. Elle possède également un trésor, composé d’objets provenant des églises de la ville.

Église de Saint-Jean-de-Bébian, église romane, classée Monument historique.

Église Saint-Ursule, bâtie en 1686 par le maître-maçon Antoine Carrier et devenue paroissiale après le concordat.

Monument de Molière (1897), par Jean-Antoine Injalbert. Le buste de Molière est entouré par une soubrette, figurée par la Lucette de Monsieur de Pourceaugnac, représentant la comédie, et un satyre représentant la satire ; sur la face arrière, masques des comédiens Coquelin cadet (1848-1909) et Jeanne Ludwig (1867-1898) de la Comédie-Française.

L’ancien théâtre toujours en attente d’une rénovation et d’une réouverture au Public.

Le musée de Vulliod Saint-Germain qui regroupe des collections autour de l’histoire de la ville dont une salle consacrée à Molière.

Parcours de sculptures dédiées à Boby Lapointe (Place Boby Lapointe, Parc Sans Souci, Hôpital Local, Cours Jean Jaurès, Place Canabasserie). Un musée lui est également dédié dans l’ancienne boutique du Barbier Gely, où Molière venait chercher son inspiration, Place Gambetta.

Son hameau Conas.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9zenas ; http://www.ville-pezenas.fr/

Montagnac

A signaler :

Église Saint-André 12ème/14ème (MH) : clocher, haute tour ajourée, portail à voussures et colonnettes, porche à mâchicoulis, chœur à 7 pans voûté d’ogives ; bas-relief Christ de Pitié en pierre 15ème ; statue de saint Pierre en bois 16ème ; tableau de la Sainte-Famille par Bestieu 1830 ; 4 cariatides 1750 et 1759 ; Vierge en bois 1780 ; chaire, (C) 18ème ; maître-autel 18ème ; 11 stalles 17ème ; cloche 1492.

Chapelle Saint-Martin de la Garrigue 12ème : arcatures aveugles, abside en cul-de-four.

Chapelle des pénitents 18ème : ensemble homogène d’une chapelle de confrérie.

Chapelle Notre-Dame-de-la-Peyrière 19ème.

Hôtel Rey de Vissec

Hôtel de Rat. (photo à droite)

Hôtel de Pegat. (photo à gauche)

  • Le château de Lavagnac est un édifice des xviie et xviiie siècles.  L’ensemble comprenant les intérieurs de l’orangerie, de l’écurie ainsi que la grande cour d’entrée fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 12 février 1951. La totalité des façades et toitures du château, de l’orangerie et de l’écurie, du portail et de la balustrade de la grande cour d’entrée, des terrasses avec leurs murs de soutènement et leurs balustrades, y compris le vivier avec sa fontaine et le puits, ainsi que le jardin ordonnancé fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 8 août 1973.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Lavagnac ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Montagnac_(H%C3%A9rault) ;  http://www.ville-montagnac.fr/

Villeveyrac

Villeveyrac ou Villemagne dépendait de l’abbaye de Valmagne (qui signifie littéralement grande vallée) dirigée par son abbé (le seigneur du village). L’abbaye de Valemagne est un lieu saint fondé en 1138, rattaché à Citeaux en 1145, devient abbaye au XIIème siècle. La commune actuelle semblerait avoir été créée par ses moines. Elle serait donc d’origines relativement récentes (premières traces écrites connues actuellement : 1315)

Sur le net : http://www.villeveyrac.fr/histoire-villeveyrac.html

Cournonterral

A signaler :

L’église Saint-Pierre. Construite en 1819, d’un style général néo-classique, sur les fondements de l’église du xive siècle, comprend la nef centrale, à gauche : les fonts baptismaux, les chapelles de Sainte-Philomène (1879) et du Sacré-Cœur, à droite : les chapelles de Saint-Roch (Saint-Agapi), de Saint-Joseph et de la Vierge et au fond un maître-autel baroque typique du xixe siècle.
La place de l’église. Occupée autrefois par un îlot de maisons situé à l’intérieur du château féodal, elle fut ouverte au xixe siècle. La colonne de la Vierge fut bénie en 1870 et les arbres plantés en 1876.
L’hôtel de ville Situé sur le rempart médiéval, à l’emplacement de l’ancienne tour de l’Horloge démolie en 1868. Les travaux ont débuté en 1870 par la construction de la halle pour s’achever en 1891 par la construction du fronton avec horloge et aménagement des dépendances de la mairie.
La chapelle des Pénitents blancs Elle fut bâtie au xviiie siècle mais cette confrérie existait à Cournonterral depuis 1600. Des pénitents reposent encore dans sa crypte. En 1943, la chapelle fut cédée à l’association diocésaine de Montpellier.
Le temple Il fut construit entre 1818 et 1820. Le clocheton de l’horloge qui surmonte le clocher est celui de l’ancienne tour de l’Horloge récupéré et réinstallé.
Le parc Situé entre le torrent du Coulazou et les remparts. Il s’agissait d’une ancienne terre seigneuriale. Les officiers du seigneur y lisaient les proclamations de leurs maîtres.
Les remparts L’enceinte des remparts de 1344, réparée et fortifiée en 1393 avait 6 tours et 2 tourelles. Au xviie siècle, l’ouverture d’une porte provoqua l’effondrement du rempart au nord et à l’est.

Le Trou des remparts fut percé en 1656 pour que les habitants puissent amener les troupeaux et aller prendre librement de l’eau à la fontaine du Théron.

Le château Mallet Il date du xviiie siècle.
Le pont de l’Intérêt local Il date des années 1870.
La tour Sarrasine La construction de ce dernier vestige du château féodal, débuta au xie siècle pour ne s’achever qu’au xiiie.
Le Théron

Il coulait, avant l’affaissement du rempart, sous la voûte de la tour du Théron située au sud-est du parc et arrosait le parc, terre seigneuriale.

L’Esplanade Il s’agit d’un ancien champ de foire. Il abrite aujourd’hui les bâtiments de l’école primaire publique datant des années 1880.
La mare du Ramassol Elle fut créée au xive siècle pour recueillir les eaux pluviales. Elle devint par la suite un abreuvoir public pour les troupeaux de moutons et les chevaux.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cournonterral ; http://www.ville-cournonterral.fr/

Pignan

A signaler :

L’actuel hôtel de ville est installé depuis 1895 dans le château de Turenne, construit fin XVIIe siècle sur les ruines d’un autre château par Gabriel d’Hebles et Henri de Baschi du Cayla. (photo à droite)

Dans le vieux centre, de nombreux vestiges médiévaux sont visibles, dont plusieurs hautes tours bâties en opus monspeliensis (l’une d’elle est surmontée d’un campanile) et d’anciennes portes de remparts.

L’ancienne église Notre-Dame-de-l’Assomption existe depuis le XIVe siècle, fut détruite plusieurs fois au cours des guerres de Religion jusqu’à sa dernière reconstruction au XVIIe. Trois de ses arcs-boutants sont reliés à la tour Carrée, un ancien donjon duXIIe siècle de trente mètres de hauteur. L’église paroissiale de style néo-gothique date de la seconde moitié du XIXe siècle.

Un temple protestant existe, construit en 1823.

Dans la plaine agricole, se trouve également l’ancienne abbaye de Vignogoul sur la route conduisant à Saint-Georges-d’Orques. Ancien monastère féminin apparaissant dans les textes à partir du milieu du XIIe siècle, il est vendu comme bien national pendant la Révolution. Le site accueille un festival de musique ancienne. (photo à gauche)

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pignan ; http://www.pignan.fr/

Montpellier

La place de la Comédie.

A signaler dans le centre-ville historique :

Le centre historique de Montpellier est appelé l’Écusson. Ce nom est dû à sa forme en écu, bouclier médiéval et symbole héraldique. Ce centre historique reste très fortement marqué aujourd’hui dans le bâti montpelliérain car il est resté le coeur de la ville depuis le début du XIIIe siècle, et n’a pas subi de fortes destructions (hormis celles des églises lors des guerres de religion) contrairement aux faubourgs qui ont été détruits de nombreuses fois et intégralement du XIVe au XVIIe siècle. Il est limité par une série de boulevards qui suivent le tracé des anciennes murailles de la ville, comme c’est le cas de la majorité des villes européennes. De ces puissantes fortifications jamais prises, démantelées en partie sur ordre de Richelieu après le siège de 1622, il ne reste que 2 éléments notables:

La tour de la Babote fut longtemps un observatoire astronomique. Elle permet d’accéder à la vieille-ville, près des quartiers anciennement bourgeois. A l’origine, cette tour était semblable à la Tour des Pins et n’était même pas percée d’une porte. Dans son ombre se trouvaient d’importantes étuves de la ville. (photo à droite)

La tour des Pins (photo à gauche) , qui servit  de refuge pour les catholiques pendant les guerres de religion, de prison pour femmes au XIXe siècle, et de centre de dépôt des archives municipales jusqu’en 2000. Elle est aussi l’objet d’une des prophéties (centuries) de Nostradamus. L’astrologue annonça que Montpellier périrait par les flammes le jour où les pins coiffant cette tour disparaîtraient. Cette prédiction a été prise en considération lors de la dernière restauration de l’édifice, qui impliquait l’arrachage des dits pins : la ville n’a pas manqué d’y installer quelques thuyas en pots.

La porte situé au débouché de la rue de l’Université (porte de la Salinière) n’est pas médiévale; les portes d’enceinte médiévales étaient toujours surmontées de tours. Elle a été bâtie à la fin du XVIIIe siècle par souci esthétique et en souvenir. Au xviie siècle, sur cette même ligne de l’ancienne fortification, est bâti l’Arc de triomphe ouvrant la vieille ville sur les Jardins du Peyrou, qui remplace lui aussi l’ancienne porte médiévale.

L’extrême centre de l’écusson a été bâti en « circulade» (rues Rebuffy, du Bayle, du Petit Scel, Philippy,…)

La grande majorité des bâtiments de l’Ecusson est d’origine médiévale, et même si très peu n’ont pas été remaniés depuis le Moyen Age, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir encore présentes dans les murs des dizaines de fenêtres de forme typiquement médiévale et des centaines de salles voûtées dont une bonne part sont également d’époque médiévale. La quasi totalité des bâtiments du centre sont, sur des bases médiévales solides, d’époque moderne. Il est impossible d’énumérer ici tous les immeubles et hôtels particuliers classés, mais on pourrait dire que presque toutes les rues de l’Ecusson valent le détour, et c’est bien cela qui fait la richesse de la ville. Peu de villes de France peuvent se vanter d’avoir un patrimoine global aussi important, d’autant plus lorsqu’il jouit d’une piétonnisation aussi forte.

Ainsi on peut mentionner parmi les plus beaux endroits et éléments patrimoniaux de Montpellier :

l’Hôtel Jacques Cœur, siège du Musée Languedocien, bâtiment du XVe siècles aux superbes poutres peintes augmenté d’un escalier monumental au XVIIe siècle. Le musée possède d’ailleurs un grand nombre d’objets historiques de première importance.

La cathédrale Saint-Pierre, toujours debout malgré toutes les attaques qu’elle a subies, remonte au XIVe siècle. Son célèbre porche est unique. La partie restante du cloître du monastère qui y est encore accolée est sublime.

La rue du Bras de Fer, aussi bien dans son ensemble que pour le fameux bras qui remonterait au XVe siècle ou son arc médiéval.

L’Hôtel de Varennes qui comporte de nombreux éléments architecturaux médiévaux nettement repérables.

Le mikvé médiéval, remontant au XIIe siècle, un des très rares et des plus anciens conservés en Europe.

La Faculté de Médecine de Montpellier

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Montpellier ;

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_monuments_historiques_de_Montpellier ;

http://www.ot-montpellier.fr/

http://www.montpellier.fr/

 

 

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