PATRIMOINE RELIGIEUX
Lu dans la Croix le 29 avril 2013 :
A Lyon, des reliques mises en lumière
Dépositaire de nombreuses reliques confiées à sa garde, le musée d’art religieux de Fourvière expose ces objets de dévotion.
Au printemps dernier, les Hospices civils de Lyon (HCL) décidaient de mettre en vente le mobilier des nombreuses chapelles de son patrimoine, suscitant un tollé. L’objet du scandale ? La vente de reliques. Les HCL ont fini par les céder à l’archevêché de Lyon, qui les a aussitôt confiées au musée d’art religieux de Fourvière, attenant à la basilique.
Le sanctuaire marial n’a pas vocation à les accueillir. Et pourtant. Au fil des décennies, plus de cinq cent d’entre elles y ont été déposées. Dernièrement encore, une communauté de religieuses s’est défaite, après réfection de sa chapelle, de ses reliquaires d’autel, dont l’un contient un fragment de tissu rougi du sang du curé d’Ars.
Les deux anecdotes témoignent d’un rapport ambivalent aux reliques,reliquiae en latin. Des « restes » humains de saints, ou des objets leur ayant appartenu, à la fois délaissés et auxquels l’on tient. Certes, elles suscitent un regain d’intérêt, comme le montre le « succès » planétaire des reliques de Thérèse de Lisieux ou l’engouement pour la vénération du sang de Jean-Paul II….
Lire la suite sur le site la-croix.com
A propos de la vente reliques, lire aussi
- Vente de reliques aux enchères à Drouot Jeudi 30 janvier 2014
- A propos d’une vente d’art sacré à Angoulême Jeudi 31 mars 2011
- Des reliques vendues en salle des ventes à Drouot Mercredi 1 décembre 2010
- Peut-on vendre des reliques ? Lundi 8 décembre 2008
Ces articles devraient également vous intéresser :
(1 visites aujourd'hui)