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TOUR DE FRANCE – CYCLISME – PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL

Jeudi 21 juillet, l’étape du jour mènera les coureurs et (télé) spectateurs de l’Italie à Galibier-Serres-Chevalier. L’occasion de (re) découvrir les principaux trésors du patrimoine qui, depuis l’entrée en France, jalonnent ce parcours de 200,5 km :

A ne pas manquer sur le parcours : Molins-en-Queyras, Château-Ville-Vieille, Arvieux, Cervières, Briançon, Saint-Chaffrey, La Salle les Alpes, Le Monêtier-les-Bains, Col du galibier.

Pour découvrir les détails du parcours, suivez le guide

Hautes Alpes

Molines-en-Queyras

Molines composée de sept hameaux : Molines, La Rua, Gaudissard, Clot la Chalp, Pierre-Grosse (1 926 mètres), Le Coin et Fontgillarde (1 990 mètres). Un huitième, Costeroux (2 100 mètres) n’est plus habité depuis 150 ans.

L’histoire de Molines bénéficie de traces écrites exceptionnelles, les transitons de Molines, des registres écrits qui relataient les faits les plus marquants, les catastrophes, les épidémie qui avaient lieu dans le village, à la manière d’une chronique ou d’un journal rédigé par Paul Ebren et sa famille, du hameau de Fontgillarde. Certains transitons sont visibles aux Archives Départementales de Gap. On y retrouve l’histoire des hameaux du village, y compris le plus haut d’entre eux, le hameau de Costeroux, sur la route du col Agnel, aujourd’hui disparu après une histoire riche en rebondissements. Ces livres de familles dressaient, à l’origine, l’état des chemins ruraux, encore appelée transitons et la liste des consuls, élus pour gérer le village. Ensuite, les chefs de famille y notèrent les événements survenus dans la communauté ou, en dehors, à ses habitants (accidents, incendies, passages de troupes, travaux).

A signaler :

L’église Saint-Romain de Molines est célèbre. Détruite pendant les guerres de religion, elle fut reconstruite entre 1628 et 1637. Les cloches sont apparentes en haut d’un clocher carré couvert d’une toiture en mélèze. Elle a été rénovée il y a deux ans.

Autre site fréquemment visité, le vieux four à pain, conservé au cœur du village.

Les hameaux et le village méritent l’intérêt et notamment leurs vieilles fustes, qui peuvent avoir plusieurs siècles.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Molines-en-Queyras

http://www.molinesenqueyras.com/

Château-Ville-Vieille

A signaler :

Fort-Queyras entre dans l’histoire comme château rattaché  au  Dauphiné  en  1265.  Au xvie siècle, le château est la proie des guerres de religions et ensuite en 1695 il résiste aux assauts des troupes savoyardes mais le village quant à lui est partiellement détruit. À la suite de cette dernière invasion, Vauban vient inspecter la frontière des Alpes et dresse des projets pour rendre le château inviolable. Il prévoit une large extension de l’enceinte sur le front ouest et dote le fort au nord-est d’une enceinte entièrement nouvelle,  avec  escarpe, fossé,  contrescarpe  et  demi-lune (en 1700). À la fin du xviiie siècle, on renforce la valeur de l’ouvrage en aménageant des batteries casematées. Le fort fut désarmé de 1940 à 1944, puis rendu à la vie civile en 1967.

L’espace géologique. Petit musée expliquant la géologie « atypique » du Queyras et la formation des montagnes à l’aide de bornes interactives.

La Maison de l’Artisanat du Queyras

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau-Ville-Vieille

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fort-Queyras

http://www.chateauvillevieille.com/

http://www.mairiechateauvillevieille.com/

Arvieux

L’un des monuments les plus anciens du village et de tout le Queyras, le Campanile de Brunissard, est à lui-seul un résumé passionnant de la vie économique, culturelle et sociale dans les Hautes-Alpes, tout particulièrement dans le Queyras

A signaler :

Maisons anciennes

Église St-Laurent du XVIe siècle à ARvieux

Chapelle Ste Marie Madeleine

Campanile à Brunissard

Plusieurs cadrans solaires remarquables

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Arvieux

 

http://queyrasculture-jgl.blogspot.com/

http://www.arvieux-izoard.com/

Cervières

Le village appartint, entre le XIVe siècle et la Révolution Française (création des départements), au territoire des République des Escartons qui regroupait une douzaine de localités autour de Briançon et d’Oulx (actuellement dans le Piémont italien). Cette « République des Escartons » bénéficiait de privilèges fiscaux et d’une autonomie administrative vis-à-vis des Royaumes de France et de Piémont.

L’église Saint-Michel, datant du xve siècle, domine d’environ 50 mètres les habitations. Son clocher carré en pierre, encadré de 4 clochetons, est représentatif du style Lombard, sur le modèle de la cathédrale d’Embrun. Le village, situé avant la Seconde Guerre mondiale sur la rive gauche de la Cerveyrette, fut en grande partie détruit par les bombes incendiaires lancées depuis les crêtes par les Allemands, lors des combats de la Libération du Briançonnais (août – septembre 1944). Les maisons à pans de bois et les stocks de fourrages alimentèrent le feu qui détruisit 90% des habitations.

Le village actuel a été reconstruit dans les années 1950 sur la rive droite du torrent, dans une disposition le préservant de l’incendie: les maisons sont toutes séparées et bâties sur un plan parallèle aux courbes de niveau. En 1957, une trentaine d’anciennes maisons furent encore anéanties par une inondation. Aujourd’hui subsistent encore le long de la rivière quelques maisons à pans de bois.

Dans les années 1970, un projet de station de sports d’hiver, situé au niveau de la plaine du Bourget (1850m) et destinée à être reliée au domaine de Montgenèvre, fut avorté sous la pression des élus locaux. C’est l’une des rares vallées des Alpes encore préservées des équipements du tourisme d’hiver.

A signaler :

Église St Michel du xve siècle, construite par l’architecte Rémy Fatin, également auteur de l’église de Névache. Un bas-côté a été ajouté côté nord au xviiie siècle.

Chapelles d’alpage : la vallée du Bourget, sur 16 km autour du pic de Rochebrune, conserve la quasi-totalité de ses chapelles d’alpage (une douzaine), dont la restauration est entreprise, et 104 chalets d’alpage, dont les chalets de Lachau, des Fraches, de Cabot, de Prafauchier, des Chalps et des Fonts (à 2 050 m d’altitude).

Maisons du xviiie siècle : Cervières et ses différents hameaux présentent de très nombreux autres exemples bien conservés des maisons et des chalets d’alpage construits au XVIIIe siècle.

Mémorial col de l'Izoard.jpg

Fortifications : la vallée de Cervières fait partie du vaste système fortifié du Briançonnais, élaboré à partir de la fin du xviie siècle jusqu’aux années 1930. La commune possède des ouvrages des années 1880 (fort des Gondrans, fort de la Lauzette, mur des Aittes un mur de protection construit au xixe siècle) ainsi que des ouvrages de type Maginot (blokhaus des Gondrans et des Aittes). Ces fortifications ont permis de repousser l’assaut italien en juin 1940.

Un cadran solaire attribué à Giovanni Francesco Zarbula, célèbre cadranier piémontais du xixe siècle (la dernière photo en bas à droite).

La rivière, qui traverse le village, coule à travers un escalier géant

Le col d’Izoard est fréquemment emprunté par le tour de France cycliste et est réputé pour le lieu appelé Casse Déserte sur le versant méridional où se situe la stèle dédiée à Louison Bobet et Fausto Coppi, dont les plaques sont apposées sur un rocher monolithique. La route a été construite en 1893-1897 par le général baron Berge ; un mémorial est élevé en sa mémoire au col en 1934. Au sommet, il est possible de profiter d’un relais cyclotouristique et de visiter le musée du Tour de France.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Col_d%27Izoard

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cervi%C3%A8res_(Hautes-Alpes)

http://www.photos-provence.fr/dpt05/cervieres.html

 

Vue de l'ancienne collégiale Notre-Dame-et-Saint-NicolasBriançon

Briançon est réputée pour sa vieille ville. La place forte est constituée d’un dispositif considérable imaginé par Vauban et réalisé en particulier par Tardif, directeur des fortifications du Dauphiné, et Nègre : en plus de la classique ceinture de fortifications qui entoure le centre-ville, les ingénieurs ont installé de nombreux forts sur les montagnes environnantes afin de prévenir une invasion venant de l’Italie.

Ses fortifications de Vauban (l’enceinte de la ville, les forts des Salettes, des Trois Têtes, du Randouillet, l’ouvrage de la communication Y et le pont d’Asfeld) sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 7 juillet 2008 aux côtés des onze autres sites du Réseau des sites majeurs de Vauban.

Briançon est également classée Ville d’art et d’histoire.

A signaler :

Fortifications inscrites sur la Liste du Patrimoine mondial :

Enceinte urbaine de Briançon

Fort des Salettes, 1er quart du xviiie siècle. Façades, toitures, restes des bâtiments et terrains attenants classés ou inscrits au titre des monuments historiques  par arrêté du14 février 1989.

Fort des Trois-Têtes, 1er quart du xviiie siècle. Façades, toitures, restes des bâtiments et terrains attenants classés ou inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du8 juin 1989.

Fort du Randouillet, 1er quart du xviiie siècle. Façades, toitures, restes des bâtiments et terrains attenants classés ou inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du26 janvier 1989.

Communication Y, 1er quart du xviiie siècle. Façades, toitures, restes des bâtiments et terrains attenants classés ou inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du8 juin 1989.

Pont d’Asfeld, construit de 1729 à 1731. Classé au titre des monuments historiques par arrêté du 5 décembre 1988.

Patrimoine militaire

Fort d’Anjou, non daté. Inscrit (avec les terrains attenants) sur l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 21 octobre 1986.

Redoute du Point du Jour, non datée. Inscrite (avec les terrains attenants) sur l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 21 octobre 1986.

les Forts Dauphin, de la Croix-de-Bretagne, de la Lausette,  de l’Infernet, des Gondrans,  du Janus de la Ligne Maginot, de l’Olive, de Lenlon

Patrimoine religieux

Église paroissiale Notre-Dame-et-Saint-Nicolas (ancienne collégiale Notre-Dame), construite de 1705 à 1718. Classée au titre des monuments historiques par arrêté du 14 octobre 1931.
Clocher de l’ancienne chapelle de Pénitents noirs, datant de la 2de moitié du  xvi siècle. Inscrit sur l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 30 juillet 1973.

Ancienne église des Cordeliers, datant du xive siècle, propriété de la commune. Classée au titre des monuments historiques par arrêté du21 septembre 1982.

Patrimoine industriel

Nombreuses mines de charbon exploitées principalement par des agriculteurs XIXe et xxe siècle

Usine de la Schappe, ancienne manufacture (1842-1933) de peignage de déchets de soie

Patrimoine civil

Fontaine des Soupirs (ou François Ier), dans la Grande Gargouille, datant du xviiie siècle. Inscrite sur l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques par un arrêté du 18 mars 1930.

Façades et toitures de la « maison du Temple », construite en 1575. Inscrites sur l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques par un arrêté du 5 février 1982.

Ensemble de cadrans solaires sur les façades de bâtiments publics et maisons particulières.

Maison du Pape, construite en 1635, incendiée en 1692 et reconstruite en 1714-1717. Servit successivement d’hôpital, de caserne et d’école pour jeunes filles.

La France, monument en bronze d’Antoine Bourdelle, surplombant la citadelle au sommet du Château (autre version à Paris au Palais de Tokyo).

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Brian%C3%A7on

http://www.ot-briancon.fr/

http://www.ville-briancon.fr/

https://patrimoine.blog.lepelerin.com/2007/01/09/l%E2%80%99oeuvre-de-vauban-presentee-au-patrimoine-mondial-de-lunesco/

https://patrimoine.blog.lepelerin.com/2007/08/28/decouvrir-les-forts-du-brianconnais/

Saint-Chaffrey

ColduGranon.JPGA signaler :

Le col du Granon (2413 mètres) Pour les cyclistes, l’escalade commence réellement à partir de Saint Chaffrey   (11,5 km  pour 1 053 m de dénivelé à 9,5 % de moyenne). Le Granon est situé à 10 km du hameau de Villard-Laté, commune de Saint-Chaffrey.

La pierre aux oeufs

Le pont-levis

La cascade de la Pisse

La chapelle Saint Arnould (XIIe siècle)

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Chaffrey

http://www.saint-chaffrey.fr/

La Salle-les-Alpes

A signaler :

L’église Saint-Marcellin. Située dans le hameau de La Salle, cette église a été construite entre le XIIe et le XVIe siècles. Elle a été consacrée en 1532. Le chœur actuel a été construit en 1669. Saint Marcellin (311-353) était le premier évêque d’Embrun.

L’église Saint-Marcellin possède deux chapelles latérales :

Chapelle Notre-Dame au sud, construite en 1469 ;

Chapelle Saint-François au nord, construite au XVIIe siècle.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Salle-les-Alpes

http://www.lasallelesalpes.net/

Le Monêtier-les-Bains.Le Monêtier-les-Bains

A signaler :

  • Église du xve siècle (monument historique).
  • Fresque du xve siècle dans les chapelles Saint-Martin et Saint-André (monument historique).
  • Musée d’Art Sacré du Monêtier les Bains (statues bois polychrome, tapisseries d’Aubusson, croix processionnelle du xve siècle).

Le bâtiment de la Rotonde, également appelé le « pavillon des buveurs », construit en 1715 afin d’abriter la source.

Site de l’Aiguillette du Lauzet, qui domine le hameau du Lauzet, entre le centre-village et le col du Lautaret. Via ferrata réputée et vue somptueuse.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Mon%C3%AAtier-les-Bains

http://www.monetier.com/

 

Galibier-Serres-Chevalier

Le centenaire du passage du Col du Galibier, étape mythique ! En effet, le sommet du Col du Galibier (commune du Monêtier les Bains) sera le théâtre de l’arrivée la plus haute de l’histoire du Tour de France à 2645m ! Rappelons que la deuxième arrivée la plus haute de l’histoire du tour fût au Col du Granon en 1986, col se situant également à Serre Chevalier

Le Col du Galibier est la frontière naturelle entre les départements des Hautes Alpes et de la Savoie, il est la porte d’entrée estivale de la vallée de Serre Chevalier qui s’étend du sommet du col jusqu’à la ville de Briançon, patrimoine de l’UNESCO et l’une des villes les plus hautes d’Europe

Depuis 1949, sur le versant sud, à la sortie du tunnel, s’élève le monument Henri Desgrange, grand champion cycliste de la fin du xixe siècle et instigateur du Tour de France en 1903, qui donne lieu à une récompense pour le coureur passant en tête au col lors de cette course. Henri Desgrange écrira dans L’Auto au soir de la première ascension du col au cours du Tour de France ces quelques mots : « Oh ! Sappey ! Oh ! Laffrey ! Oh ! Col Bayard ! Oh ! Tourmalet ! je ne faillirai pas à mon devoir en proclamant qu’à côté du Galibier vous êtes de la pâle et vulgaire bibine : devant ce géant, il n’y a plus qu’à tirer son bonnet et à saluer bien bas !..

Sur le net : http://www.serre-chevalier.com/Galibier-Tour-de-France

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