MECENAT
Un Français sur trois se dit prêt à donner pour le développement de son territoire, en priorité pour l’environnement, la culture et la solidarité, selon une étude réalisée par réalisée par EY et Excel en partenariat avec le Centre Français des Fonds et Fondations (CFF) et l’Association Française des Fundraisers (AFF)
Communiqué) A quelques semaines des élections départementales, dans un contexte de contraction des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales, l’étude « Les Collectivités à l’heure du mécénat », réalisée par EY et Excel en partenariat avec le Centre Français des Fonds et Fondations (CFF) et l’Association Française des Fundraisers (AFF), démontre que les Français se disent prêts à faire un don pour financer un projet d’intérêt général porté par leurs collectivités territoriales.
Le mécénat en faveur des collectivités territoriales, un phénomène en expansion
Parmi les sources alternatives de financement, l’appel à la générosité de mécènes privés (entreprises et particuliers) en faveur des villes, départements et régions, notamment autour de projets culturels et patrimoniaux, est encore assez mal appréhendé, alors que le phénomène ne fait que s’amplifier.
Près de deux Français sur trois ignorent en effet que de plus en plus de collectivités territoriales passent par le mécénat des entreprises pour financer des projets d’intérêt général. Pourtant, cette forme de financement suscite l’adhésion de 74% des Français. Le mécénat des particuliers est accueilli favorablement par un Français sur deux, et particulièrement par les jeunes qui sont plus enclins à soutenir une telle démarche (56% des 18-24 ans et 65% des 25-34 ans).
Un tiers des Français prêt à donner, avec un don médian de 49€
47% des potentiels donateurs se disent d’ailleurs disposés à donner plus de 50€, et 21% feraient des dons supérieurs à 100€ pour soutenir un projet emblématique de leur territoire.
Un Français sur trois se déclare volontaire pour faire un don au bénéfice d’un projet d’intérêt général porté par une collectivité.
On observe là une nouvelle forme de philanthropie de proximité chez les Français où les motivations principales sont la participation au développement de leur territoire (31%) ou au développement d’un projet qui les touche directement eux ou leurs proches (31%). Le fait de pouvoir obtenir en retour une déduction fiscale (22%), s’il n’est pas un argument à négliger, n’apparaît cependant pas comme l’élément moteur du don.
Sont cités comme domaines devant être financés en priorité : l’environnement (34%), l’art, la culture et le patrimoine (30%), l’action sociale et la solidarité (29%).
En savoir plus sur centre-francais-fondations.org et fundraisers.fr
@yannsinclair @Patrimoineblog Ou sont ils ?
— Mendiant 2.0 (@Mendiant2pointz) 13 Mars 2015
@Patrimoineblog espérons que l art lyrique en profitera! #operaneedshelp
— Opera-Digital (@opera_digital) 10 Mars 2015
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