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PARIS

En 2016, le musée du Moyen-Âge entame un important chantier de restauration et de modernisation,  intitulé Cluny 4, qui a pour objectifs principaux l’accessibilité pour tous les publics et une valorisation accrue des bâtiments et des collections.

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Hotel de Cluny en 2012, par Pline. Travail personnel via Wikimedia Commons
Hotel de Cluny en 2012, par Pline. Travail personnel via Wikimedia Commons

(Communiqué) 2016, c’est aussi pour le musée, le début d’un important chantier de restauration et de modernisation soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication, Cluny 4 qui a pour objectifs principaux l’accessibilité pour tous les publics et une valorisation accrue des bâtiments et des collections.

Comportant quatre grands axes, restauration des bâtiments ; construction d’un nouvel espace d’accueil ; refonte des parcours muséographiques et insertion urbaine, ce projet a été confié à Bernard Desmoulin, architecte français, lauréat du prix de l’Equerre d’Argent.

Suivant la logique du moindre impact, le nouvel accueil, par sa volumétrie sobre, respecte l’échelle des bâtiments environnants au site et prend également en compte le terrain archéologique sur lequel il vient s’insérer.

Par ailleurs, cette nouvelle implantation sera facilitée par les partis retenus par Bernard Desmoulin pour les façades : nuances grisées en harmonie avec les couleurs des pierres environnantes, « peau » extérieure à l’aspect brut et vibrant, aux effets changeants avec la lumière du jour. L’architecte a manifesté sa sensibilité au lieu par la reprise sur l’enveloppe externe d’un motif gothique de guipure, présent dans l’escalier de la chapelle du musée. Telle la signature du nouveau bâtiment d’accueil, ce motif fait un écho direct au précédent architectural, à l’histoire et à la personnalité du lieu.

La construction du nouvel espace d’accueil et la restauration des monuments sont assurées par le Ministère de la Culture et de la Communication – Direction Générale des Patrimoines, qui ont confié mandat à l’Oppic et reposent sur le calendrier suivant : restauration des bâtiments y compris la chapelle (2015 – 2017), création du nouvel espace d’accueil (printemps 2016 – printemps 2018).

La reprise des parcours muséographiques pour laquelle la recherche de mécènes et partenaires est toujours en cours est prévue en deux étapes, fin 2017 – printemps 2018 et automne 2018 – printemps 2020.

Pendant ces travaux, il est à noter que le musée reste ouvert et que les œuvres majeures demeurent accessibles.

En 2016, le musée accueille deux nouvelles expositions :

– « Les émaux de Limoges à décor profane. Autour des collections du cardinal Guala Bicchieri », du 13 avril au 29 août 2016. Constituée autour du prêt exceptionnel, par le Palazzo Madama-Museo Civico d’Arte de Turin, du coffre en noyer orné de médaillons émaillés du cardinal Guala Bicchieri (vers 1160 – 1227) grand collectionneur d’émaux limousins, cette présentation invite à une balade entresacré et profane. Parmi la quarantaine d’œuvres exposées qui reflètent la culture aristocratique des XIIè et XIIIè siècles, médaillons limousins à sujet profane, coffre, gémellion… une partie se range dans les copies,faux et pastiches, témoignage de l’intérêt porté aux émaux limousins à la fin du XIXè siècle, quand lacollection d’objet anciens est en vogue.

– « Les Temps mérovingiens », du 19 octobre 2016 au 30 janvier 2017, en coproduction avec la RMN-GP.
Cette exposition présente un large panorama de l’activité intellectuelle et artistique d’une séquence complexe de trois siècles, qui court de la bataille des Champs catalauniques (451) aux derniers « rois fainéants » (751). L’un des enjeux est de montrer la profonde originalité de l’art mérovingien, entre héritages antique, insulaire et germanique et de souligner l’identité de civilisation qu’il incarne. La confrontation de manuscrits enluminés et d’objets permettra de faire le point sur la réalité de l’influence romaine dans le domaine de l’art du Premier Moyen Âge et de présenter un aperçu des recherches récentes sur la période. Environ 150 œuvres seront exposées dans le cadre majestueux du frigidarium des thermes de Lutèce. Parmi ces objets exceptionnels, le visiteur pourra découvrir le fameux trône dit de Dagobert, des pièces d’orfèvrerie, des manuscrits des VIIᵉ et VIIIᵉ siècles issus du département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, très rarement présentés au public pour des raisons de conservation.

 

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