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VENDEE

Lu sur le site de Patrimoine Environnement :

Ce que révèle la destruction de la chapelle sainte Thérèse, par William Chevillon

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Sur la commune de Saint-Jean-de-Monts, au nord-ouest de la Vendée, le quartier des Demoiselles a vu ses premières maisons sortir de terre à compter de 1925. (…) Alors même que le quartier s’ébauchait à peine, fut posée la première pierre de la chapelle Sainte-Thérèse le 15 août 1925 (quelques mois seulement après la canonisation de Thérèse de Lisieux, ce qui fait de la chapelle vendéenne l’un des tout premiers lieux sous son vocable).

(…) En novembre 2014, je découvre que la paroisse souhaite réhabiliter le site pour des raisons louables d’accessibilité et de mise aux normes. Cette réhabilitation (passe) par une destruction-reconstruction totale de la chapelle. Le projet architectural présenté propose un bâtiment comportant une large façade de verre, un autel amovible pour des messes extérieures… Se pose alors pour moi la question de la pertinence du projet quand bien même la préservation du patrimoine m’apparait comme fondamentale dans un territoire où l’urbanisation outrancière cause de graves atteintes à l’héritage architectural et environnemental. Je lance donc une pétition (plus de 1100 signatures à ce jour sur internet et sur papier) et parallèlement j’envoie un courrier recommandé aux porteurs du projet.

Dans ses estimations financières la paroisse opposait une restauration totale du site à une destruction-reconstruction. Je suggère donc le maintien de la chapelle de 1932 et la destruction-reconstruction de la chapelle d’été, curieusement aucun devis de cette option n’a été fait ou diffusé. La paroisse ne répondra jamais, malgré de nombreuses relances…

Il s’avère que la chapelle de 1932 est reconnue en bon état par divers artisans que j’ai pu rencontrer et par les services régionaux du patrimoine. Le problème principal résulte de la chapelle d’été, surnommée « le hangar » où la corrosion, l’amiante… nécessitent quasiment une destruction. Cette chapelle d’été mesure environ 450m2 auxquels on ajoute les 150 de la petite chapelle sur un terrain dont la superficie excède 2000m2.

A ce jour, je ne comprends toujours pas pourquoi rien n’a été fait pour agrandir en lieu et place du hangar et en modernisant la chapelle d’origine. L’argument diffusé dans la presse a simplement consisté à faire le raccourci entre les défenseurs des « vieilles pierres » et les promoteurs de la modernité. Ainsi fut le seul signe de vie donné par la paroisse dont la bassesse du comportement face à mes questions n’a cessé de me consterner.

Le constat fait sur le site de Sainte-Thérèse est criant, les gouttières n’ont pas été débouchées depuis des années, le lieu n’est jamais chauffé – j’ose espérer que les protagonistes du projet entretiennent mieux leurs maisons d’habitation –, une bonne partie du mobilier a été jetée (comme dans de nombreux endroits à partir d’interprétations douteuses du Concile Vatican II).

Pourtant, la paroisse ne semble pas s’opposer au patrimoine puisque des feuillets culturels sont disponibles dans les églises proches. La paroisse se vante même de participer à la Nuit des églises… Curieusement, Sainte-Thérèse a échappé à toute tentative de valorisation. Bien avant la publication du projet de destruction un responsable paroissial assurait à la presse que la chapelle avait très peu de valeur patrimoniale, ce n’est assurément pas l’avis de la Conférence des évêques de France et des Chantiers du Cardinal qui n’ont pas hésité à diffuser sur Twitter la pétition qui est explicitement contre un projet porté par l’Eglise…

Mais les contradictions dans cette affaire ne sont pas l’apanage des autorités religieuses… Lire la suite sur Ce que révèle la destruction de la chapelle sainte Thérèse

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