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MAINE-ET-LOIRE

Etat de l’église Saint Pierre aux liens, à Gesté, le 24 septembre 2013. par Llann Wé - Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons.
Eglise Saint Pierre aux liens, à Gesté, le 24 septembre 2013. (C) Llann Wé – Wikimedia Commons.

Suite à un article publié dans Figaro le 28 avril 2015, relayé et commenté sur ce blog, l’association Mémoire Vivante du Patrimoine Gestois (M.V.P.G.) a voulu réagir

Cette réaction a notamment été motivée à la suite des propos du maire de Gesté, Alain Chauviré, dont j’avais fait état à la suite d’un entretien téléphonique tenu le 29 avril 2015.

J’ai eu au téléphone plusieurs membres du bureau de l’association Mémoire Vivante du Patrimoine Gestois (M.V.P.G.), dont Alain Durand et Jacques Chupin. Bureau qui s’est réuni, le 4 mai 2015.

Outre que les propos tenus dans l’article du Figaro, concernant notamment la division des habitants de la commune sur la démolition de l’église, soient maintenus par leurs auteurs, l’association annonce qu’une assemblée générale extraordinaire se tiendra prochainement sur la suite des actions à venir.

L’un des principaux points soulevé tournera autour du  jugement récent de la cour administrative de Nantes déboutant l’association sur sa demande de recours du permis de construire. La question de faire appel ou non de cette décision défavorable sera soumise aux sociétaires. Mais il semble déjà que l’intention du bureau soit de tout faire pour que « le sinistre de Gesté ne fasse pas jurisprudence aux cas semblables sur notre territoire« .

A cette assemblée seront notamment rappelés tous les états de faits principaux ayant amené l’association dénoncer le projet de démolition de l’église :

Selon l’association, une fois l’église démolie et compte-tenu des dépenses établies, la commune se trouverait désormais propriétaire d’un « terrain vague » d’une valeur de plus de 370 000,00 € ! (soit 325,00 €/m²). « A ce prix, déplore le bureau de l’association, ils auraient pu assurer la totalité de la réfection de la toiture, de la zinguerie et de l’étanchéité du plus beau monument public Gestois ».

Les membres du bureau Mémoire Vivante du Patrimoine Gestois disent également rester vigilants sur la suite des événements, et veiller notamment à ce que soit respectée la réglementation d’utilisation des terrains faisant l’objet de découvertes d’ossements humains, récemment trouvés par l’Inrap sous l’église démolie, et sur la légalité de financement publique d’un lieu de culte.

BS

 

 

 

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Mor Philipose-Mariam
Mor Philipose-Mariam
8 mai 2015 15 h 59 min

En effet, il est de la première importance de réagir par tous les moyens légaux pour que ce cas ne puisse faire jurisprudence. Tous les défenseurs du patrimoine, notamment religieux, doivent en prendre conscience et se mobiliser si nous ne voulons pas voir disparaître,victimes de l’arbitraire de quelques uns, Eglises, Chapelles, croix, etc…