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TOUR DE FRANCE – CYCLISME – PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL

Samedi 23 juillet, l’étape du jour mènera les coureurs et (télé) spectateurs lors d’un contre-la montre individuel de Grenoble à Grenoble. L’occasion de (re) découvrir les principaux trésors du patrimoine qui, depuis l’entrée en France, jalonnent ce parcours de 109,5 km :

A ne pas manquer sur le parcours : Grenoble, Vizille.

Pour découvrir les détails du parcours, suivez le guide

Grenoble

Panorama de Grenoble

Grenoble, enfermée dès le iiie siècle dans une première enceinte de neuf hectares, n’a guère conservé de bâtiments marquants antérieurs à la fin du Moyen Âge, hormis le groupe cathédral et une église collégiale, mais le tracé actuel des rues conserve le souvenir de sa physionomie urbaine : un réseau irrégulier de voies étroites aboutissant aux portes de l’enceinte vers la plaine et au pont franchissant l’Isère. Les extensions successives des murailles n’ont guère changé la morphologie de la ville intra-muros, même si son aspect architectural a accompagné le renouvellement de ses bâtiments. Le carcan des enceintes s’est lentement élargi, suivant l’évolution de l’art des fortifications, en particulier aux xvie et xviie siècle. La cité a une superficie de 36 hectares dans l’enceinte Lesdiguières (1591–1606), de 45 hectares dans l’enceinte Créqui, commencée en 1640, interrompue par l’inondation de 1651 et terminée en 1675.

À la fin du xviiie siècle l’agglomération se présente donc comme un petit noyau urbain de quelques 20 000 habitants, serré dans son enceinte au pied de la Chartreuse, entouré de villages reliés à la ville par des chemins qui deviendront, presque inchangés, les grands axes de l’agglomération, au moins jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.*

A signaler :

Grenoble demeura une ville proche d’une frontière et fortifiée par des murailles jusqu’au dernier quart du xixe siècle, ce qui explique la relative petite taille de son centre historique. Il n’en demeure pas moins attrayant et riche de nombreux ouvrages témoins de l’histoire de la cité. L’on y trouve vestiges romains, cours intérieures médiévales et hôtels particuliers du xviie siècle.

La vieille ville

Parmi les lieux d’intérêt l’on trouve tout d’abord la place Grenette. En plein cœur du centre historique et commerçant, les foires aux grains de Grenoble s’y tenaient jadis (d’où son nom). Elle est aujourd’hui bordée de restaurants et de brasseries. De là, en prenant la Grande Rue, qui fut l’antique voie romaine, l’on débouche sur la place Saint-André où se trouvent la statue du chevalier Bayard, au n°7 le Café La Table Ronde, établissement fondé en 1793 (ce qui en fait le deuxième plus vieux café de France après le Café Procope à Paris) et le Palais du parlement du Dauphiné dont la partie la plus ancienne remonte au xve siècle, place Saint-André. Sa superbe façade confronte plusieurs styles et matériaux, témoins de ses différentes périodes de construction. Un peu plus loin se trouve la pittoresque place aux Herbes avec son marché. Jadis dénommée Place du Mal-Conseil, elle était traditionnellement au Moyen Âge la place du pouvoir populaire à Grenoble, où se réunissaient les Grenoblois pour discuter des affaires de la cité. C’est ici qu’eurent lieu également les exécutions publiques.

Le visiteur peut également admirer le Jardin de ville (dont une partie serait due à Le Nôtre) avec la Tour du Trésor (xive siècle) et l’ancien Hôtel de Lesdiguières de 1602 dû à l’architecte Pierre La Cuisse, (naguère Hôtel de ville et actuellement Maison de l’international). C’est ici que se situe également la gare inférieure du téléphérique de la ville.

La vieille ville de Grenoble regorge par ailleurs d’hôtels particuliers qui rappellent aux passants son passé de cité parlementaire. L’on peut citer notamment l’hôtel de Pierre Bucher, (procureur général du roi et doyen de l’université de Grenoble), rue Brocherie, qui comporte deux parties. La plus ancienne date de 1560. Édifiée sur trois niveaux aux baies géminées rehaussées de médaillons, elle témoigne du profond changement de l’architecture de cette époque qui passe du gothique à la Renaissance. La partie sur rue, avec sa belle porte cochère et sa majestueuse façade avec entresol est représentative du xviiie siècle. Egalement, l’hôtel d’Ornacieux, dit maison de Vaucanson, rue Chenoise, construit après 1620, possède un intérêt historique certain. Un beau portail en pierres bicolores permet l’accès à la cour et à son escalier d’honneur, l’un des plus beaux de la région Rhône-Alpes. Dans cet hôtel vécut Jacques de Vaucanson, célèbre mécanicien et inventeur d’automates. L’hôtel de François Marc (conseiller au Parlement de Grenoble), rue Barnave, datant de 1490, possède quant à lui un beau portail en arc brisé rehaussé d’un écu sculpté d’un lion (symbole de l’évangéliste Marc), porche voûté d’ogive et anciennes fenêtres gothiques sur cour carrée.

Au 10 rue Chenoise se trouve un très bel hôtel du xve siècle de style gothique tardif avec une belle façade et une cour intérieure bien restaurée ; au 16 rue Jean-Jacques Rousseau enfin, l’Hôtel Coupier de Maillé datant du xviie siècle présente une magnifique porte monumentale en bois. Par ailleurs, la maison du Docteur Gagnon (grand-père de Stendhal), Grande Rue, est en cours de restauration par la ville de Grenoble pour y installer le nouveau Musée Stendhal dont l’ouverture est prévue fin 2011.

Comme autres monuments remarquables l’on se doit de citer la Tour de l’Isle (xive siècle), premier hôtel de ville de Grenoble, aujourd’hui annexe du musée de Grenoble abritant la collection des dessins, ainsi que le lycée Stendhal, ancien collège des Jésuites (xviie siècle), rue Raoul Blanchard. En 1673, le père Bonfa y peint une horloge solaire, aidé de ses élèves. C’est une fresque couvrant 100 m2 de murs et de plafonds dans l’escalier principal. Ce cadran solaire à réflexion fonctionne encore parfaitement : à l’aide d’un miroir placé sur la fenêtre le soleil se reflète et donne une tache lumineuse qui, passant sur les lignes du plafond et des murs, indique l’heure solaire, le mois et le signe du zodiaque. Elle permet d’autre part de connaître l’heure dans toutes les écoles jésuites du monde. Ses dimensions et son intérêt astronomique en font une œuvre unique au monde.

Quartier Saint-Laurent

Quartier « italien » de Grenoble (avec ses nombreuses pizzerias) sur la rive droite de l’Isère, on y trouve la porte Saint-Laurent (reconstruite en 1615 sur l’ordre de Lesdiguières) et la porte de France. La Passerelle Saint-Laurent, suspendue au-dessus de l’Isère, date de 1837 et se trouve approximativement à l’emplacement où les Romains ont construit le premier pont sur l’Isère en 43 av. J.-C. Au 97 rue Saint-Laurent, l’ancien Hôtel des monnaies constitue un bel immeuble du début du xvie siècle. Les Dauphins y frappaient des pièces d’or et d’argent de même valeur que les monnaies du Royaume, mais à leurs armes. Le bâtiment a conservé son couloir renaissance aux belles voûtes nervurées. Dans la cour, on accède à un bel escalier à vis par un portail surmonté d’un fronton triangulaire encadré de deux colonnes et chaque étage possède des coursives à l’italienne.

Patrimoine religieux

Groupe évêché cathédral, place Notre-Dame Constitué par la cathédrale Notre Dame et l‘église Saint Hugues, (qui forme avec elle une église double), ainsi que par l’ancien palais épiscopal et les vestiges du baptistère, le groupe cathédral est un ensemble complexe, dont les parties de bâtiment les plus anciennes remontent auxxiie et xiiie siècles. La cathédrale présente dans le chœur un des plus imposants ciboriums de France (de style gothique flamboyant du xve siècle, atteignant quinze mètres de hauteur). De la place Notre-Dame on aperçoit la Tour de Clérieux datant du ixe siècle.

L’ancien palais épiscopal, Musée de l’Ancien Évêché depuis septembre 1998, et consacré à l’histoire de Grenoble et de l’Isère, possède un beau portail d’entrée, un escalier monumental à rampe en fer forgé. Le bâtiment actuel date du xviiie siècle , mais des éléments antérieurs (Moyen Âge) ont été préservés dans les étages et, surtout, sont visibles au sous-sol depuis 1999 les vestiges de l’enceinte gallo-romaine du iiie siècle, ainsi que du baptistère des premiers temps chrétiens, utilisé entre les ive et xe siècles, (redécouverts en 1989, au moment de la construction de la ligne B du tramway).

Collégiale Saint-André, place Saint-André Datant du début du xiiie siècle, la Collégiale Saint-André est un des premiers bâtiments gothiques de la ville et abrite depuis 1822 le mausolée élevé au chevalier Bayard, mort en 1524. C’est le Dauphin Guigues-André qui, à partir de 1228, en lança la construction au cœur du quartier delphinal, lieu de pouvoir des Dauphins au Moyen Âge, pour installer le chapitre de chanoines qu’il avait fondé deux ans plus tôt, et ainsi affirmer son pouvoir face à celui de l’évêque. Avec ses 56 mètres, le clocher de Saint André est resté l’édifice le plus élevé de la ville depuis son édification jusqu’à la deuxième moitié du xixe siècle.

Église Saint-Louis, rue Félix Poulat (photo à droite) Construite de 1689 à 1699 à l’instigation de Mgr Le Camus sur un terrain situé près des remparts et des casernes et donné le 28 juin 1685 par Louis XIV, qui accorda aussi trois subventions successives de 36 000 livres, sur des plans de Claude Mollard.

Ancienne église Saint-Laurent, quartier Saint-Laurent L’actuel Musée archéologique de Grenoble est un site archéologique complexe du xie siècle dans le quartier Saint-Laurent, et la « crypte » Saint-Oyand (début du vie siècle) l’un des très précieux et rares monuments du Haut Moyen Âge en France encore debout.

Autres édifices religieux D’autres édifices furent réalisés suite aux extensions successives de la cité à partir du xixe siècle. Le quartier Berriat est dominé par la silhouette de l’église Saint Bruno, place Saint Bruno. Consacrée au fondateur du premier couvent de la Grande Chartreuse, elle est ouverte au culte en 1879. Ce fut la première église construite à l’ouest de la ville dans les nouveaux quartiers populaires et ouvriers et, avec ses 67 mètres, devint le plus haut bâtiment de la ville182. Près de la gare de Grenoble se trouve la basilique du Sacré Cœur, place Doyen Gosse. Construite entre 1917 et 1924, cette basilique est un ex-voto de la ville. Son clocher demeure inachevé. Elle abrite un Christ en pierre réalisé par le sculpteur Emile Gilioli en 1942, ainsi que 25 tableaux de l’artiste Marie Adomi Israël. Plus recemment a été édifiée l’église Saint Jean, boulevard Joseph Vallier,en bordure des Grands Boulevards. Cette église est certainement, par son originale forme circulaire juchée sur pilotis, l’édifice religieux récent de Grenoble le plus marquant. Elle fut construite de 1963 à 1965. La toiture est surmontée d’un important lanternon comportant neuf baies avec une croix au-dessus, culminant à 27 mètres de hauteur.

Ancien couvent des Visitandines de Sainte-Marie-d’en-Haut, rue Maurice Gignoux Fondé en 1618, après une histoire pleine de vicissitudes, il est devenu le Musée dauphinois. À l’intérieur, la Chapelle de la Visitation, véritable joyau de l’art baroque français, a reçu en 1662 un grand retable en bois doré, don de François de Bonne de Créqui, et en 1666 un superbe décor de fresques en trompe l’œil dû au peintre Toussaint Largeot, pour célébrer la canonisation de François de Sales.

Ancienne chapelle de Sainte-Marie-d’en-Bas, rue Très Cloître (Photo à droite) Construite en 1652, elle est aujourd’hui transformée en théâtre. La façade possède un beau portail encadré de colonnes jumelées portant un entablement et des pots-à-feu, rehaussé d’un motif de nuées rayonnantes.

Ancien couvent des Minimes, rue du Vieux Temple. Fondé en 1646, le couvent des Minimes a eu une histoire mouvementée. Aujourd’hui les bâtiments abritent le foyer de l’étudiante, et l’ancienne chapelle est transformée en salle de concert (salle Olivier Messiaen) pour l’orchestre Les Musiciens du Louvre–Grenoble et diverses actions culturelles.

Ancien couvent des Bernardines de Sainte-Cécile, rue Servan Fondé en 1624, couvent des Bernardines de Sainte-Cécile eut lui aussi à subir une histoire mouvementée: réquisitionné par les armées révolutionnaires en 1791 et convertie en magasin pour le matériel des troupes, il devint un cinéma durant les années 1920 avant d’abriter un dancing baptisé « l’Enfer », puis le théâtre le Rio de 1974 à 1999. Il abrite depuis 2009 le siège des éditions Glénat, dont l’installation permis la réhabilitation entière du couvent pour lui rendre sa splendeur d’origine. Désormais, la chapelle, la cour-parvis et la bibliothèque de plus de 20 000 ouvrages sont de nouveau ouverts aux visiteurs. En outre, une statue à l’effigie de Titeuf surplombe désormais le porche de l’ancien couvent.

Patrimoine funéraire Remplaçant les cimetières paroissiaux des siècles précédents, le premier cimetière municipal est créé en 1810 sous Napoléon Ier, et prend le nom de cimetière Saint-Roch (phot à droite). Il remplace un cimetière utilisé durant seulement dix ans le long du Drac, abandonné à cause de son éloignement de la ville fortifiée et surtout d’un terrain alluvionnaire rempli de gravier peu propice à l’enterrement des corps. Il contient 824 tombes classées remarquables, tant sur le plan architectural qu’historique. En 1941, un second cimetière municipal de 7 hectares, celui du Grand Sablon, est ouvert à la périphérie de la ville, sur la commune de La Tronche. Enfin, devant la saturation de ce dernier, en 1995 est ouvert un troisième cimetière intercommunal de 8 hectares situé sur la commune de Poisat.

Patrimoine militaire La cité a été une importante place de garnison, à la frontière du royaume de France. Le patrimoine militaire demeure toujours visible de nos jours en divers endroits de la ville.

L’édifice le plus symbolique de cet héritage est sans conteste le fort de la Bastille, qui domine toujours la ville de son imposante silhouette. On peut y admirer une échauguette construite au xvie siècle ainsi qu’un donjon encadré de deux branches fortifiées et doté, côté montagne, d’un cavalier casematé, d’un fossé et d’un glacis. Ses remparts, ses casemates et ses escaliers s’étendent par ailleurs sur près de 300 mètres de dénivelé jusqu’aux faubourgs de la vieille ville. En contrebas se trouve en outre la citadelle Rabot, lieu de vie des soldats, ainsi que le jardin des Dauphins. La forteresse sommitale est également accessible par le téléphérique de Grenoble. Enfin, de part et d’autre du site se trouvent les portes de France et Saint-Laurent.

L’esplanade Alain Le Ray, cour d’honneur de l’ancienne caserne militaire De Bonne inaugurée en 1883, et ses bâtiments, rénovés lors de l’aménagement du quartier commencé en 2001, s’affirment également de nos jours comme des témoins remarquables du passé militaire de Grenoble. À cela s’ajoute également la caserne de l’Alma, rue Cornélie Gémond, ainsi que les édifices d’entrée de la cité administrative Dode, où se trouve par ailleurs l’ancienne poudrière construite par Vauban – rue du commandant Lherminier – datant de la fin du xviie siècle. L’on peut également citer l’ancien Hôtel de la Division, actuel Hôtel des Troupes de Montagne, place de Verdun.

Enfin, la métropole alpine conserve en son sein de nombreuses portions de remparts datant de tous les âges. Les plus anciens, rue Lafayette et au musée de l’Ancien-Evêché, remontent au iiie siècle et constituent les vestiges de l’enceinte romaine. Près du Musée de Grenoble demeurent deux sections de murailles de la citadelle de Lesdiguières édifiée au début du xvie siècle ainsi que la tour de l’Isle, achevée en 1418, seul vestige marquant des fortifications médiévales de Grenoble. Pour finir, plusieurs vestiges des remparts du généralHaxo édifiés au xixe siècle demeurent : le long du Parc Michallon, où plusieurs sections du mur d’enceinte sont préservées, mais surtout près du parc Paul Mistral, où un bastion entier est conservé, et ceci jusqu’à l’ancienne Porte Très-Cloître, dont la partie nord est toujours existante, du côté de la rue Malakoff.

Epoque industrielle Grenoble connut une importante extension, à l’ouest et au sud au-delà de ses remparts, durant le xixe siècle, suite au développement économique de la ville. Le centre-ville augmenta considérablement et ce fut l’occasion de moderniser et de construire des quartiers dans les styles architecturaux de l’époque destinés à accueillir les services administratifs et la nouvelle bourgeoisie industrielle grenobloise.

Cette extension s’est faite au sud autour de la place de Verdun, ancienne place d’Armes et centre du pouvoir administratif de la ville. Elle est entourée d’édifices remarquables en pierre calcaire, représentatifs de l’époque du Second Empire, tels la préfecture de l’Isère, l’ancien musée-bibliothèque, l’hôtel des Troupes, l’ancienne université, ainsi que des rues et immeubles du xixe siècle. (Photo à droite)

L’extension du centre-ville à l’ouest s’est faite un peu plus tard autour de la place Victor Hugo (où se trouve une statue d’Hector Berlioz), avec le percement des grandes artères urbaines que sont le boulevard Édouard Rey ou encore l’avenue Alsace-Lorraine. On peut y admirer de multiples édifices dans le style haussmannien, la plupart étant réalisés en béton (appelé à l’époque « ciment moulé » et dont Grenoble était le berceau). Parmi les plus remarquables se trouvent l’immeuble « aux éléphants » rue Félix Poulat, l’immeuble « au griffon » à l’angle de la rue Molière et du boulevard Edouard Rey ou encore la « Coupole dauphinoise » avenue Alsace-Lorraine. Toutefois, le joyau – et le plus exentrique – des édifices en or gris (le ciment artificiel, inventé par Louis Vicat) demeure la « Casamaures » à Saint-Martin-le-Vinoux. Ce mini palais de style orientaliste, l’un des plus anciens édifices de ciment moulé d’Europe, fut bâti à partir de 1855 pour un riche industriel grenoblois.

C’est également à cette période que les Halles, place Sainte-Claire, furent construites dans le style des anciennes halles de Paris.

Le quartier Bouchayer-Viallet est quant à lui un témoignage du passé industriel de la cité avec la petite Halle, récemment réhabilitée suite au réaménagement du quartier, les anciens entrepôts Cémoi, ou encore Le Magasin (Centre National d’Art Contemporain) : halle construite par les ateliers Eiffel pour l’exposition universelle de Paris de 1900, elle fut achetée par les industriels grenoblois Bouchayer et Viallet, démontée et transportée à Grenoble. On peut y admirer sa structure métallique rivetée, caractéristique des ateliers Eiffel, et la grande verrière.

Sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Grenoble

http://www.grenoble.fr/

Vizille (Isère)

Le château de  Vizille

Le château de Lesdiguières construit entre 1600 et 1619 est aujourd’hui Domaine départemental. Il forme, avec son parc de 100 hectares, un ensemble qui abrite le Musée de la Révolution française et un parc animalier où vivent en semi-liberté cerfs et daims ainsi qu’une pisciculture.
Réunie au château le 21 juillet 1788 par le Député Barnave, L’Assemblée des députés du Dauphiné signe le premier acte d’une ère nouvelle préfiguration des Etats Généraux de 1789. Vizille devient le  » berceau de la Révolution française « .

Musée de la Révolution Le Château, classé monument historique, fut construit entre 1600 et 1619 par François de Bonne, Duc de Lesdiguières. Devenu propriété de l’État en 1924, le bâtiment a servi de résidence d’été aux Présidents de la République. Cédé au Conseil Général de l’Isère en 1973, le château abrite aujourd’hui le Musée de la Révolution française. Présentées dans les salles du château, entièrement réaménagées, les collections regroupent un fonds important d’œuvres d’art (peintures, sculptures, estampes), d’arts décoratifs (céramiques anglaises et françaises, tapisseries, tissus, mobilier) et d’objets historiques (sabre de Kellerman, épée de Sieyès).
Salles d’expositions temporaires. Escalier des droits de l’homme et du citoyen. Salles du XIXe siècle, bibliothèque, salle du Centenaire, salles Périer, salle Lesdiguières.

Parc du Château Cent hectares de verdure s’étendent devant le château. Ponctué par un magnifique plan d’eau et de nombreux canaux, le domaine offre de larges possibilités de promenade. Le parc animalier abrite aujourd’hui de nombreuses espèces qui vivent en toute liberté dans le domaine. Des cygnes de Sibérie, des oies du Canada, des canards colverts mais aussi des hérons cendrés s’ébattent autour des étangs. Alors que cerfs, daims et chevreuils parcourent en toute quiétude les sentiers du parc.

En savoir plus sur le site de la commune / Sur wikipedia 

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