YVELINES
Reçu le 8 juin, ce message de Jean-Louis Hannebert, architecte des Bâtiments de France honoraire et administrateur de la SPPEF :
» Parmi bien des motifs d’inquiétude pour nos églises, je souhaite signaler trois belles restaurations financées et dirigées par la puissance publique, à Versailles :
La chapelle de la Providence, près de la cathédrale saint Louis. Superbe édifice construit en 1764 dans un style sobre et élégant. Cette chapelle-superbe -était dans un état de quasi abandon depuis de nombreuses années. Elle vient d’être entièrement restaurée intérieur et extérieur.
La chapelle du lycée Hoche, construite en 1772, par Richard Mique pour le couvent des religieuses de Saint Augustin de Compiègne. Magnifique exemple d’architecture à disposition des lycéens de Versailles.
La chapelle de l’hôpital Richaud, rare édifice sur plan circulaire qui était abandonné jusqu’en 2010, vient d’être entièrement restaurée et transformée en centre culturel par la Ville de Versailles. Le mois Molière s’y déroule d’ailleurs actuellement.
Les bâtiments hospitaliers ont été transformés en appartements (au lieu d’être détruits) et les jardins sont ouverts au public….
Ces trois magnifiques chantiers ont été dirigés par l’architecte Frédéric Didier, à qui il convient de rendre hommage, avec l’appui de la municipalité de Versailles dirigée par François de Mazières.
Ces mises en valeur, réalisées simultanément dans la même ville, prouvent à nouveau que notre pays est riche et qu’il est possible de restaurer notre patrimoine, à condition de le vouloir. »
Jean Louis HANNEBERT
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Comment peut-on prétendre qu’il s’agit là de belles restaurations quand celles-ci ont consisté à éliminer systématiquement les apports non négligeables du XIXe siècle qui font partie de l’histoire de ces lieux. Le maitre-autel de la Providence qui avait près de 2 siècles d’existence, monté par des menuisiers versaillais talentueux avec des éléments de boiseries du château, vestiges des appartements de l’aile des Princes, a été supprimé au profit d’un mobilier contemporain. L’orgue de la chapelle de l’hôpital royal (cessons d’appeler cet endroit « Richaud ») n’a pas été remonté alors qu’il est en pièces détachés aux archives départementales. Il ne reste plus… Lire la suite »